Depuis quelques semaines, différents candidats s’affrontent pour l’élection du président de la F.I.F du 10 septembre 2011. Tout en saluant la qualité des candidats et la profondeur des différents programmes proposés, notre attention a été attirée par les montants communiqués concernant la taxe parafiscale sur le tabac prélevée pour le développement du sport.
L’article 14 de l’annexe fiscale pour la gestion 2006 a précisé la répartition de cette taxe selon les termes suivants :
« Le produit de la taxe est logé dans les livres de la Banque Nationale d’Investissement (BNI) et affecté comme suit :
-50 % destinées à la fédération ivoirienne de football
-35 % aux autres fédérations sportives ;
-15 % à la cellule des infrastructures des Sports (art 39, annexe fiscale 2008) ».
Les différentes conférences et rencontres avec la presse ont vu des représentants des différentes listes en compétition affirmé que la FIF percevait au titre de la parafiscalité sur le tabac des montants avoisinant 100 millions par mois et même parfois des montants mensuels de 140 millions pour les périodes favorables. Sur la base de ces déclarations, et en considérant une hypothèse de 100 millions par mois, c’est une enveloppe d’au moins 70 Millions (100 x 35 / 50) de fcfa par mois, soit 210 millions de fcfa par trimestre que les autres fédérations sportives devaient se partager selon les termes de la loi de finances.
Nous devons préciser que depuis l’instauration de cette taxe, les autres fédérations sportives (autres que la FIF) perçoivent leur part chaque trimestre et que les montants remis n’ont jamais dépassé de façon globale le chiffre de 135 millions de fcfa. Une enveloppe de 104 millions a même déjà été remise pour ces autres fédérations pour un trimestre.
Les montants perçus par les autres fédérations (autres que la FIF) sont fortement inférieurs à ce qui devrait être (104 millions au lieu de 210 millions par trimestre) et nous nous interrogeons sur les raisons des écarts observés.
Nous comptons partager très prochainement ces observations avec les autres responsables de fédérations et espérons pouvoir en savoir davantage auprès des services compétents du Ministère des Finances (DGI, BNI) et du Ministère des Sports.
Pour ce qui concerne le futur président de la FIF, nous l’espérons plus coopératif avec les autres fédérations et souhaitons pouvoir mener ensemble (toutes les fédérations sportives réunies) les batailles pour la reforme du sport (Loi sur le sport) et l’accroissement des sources de financement du sport.
Bonne chance aux différents candidats !
Le Président
KONE SANGA ISSOUF
L’article 14 de l’annexe fiscale pour la gestion 2006 a précisé la répartition de cette taxe selon les termes suivants :
« Le produit de la taxe est logé dans les livres de la Banque Nationale d’Investissement (BNI) et affecté comme suit :
-50 % destinées à la fédération ivoirienne de football
-35 % aux autres fédérations sportives ;
-15 % à la cellule des infrastructures des Sports (art 39, annexe fiscale 2008) ».
Les différentes conférences et rencontres avec la presse ont vu des représentants des différentes listes en compétition affirmé que la FIF percevait au titre de la parafiscalité sur le tabac des montants avoisinant 100 millions par mois et même parfois des montants mensuels de 140 millions pour les périodes favorables. Sur la base de ces déclarations, et en considérant une hypothèse de 100 millions par mois, c’est une enveloppe d’au moins 70 Millions (100 x 35 / 50) de fcfa par mois, soit 210 millions de fcfa par trimestre que les autres fédérations sportives devaient se partager selon les termes de la loi de finances.
Nous devons préciser que depuis l’instauration de cette taxe, les autres fédérations sportives (autres que la FIF) perçoivent leur part chaque trimestre et que les montants remis n’ont jamais dépassé de façon globale le chiffre de 135 millions de fcfa. Une enveloppe de 104 millions a même déjà été remise pour ces autres fédérations pour un trimestre.
Les montants perçus par les autres fédérations (autres que la FIF) sont fortement inférieurs à ce qui devrait être (104 millions au lieu de 210 millions par trimestre) et nous nous interrogeons sur les raisons des écarts observés.
Nous comptons partager très prochainement ces observations avec les autres responsables de fédérations et espérons pouvoir en savoir davantage auprès des services compétents du Ministère des Finances (DGI, BNI) et du Ministère des Sports.
Pour ce qui concerne le futur président de la FIF, nous l’espérons plus coopératif avec les autres fédérations et souhaitons pouvoir mener ensemble (toutes les fédérations sportives réunies) les batailles pour la reforme du sport (Loi sur le sport) et l’accroissement des sources de financement du sport.
Bonne chance aux différents candidats !
Le Président
KONE SANGA ISSOUF