Le candidat Bictogo Salif a animé une conférence de presse, hier jeudi 8 septembre 2011, au QG de campagne de sa liste à Cocody. Cinq points ont été abordés au cours de la dernière sortie du leader des présidents de clubs.
«Rassurez-vous, ce n’est pas pour faire une déclaration de retrait ! » Ce sont les premiers mots du président du Stella Club d’Adjamé, Bictogo Salif, candidat à l’élection à la présidence de la FIF, à l’endroit des journalistes sportifs et des responsables, présents à son QG de campagne, hier, à la faveur de la conférence qu’il avait convoquée. L’assurance faite, Bictogo a passé en revue les cinq points à l’ordre du jour de la rencontre, à savoir le bilan de la campagne à la présidence de la FIF, les 13 grands points de son programme, le départ de Cyrille Domoraud, pourquoi le consensus est impossible et la rumeur des pressions politiques dans le cadre de cette échéance électorale de la Fédération. S’agissant de la campagne, le candidat de la Conférence des présidents de clubs, s’est dit satisfait dans la mesure où ses collaborateurs et lui, ont sillonné la Côte d’Ivoire de l’Est à l’Ouest en passant par le centre pour échanger avec les présidents de clubs. «Nous au moins, nous respectons les responsables de clubs. Nous ne les avons pas rassemblés dans un coin comme l’a fait notre adversaire», ironisera-t-il, tout en félicitant ses pairs pour l’accueil chaleureux reçu lors de la tournée. Pour Bictogo, le message est passé durant la campagne et sa liste à la confiance des clubs. Parlant de son programme, le patron des Magnans d’Adjamé a insisté sur la nécessité d’aider les clubs ivoiriens. Car, dira-t-il, le football ivoirien a besoin de clubs forts et non d’un président de fédération fort. «Nous allons restructurer les clubs ivoiriens. Les clubs auront des cars et ce n’est pas du bluff», dira-t-il. Il n’a pas trop épilogué sur le programme. Et d’expliquer : «Je crois que vous avez déjà vu et lu ce que nous proposons». Au point relatif à la démission de Cyrille Domoraud de sa liste, Bictogo n’a pas porté de gants pour fustiger le manque de responsabilité de l’ex-capitaine des Eléphants.
Si Domoraud ne peut pas résister à une pression, ce n’est pas la peine
Et de faire la remarque suivante : «Je comprends aujourd’hui pourquoi les Eléphants ne gagnent pas et qu’ils ont perdu face au Cameroun à Abidjan au temps où Cyrille était le capitaine. S’il ne peut pas résister à une pression, c’est que ce n’est pas la peine». Poursuivant, il a précisé que cette démission n’a aucune incidence sur sa liste. « C’est une liste bloquée », s’est-il réjoui. S’agissant du consensus, Bictogo a dit que le consensus souhaité par le camp Diallo Sidy était impossible.
Faut qu’on se respecte dans ce pays, on ne peut pas parler de consensus sans mettre à plat toutes les listes et demander en retrait pur et simple.
Et de l’expliquer en ces termes : « Il y a toujours une base quand on parle de consensus. La base qu’on nous proposait est impossible. Le préalable, c’est la mise à plat de toutes les listes. Maintenant, si quelqu’un veut être président, il y a un prix à payer. On ne peut pas parler de consensus et nous demander de laisser notre liste en faveur d’une autre liste, c’est impossible et nous les présidents de clubs, nous ne l’accepterons jamais. Il faut qu’on se respecte dans ce pays ! C’est clair, il n’y aura pas de consensus ». Les pressions politiques ? Bictogo, a rassuré l’assistance qu’il s’agit de fausses rumeurs orchestrées pour intoxiquer les présidents de clubs. « Nous n’avons pas de pressions politiques. Nous sommes respectueux des autorités du pays. Nous sommes à l’ère de la démocratie », avance Bictogo. Répondant aux questions, le candidat des clubs, a taxé de bizarre le programme de Sidy Diallo et dit ne pas comprendre que son adversaire prenne «des gens parce qu’ils ont une position dominante dans l’administration ivoirienne ». Et s’il s’avère « qu’ils ne sont plus DG ou directeur de cabinet », que fera la liste ? Pour Bictogo, être président de club n’est pas un métier. Les présidents Abi Richmond (Stade d’Abidjan), Mme Ginette Ross (Issia Wazi », Akré Paul (Songon FC), Gbalou Nicaise (ASC Ouragahio), Armand Gohourou (Agir de Guiberoua) et autres, étaient présents à la conférence. «Tous ceux que vous voyez derrière moi, sont des électeurs, nous gagnerons le 10 septembre», a conclu Bictogo.
