Comme il fallait s’y attendre, au regard de la solidité des arguments et de la qualité des hommes qui composent son équipe, Sidy Diallo a ravi la palme à Salif Bictogo et prend ainsi les rênes de la Maison de verre de Treichville pour quatre bonnes années. Un mandat au cours duquel il aura la lourde responsabilité de repositionner le championnat national, redorer le visage des clubs ivoiriens dans les joutes africaines et faire en sorte que les Eléphants s’adjugent un deuxième trophée continental après celui enlevé, de haute lutte, à Dakar, à la CAN 1992. En attendant cette relance de la machine, la civilité voudrait qu’on salue, à sa juste valeur, cette victoire de Sidy Diallo. Son triomphe est d’autant plus éclatant qu’il n’était pas parmi les favoris au départ. Mais, son calme et sa perspicacité lui ont permis, avec l’apport de son staff tenu de main de maître par un Sory Diabaté rompu aux affaires de la Fif, d’avoir raison de l’euphorie des adversaires qui ont manqué, par moment, de modestie et d’humilité. Bravo donc à Sidy et son équipe ! Pour autant, le clan opposé n’est pas à lapider ou à écraser. Au contraire, il aurait vraiment fallu cette confrontation pour entretenir le suspens dans cette compétition. En décidant d’aller jusqu’au bout de la bataille, Salif Bictogo a donné une forte légitimité au gagnant puisque sa victoire est très démocratique, d’autant plus qu’elle vient des urnes. Rien que pour cela, lui et ses hommes méritent des félicitations pour avoir donné force à la démocratie sportive. Pour le reste, seul le développement du football ivoirien doit compter. Pas autre chose !
A demain!
A demain!
