Le président de la Fédération ivoirienne de football, Jacques Bernard Anouma, a offert un déjeuner à l’ensemble de la presse, hier jeudi 08 septembre, au restaurant Aboussouan à Treichville. Objectif, dire merci aux hommes de média après neuf ans de collaboration à la tête de la Fédération. «Ce fut un grand plaisir pour moi de travailler avec vous», avouera le président Anouma qui passera la main, à l’issue des élections de demain samedi 10 septembre 2011. «Je vous remercie pour vos soutiens et critiques. Je tiens à vous dire que je pars mais je serai toujours dans le football», fera-t-il remarquer. Membre du comité exécutif de la CAF et de la FIFA, Jacques Anouma souhaite rencontrer les journalistes ivoiriens lors des compétitions internationales telles que la CAN et le Mondial. A cet effet, il a invité les patrons de presse dont certains étaient présents à cette cérémonie (Venance Konan (Fraternité Matin), Alafé Wakili (L’Intelligent d’Abidjan), Amidou Fomba (Supersport), Assi Amédée (Le Sport) …, à tout mettre en œuvre pour que leurs éléments ne ratent pas les grands rendez-vous footballistiques. Intervenant au nom des journalistes et des patrons de presse, Alafé Wakili, porte-parole des hommes de média, pour la circonstance, a remercié le président Jacques Bernard Anouma, pour «l’excellent travail» abattu à la tête de la FIF. Le patron de l’IA a aussi remercié le premier responsable du cuir en Côte d’Ivoire pour «les gentils mots» à l’endroit de la presse et a promis que les journalistes ivoiriens seront présents auprès des Eléphants. «Nous aiderons votre successeur et je pense que vous méritez d’être membre d’honneur de la FIF. Je me permets de vous dire merci et que Dieu vous garde, président», a terminé le DG Alafé. Pour son au revoir qu’il a voulu sobre, Jacques Anouma s’est soumis, aux questions des journalistes. Une aubaine pour lui de faire certaines précisions sur ce qui se raconte sur les élections de la FIF. Pour Jacques Anouma, faute de consensus, les élections auront bel et bien lieu le samedi 10 septembre 2011. Et de rebondir sur une probable trahison de Sory Diabaté avant son retrait de la course à la présidence de la FIF : «Je ne peux pas parler de trahison, le mot est un peu fort. Dans la mesure où je ne suis pas candidat, il n’y a pas de trahison de la part de mes collaborateurs». Pour l’AG élective, Jacques Anouma a annoncé l’arrivée d’une délégation de la FIFA et il compte tout mettre en œuvre pour qu’elle se déroule dans de meilleures conditions. Il souhaite cependant que le vainqueur tende la main au vaincu. «Il ne faut pas se mettre à rêver, les élections auront lieu. Le report ne sera ni de moi, ni de la CEI. Il ne peut avoir de report qu’à la demande des candidats», tranchera-t-il face aux rumeurs annonçant le report de l’échéance. Jacques Anouma, parlant de la subvention allouée aux clubs, a martelé qu’il est dans la possibilité de l’augmenter du jour au lendemain, si cela pouvait relever le niveau du football local. «Dès demain, je peux augmenter la subvention de la Ligue 1 de 38 à 50 millions, celle de la Ligue 2 de 8 à 15 millions et celle de la D3 de 7 à 14 millions. Les moyens sont là pour ça», assure-t-il. En tout cas, les deux candidats encore en lice, pour la présidence de la FIF, ont tous les deux reçu des piques de la part de Jacques Anouma, par rapport à leurs discours de campagne. Pour l’occasion, le président sortant a réitéré sa neutralité et invité les journalistes à désarmer les plumes. Réagissant à une question relative à la désaffection du public pour les stades, Jacques Anouma a dit que cela relève de la responsabilité des clubs et non de la FIF. Selon lui, si les clubs sont dirigés par des hommes passionnés et charismatiques, les Ivoiriens retrouveront le chemin des stades.
Annoncia S
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