Jacques Anouma rassure tout le monde : il ne quitte pas le milieu du football. Au cours d’un déjeuner offert aux journalistes, hier au restaurant « Aboussouan », à Treichville, il a confié que beaucoup vont le manquer. Il a aussi profité pour demander que son successeur à la FIF soit celui de tous les sportifs.
Comme annoncé, le patron du football ivoirien, Jacques Anouma, a reçu la presse sportive à travers un déjeuner, hier, au restaurant « Aboussouan » à Treichville. Une rencontre enrichissante au cours de laquelle, journalistes sportifs et Anouma se sont parlé. L’instant était émouvant et c’est presque les larmes aux yeux que les nombreux journalistes ont vu le bolide du président de la FIF quitter les lieux vers 15h30. Etaient présents au cours de ce rendez-vous, quelques membres de la maison de verre (Ouattara Hego, Idriss Diallo, Aramand Akobé…), le président de l’UNJCI, le DG de Fraternité-matin (Venance Konan), des directeurs de publication (Hamidou Fomba, Alafé Wakili, Amédée Assi), les présidents des associations de journalistes sportifs (Coulibaly Vamara, Rovia Kangah) et les journalistes sportifs. « Je suis heureux et ému de vous voir au grand complet. Rassurez-vous, ce déjeuner n’est pas un adieu puisque je ne pars pas. Je voulais vous exprimer ma gratitude pendant les 9 années passées à la FIF où nous avons collaboré. Ça n’a pas toujours été facile mais vos critiques m’ont permis d’avancer. Désarmez vos plumes pour des élections fair-play, samedi. Je souhaite que le nouveau président soit celui des sportifs. Je ne pars pas car je reste le président de l’AFAD Djèkanou et membre de la CAF, de la FIFA. Je suis encore dans le foot… », a-t-il rassuré d’entrée. L’occasion étant trop belle pour permettre à Jacques Anouma de revenir sur un certain nombre d’accusations proférées par Me Roger Ouégnin contre ses collaborateurs (Berthe Adou, Sory Diabaté), il a dit sa part de vérité : « en cette période de campagne, il faudrait éviter les polémiques. C’est une question de logique. On ne peut pas parler de trahison de Sory Diabaté ou de Berthe Adou envers moi à partir du moment où je ne suis pas candidat. Si je ne suis pas candidat, mes collaborateurs ont le libre choix d’aller sur la liste de leur choix. La preuve, certains n’ont pas bougé. Ils sont là. Honnêtement, je pense que le mot est un peu fort. Ils ont fait le choix de la liste de Sidy Diallo. En toute honnêteté, ils l’ont fait avec mon accord. Il faut les laisser jusqu’à la fin de leur mission. La vie continue… Sory et Berthe sont avec moi depuis longtemps. Je ne peux pas parler de trahison. Sory est avec moi depuis plus de 10 ans. Nous avons connu des moments difficiles notamment lors des élections de 1999. Il m’a toujours été fidèle. Berthe Adou, elle, est plus qu’une sœur. Sans polémique, faites en sorte qu’après samedi, nous continuons de nous parler… ». Abordant le chapitre du rendez-vous de samedi à la CAISTAB au Plateau et des risques de troubles, Jacques Anouma a répondu : « il y a une Commission électorale qui donnera ses consignes aux candidats. Il ne faudrait pas que chaque camp arrive avec 2000 personnes dans la salle. Il faut qu’il n’y ait que les délégués, les invités et les personnes accréditées dans la salle. Sinon, je crains qu’il y ait des débordements. Chacun devra faire preuve de discipline. Il faut que les choses se passent dans le fair-play. La délégation de la FIFA arrive ce soir (Ndlr, hier). Les élections auront lieu contrairement à certains bruits qu’on entend. Je n’ai pas le pouvoir de reporter l’élection. La CEI n’a pas ce pouvoir. Donc les élections se tiendront le 10 septembre ». A la question de savoir si Sory Diabaté n’a reçu aucun rond durant ses 9 ans à la FIF, Jacques Anouma a confirmé : « Aucun membre du comité exécutif de la FIF ne touche des primes en sélection. Les seuls à qui j’ai autorisé de toucher des primes, ce sont les médecins. Et le seul reste le professeur Dah Cyrille en tant que responsable du corps médical. Je peux vous assurer que Sory Diabaté ne touchait pas de primes. Les seules choses que mes collaborateurs touchent, ce sont les frais de mission au même titre que nos amis du ministère des Sports qui nous accompagnent ». Le débat est clos.
