Écrivain de renom, le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, accorde une place de choix à la création littéraire dans sa matrice d'action. Du 5 au 10 septembre dernier, les services de son département en l'occurrence, la direction du livre avec à sa tête le Dr. Yao Kouassi, ont organisé dans la cité balnéaire de Grand-Lahou un atelier d'écriture sur le thème « Réconciliation nationale et cohésion sociale ». Cet atelier, qui a vu la participation de 20 jeunes écrivains en herbe, a été l'occasion pour le ministre Maurice Bandaman d'inviter les jeunes à faire de la création littéraire l'un des socles de la culture ivoirienne. « Il faut une émergence de grands écrivains comme Bernard. B. Dadié, Zadi Zaourou, Ahmadou Kourouma… La nouvelle Côte d'Ivoire en a sérieusement besoin. Je suis heureux que des jeunes gens s'intéressent à l'écriture » s’est-il réjoui d'entrée le ministre de la Culture et de la francophonie lors de l'ouverture de cet atelier dans la grande salle des fêtes de la Mairie de Grand-Lahou. Poursuivant, l'écrivain Maurice Bandaman a indiqué que l'atelier vise, entre autres, à favoriser la naissance d'auteurs dramatiques féminins d'origine ivoirienne, inexistant jusqu'à ce jour dans le répertoire théâtral ivoirien. « Il n'y a pas de femmes dramaturges en Côte d'Ivoire, il faut que les femmes s'y intéressent » a-t-il ajouté. C'est pourquoi, précisera le ministre Bandaman, la plupart des participants à cet atelier sont en majorité de sexe féminin. Selon le directeur du Livre Dr. Yao Kouassi, les dix meilleurs textes seront publiés dans un recueil collectif par les soins du ministère de la Culture et de la Francophonie fin avril 2012.
Moussa Keita, envoyé spécial
Moussa Keita, envoyé spécial