Le président de la République de Côte d’Ivoire était l’invité de la chaîne de télévision française, Tf1. Il a affiché un optimisme de bon aloi quant à l’état de santé actuel de son pays qui sort d’une grave crise postélectorale.
Dans quel état se trouve la Côte d’Ivoire, aujourd’hui, après la guerre civile?
La Côte d’Ivoire va mieux. Les moments difficiles sont passés, nous avons maintenant la paix. Nous sommes en période de réconciliation. Et, cela se passe bien. Nous sommes en pleine construction de l’Etat de droit. Cela m’est cher. Mais, en même temps, nous nous attelons à faire en sorte que mon programme économique soit mis en œuvre pour améliorer le quotidien des Ivoiriens. Donc ça va beaucoup mieux.
Concernant Laurent Gbagbo, où se trouve-t-il détenu? Et par qui et où devra-t-il être jugé?
Laurent Gbagbo est en résidence à Korhogo dans de bonnes conditions. Il a été inculpé. Normalement, il devrait être en prison, mais pour le respect de la dignité humaine et pour la considération que nous avons pour un ancien chef d’Etat, il vit dans une résidence bien équipée. Il sera bien sûr jugé en Côte d’Ivoire pour les crimes économiques pour lesquels il a été déjà inculpé. Il sera également jugé par la Cour pénale internationale, à notre demande, pour que le procès soit transparent.
Est-ce à dire que les exactions qui ont été commises du côté de Gbagbo et de votre côté, vous souhaité qu’elles soient jugées, même s’il s’agit de vos partisans ?
Vous savez la loi sera la même pour tous. L’impunité ne sera pas tolérée. Ceux qui devront passer devant le juge, le seront. Ils ne feront pas d’exception. Donc pour les violations des droits de l’homme, les crimes seront punis.
Pour les relations de coopération entre la Côte d’Ivoire et la France, Il y a un accroissement économique entre les deux pays ?
Beaucoup. D’abord la France nous a aidés à payer les salaires, dès le départ, sous Laurent Gbagbo. Un prêt important de près de 400 millions d’Euros. Ensuite, nous avons été privilégiés d’avoir la visite du président français à l’occasion de mon investiture. Quelques temps après, la visite du Premier ministre français. Et les investisseurs reviennent, surtout les français et je crois que la situation s’améliore de jours en jours. De toutes les façons, les relations sont excellentes et elles se renforcent davantage.
Comment vous allez consolider la relance économique de votre pays?
J’ai même déjà, avant la crise, pendant la campagne électorale, indiqué à mes compatriotes que je leur proposais un programme économique et financier d’à peu près 15 milliards d’euros. C’est ce programme que nous avons commencé à expliquer. Les financements viennent plus rapidement que nous l’avions espéré. Et, par conséquent, tous les grands travaux commenceront. Les constructions de pont, de barrages hydroélectriques, d’infrastructures qui viennent des pays voisins : les chemins de fer. La Côte d’Ivoire va connaître en 2012 un taux de croissance de 8%, 4 fois le taux de croissance de la France.
Dans l’actualité française, Robert Bourgi a accusé Jacques Chirac et Dominique Devillepin d’avoir reçu de l’argent de certains pays d’Afrique, notamment de la Côte d’Ivoire sous Laurent Gbagbo. Pouvez-vous confirmer ces allégations ?
Vous savez, j’étais dans l’opposition. Je n’avais donc pas accès à ces informations. Pour savoir si elles étaient vérifiées ou non.
Mamadou Koulibaly, président de l’Assemblée nationale a confirmé les faits.
C’est bien dommage pour la Côte d’Ivoire si cela était vrai.
Retranscrits par Sylvain Beugré
Dans quel état se trouve la Côte d’Ivoire, aujourd’hui, après la guerre civile?
La Côte d’Ivoire va mieux. Les moments difficiles sont passés, nous avons maintenant la paix. Nous sommes en période de réconciliation. Et, cela se passe bien. Nous sommes en pleine construction de l’Etat de droit. Cela m’est cher. Mais, en même temps, nous nous attelons à faire en sorte que mon programme économique soit mis en œuvre pour améliorer le quotidien des Ivoiriens. Donc ça va beaucoup mieux.
Concernant Laurent Gbagbo, où se trouve-t-il détenu? Et par qui et où devra-t-il être jugé?
Laurent Gbagbo est en résidence à Korhogo dans de bonnes conditions. Il a été inculpé. Normalement, il devrait être en prison, mais pour le respect de la dignité humaine et pour la considération que nous avons pour un ancien chef d’Etat, il vit dans une résidence bien équipée. Il sera bien sûr jugé en Côte d’Ivoire pour les crimes économiques pour lesquels il a été déjà inculpé. Il sera également jugé par la Cour pénale internationale, à notre demande, pour que le procès soit transparent.
Est-ce à dire que les exactions qui ont été commises du côté de Gbagbo et de votre côté, vous souhaité qu’elles soient jugées, même s’il s’agit de vos partisans ?
Vous savez la loi sera la même pour tous. L’impunité ne sera pas tolérée. Ceux qui devront passer devant le juge, le seront. Ils ne feront pas d’exception. Donc pour les violations des droits de l’homme, les crimes seront punis.
Pour les relations de coopération entre la Côte d’Ivoire et la France, Il y a un accroissement économique entre les deux pays ?
Beaucoup. D’abord la France nous a aidés à payer les salaires, dès le départ, sous Laurent Gbagbo. Un prêt important de près de 400 millions d’Euros. Ensuite, nous avons été privilégiés d’avoir la visite du président français à l’occasion de mon investiture. Quelques temps après, la visite du Premier ministre français. Et les investisseurs reviennent, surtout les français et je crois que la situation s’améliore de jours en jours. De toutes les façons, les relations sont excellentes et elles se renforcent davantage.
Comment vous allez consolider la relance économique de votre pays?
J’ai même déjà, avant la crise, pendant la campagne électorale, indiqué à mes compatriotes que je leur proposais un programme économique et financier d’à peu près 15 milliards d’euros. C’est ce programme que nous avons commencé à expliquer. Les financements viennent plus rapidement que nous l’avions espéré. Et, par conséquent, tous les grands travaux commenceront. Les constructions de pont, de barrages hydroélectriques, d’infrastructures qui viennent des pays voisins : les chemins de fer. La Côte d’Ivoire va connaître en 2012 un taux de croissance de 8%, 4 fois le taux de croissance de la France.
Dans l’actualité française, Robert Bourgi a accusé Jacques Chirac et Dominique Devillepin d’avoir reçu de l’argent de certains pays d’Afrique, notamment de la Côte d’Ivoire sous Laurent Gbagbo. Pouvez-vous confirmer ces allégations ?
Vous savez, j’étais dans l’opposition. Je n’avais donc pas accès à ces informations. Pour savoir si elles étaient vérifiées ou non.
Mamadou Koulibaly, président de l’Assemblée nationale a confirmé les faits.
C’est bien dommage pour la Côte d’Ivoire si cela était vrai.
Retranscrits par Sylvain Beugré