Guy-Florentin Yaméogo
Comme annoncé, le patron du football ivoirien, Jacques Anouma, a reçu la presse sportive à travers un déjeuner, hier, au restaurant « Aboussouan » à Treichville. Une rencontre enrichissante au cours de laquelle, journalistes sportifs et Anouma se sont parlé. L’instant était émouvant et c’est presque les larmes aux yeux que les nombreux journalistes ont vu le bolide du président de la FIF quitter les lieux vers 15h30. Etaient présents au cours de ce rendez-vous, quelques membres de la maison de verre (Ouattara Hego, Idriss Diallo, Aramand Akobé…), le président de l’UNJCI, le DG de Fraternité-matin (Venance Konan), des directeurs de publication (Hamidou Fomba, Alafé Wakili, Amédée Assi), les présidents des associations de journalistes sportifs (Coulibaly Vamara, Rovia Kangah) et les journalistes sportifs. « Je suis heureux et ému de vous voir au grand complet. Rassurez-vous, ce déjeuner n’est pas un adieu puisque je ne pars pas. Je voulais vous exprimer ma gratitude pendant les 9 années passées à la FIF où nous avons collaboré. Ça n’a pas toujours été facile mais vos critiques m’ont permis d’avancer. Désarmez vos plumes pour des élections fair-play, samedi. Je souhaite que le nouveau président soit celui des sportifs. Je ne pars pas car je reste le président de l’AFAD Djèkanou et membre de la CAF, de la FIFA. Je suis encore dans le foot… », a-t-il rassuré d’entrée. L’occasion étant trop belle pour permettre à Jacques Anouma de revenir sur un certain nombre d’accusations proférées par Me Roger Ouégnin contre ses collaborateurs (Berthe Adou, Sory Diabaté), il a dit sa part de vérité : « en cette période de campagne, il faudrait éviter les polémiques. C’est une question de logique. On ne peut pas parler de trahison de Sory Diabaté ou de Berthe Adou envers moi à partir du moment où je ne suis pas candidat. Si je ne suis pas candidat, mes collaborateurs ont le libre choix d’aller sur la liste de leur choix. La preuve, certains n’ont pas bougé. Ils sont là. Honnêtement, je pense que le mot est un peu fort. Ils ont fait le choix de la liste de Sidy Diallo. En toute honnêteté, ils l’ont fait avec mon accord. Il faut les laisser jusqu’à la fin de leur mission. La vie continue… Sory et Berthe sont avec moi depuis longtemps. Je ne peux pas parler de trahison. Sory est avec moi depuis plus de 10 ans. Nous avons connu des moments difficiles notamment lors des élections de 1999. Il m’a toujours été fidèle. Berthe Adou, elle, est plus qu’une sœur. Sans polémique, faites en sorte qu’après samedi, nous continuons de nous parler… ». Abordant le chapitre du rendez-vous de samedi à la CAISTAB au Plateau et des risques de troubles, Jacques Anouma a répondu : « il y a une Commission électorale qui donnera ses consignes aux candidats. Il ne faudrait pas que chaque camp arrive avec 2000 personnes dans la salle. Il faut qu’il n’y ait que les délégués, les invités et les personnes accréditées dans la salle. Sinon, je crains qu’il y ait des débordements. Chacun devra faire preuve de discipline. Il faut que les choses se passent dans le fair-play. La délégation de la FIFA arrive ce soir (Ndlr, hier). Les élections auront lieu contrairement à certains bruits qu’on entend. Je n’ai pas le pouvoir de reporter l’élection. La CEI n’a pas ce pouvoir. Donc les élections se tiendront le 10 septembre ». A la question de savoir si Sory Diabaté n’a reçu aucun rond durant ses 9 ans à la FIF, Jacques Anouma a confirmé : « Aucun membre du comité exécutif de la FIF ne touche des primes en sélection. Les seuls à qui j’ai autorisé de toucher des primes, ce sont les médecins. Et le seul reste le professeur Dah Cyrille en tant que responsable du corps médical. Je peux vous assurer que Sory Diabaté ne touchait pas de primes. Les seules choses que mes collaborateurs touchent, ce sont les frais de mission au même titre que nos amis du ministère des Sports qui nous accompagnent ». Le débat est clos.
Guy-Florentin Yaméogo