Annoncia Sehoué
«Rassurez-vous, ce n’est pas pour faire une déclaration de retrait ! » Ce sont les premiers mots du président du Stella Club d’Adjamé, Bictogo Salif, candidat à l’élection à la présidence de la FIF, à l’endroit des journalistes sportifs et des responsables, présents à son QG de campagne, hier, à la faveur de la conférence qu’il avait convoquée. L’assurance faite, Bictogo a passé en revue les cinq points à l’ordre du jour de la rencontre, à savoir le bilan de la campagne à la présidence de la FIF, les 13 grands points de son programme, le départ de Cyrille Domoraud, pourquoi le consensus est impossible et la rumeur des pressions politiques dans le cadre de cette échéance électorale de la Fédération. S’agissant de la campagne, le candidat de la Conférence des présidents de clubs, s’est dit satisfait dans la mesure où ses collaborateurs et lui, ont sillonné la Côte d’Ivoire de l’Est à l’Ouest en passant par le centre pour échanger avec les présidents de clubs. «Nous au moins, nous respectons les responsables de clubs. Nous ne les avons pas rassemblés dans un coin comme l’a fait notre adversaire», ironisera-t-il, tout en félicitant ses pairs pour l’accueil chaleureux reçu lors de la tournée. Pour Bictogo, le message est passé durant la campagne et sa liste à la confiance des clubs. Parlant de son programme, le patron des Magnans d’Adjamé a insisté sur la nécessité d’aider les clubs ivoiriens. Car, dira-t-il, le football ivoirien a besoin de clubs forts et non d’un président de fédération fort. «Nous allons restructurer les clubs ivoiriens. Les clubs auront des cars et ce n’est pas du bluff», dira-t-il. Il n’a pas trop épilogué sur le programme. Et d’expliquer : «Je crois que vous avez déjà vu et lu ce que nous proposons». Au point relatif à la démission de Cyrille Domoraud de sa liste, Bictogo n’a pas porté de gants pour fustiger le manque de responsabilité de l’ex-capitaine des Eléphants.
Si Domoraud ne peut pas résister à une pression, ce n’est pas la peine
Et de faire la remarque suivante : «Je comprends aujourd’hui pourquoi les Eléphants ne gagnent pas et qu’ils ont perdu face au Cameroun à Abidjan au temps où Cyrille était le capitaine. S’il ne peut pas résister à une pression, c’est que ce n’est pas la peine». Poursuivant, il a précisé que cette démission n’a aucune incidence sur sa liste. « C’est une liste bloquée », s’est-il réjoui. S’agissant du consensus, Bictogo a dit que le consensus souhaité par le camp Diallo Sidy était impossible.
Faut qu’on se respecte dans ce pays, on ne peut pas parler de consensus sans mettre à plat toutes les listes et demander en retrait pur et simple.
Et de l’expliquer en ces termes : « Il y a toujours une base quand on parle de consensus. La base qu’on nous proposait est impossible. Le préalable, c’est la mise à plat de toutes les listes. Maintenant, si quelqu’un veut être président, il y a un prix à payer. On ne peut pas parler de consensus et nous demander de laisser notre liste en faveur d’une autre liste, c’est impossible et nous les présidents de clubs, nous ne l’accepterons jamais. Il faut qu’on se respecte dans ce pays ! C’est clair, il n’y aura pas de consensus ». Les pressions politiques ? Bictogo, a rassuré l’assistance qu’il s’agit de fausses rumeurs orchestrées pour intoxiquer les présidents de clubs. « Nous n’avons pas de pressions politiques. Nous sommes respectueux des autorités du pays. Nous sommes à l’ère de la démocratie », avance Bictogo. Répondant aux questions, le candidat des clubs, a taxé de bizarre le programme de Sidy Diallo et dit ne pas comprendre que son adversaire prenne «des gens parce qu’ils ont une position dominante dans l’administration ivoirienne ». Et s’il s’avère « qu’ils ne sont plus DG ou directeur de cabinet », que fera la liste ? Pour Bictogo, être président de club n’est pas un métier. Les présidents Abi Richmond (Stade d’Abidjan), Mme Ginette Ross (Issia Wazi », Akré Paul (Songon FC), Gbalou Nicaise (ASC Ouragahio), Armand Gohourou (Agir de Guiberoua) et autres, étaient présents à la conférence. «Tous ceux que vous voyez derrière moi, sont des électeurs, nous gagnerons le 10 septembre», a conclu Bictogo.
Annoncia Sehoué