La reprise de la croissance en Côte d’Ivoire ‘’is back’’. La mission conjointe du Fonds monétaire international, de la Banque Mondiale et de la Banque africaine de développement conduite par Mme Doris Ross l’a reconnue, le mercredi 15 septembre 2011, lors d’un point de presse tenu au cabinet du ministre ivoirien de l’Economie et des Finances.
Selon le chef de délégation, Mme Doris Ross, les autorités et les services de l’institution se sont entendus sur un dispositif macroéconomique couvrant la période jusqu’à fin 2014, qui devrait faciliter la transition de la sortie de crise à une croissance soutenue. Ce dispositif pourrait bénéficier d’un concours de 390 millions de DTS (614 millions de dollars EU) au titre de la Facilité de Crédit (FEC) du FMI, sous réserve de l’approbation de la Direction et du conseil d’administration de l’institution. Le conseil d’administration pourrait examiner début novembre la demande d’appui au titre de la FEC de la Côte d’Ivoire. En attendant cette approbation, Mme Doris Ross a reconnu les efforts inlassables du Président Alassane Ouattara ainsi que ceux de l’ensemble des membres du gouvernement qui ont travaillé d’arrache-pied pour que l’économie ivoirienne ne sombre pas. «La reprise a été plus rapide que prévue, la production industrielle de juin ayant atteint 95% du niveau de l’année précédente, contre 50% en avril. L’actuelle campagne agricole devrait également être solide. (..) Les prix à la consommation qui avaient accusé une forte poussée durant la crise, sont désormais en baisse», a déclaré Mme Doris Ross, chef de la mission. Qui a noté avec satisfaction, les réformes entreprises ou en cours de réalisation dans les secteurs dits clés, notamment l’énergie, l’eau, l’électricité, les mines et le pétrole, la filière café-cacao. Même si des efforts restent à faire, Doris Ross reste convaincue que les autorités ivoiriennes demeurent soucieuses du bien-être des populations, en mettant en avant la promotion du secteur privé. Pour réaliser les objectifs fixés dans leur programme, poursuit-elle, les autorités ivoiriennes devront assurer la mise en œuvre robuste des réformes, mais aussi améliorer l’environnement sécuritaire, notamment en ce qui concerne la circulation des biens et des personnes et mener à bien les élections législatives. «Pour atteindre le point d’achèvement de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), les autorités doivent miser sur les grandes réformes, en particulier dans les filières café-cacao», a-t-elle suggéré. Pour M. Emmanuel Noubissié, chargé principal des missions à la Banque Mondiale, si ‘’le train de la croissance est meilleur que prévu, cela est dû à des anticipations, quand bien même les réformes doivent être poursuivies. En soutien aux efforts des autorités ivoiriennes, dans la mise en œuvre des réformes, Emmanuel Noubissié a annoncé l’approbation d’un fonds (150 millions de dollars au titre de soutien budgétaire et 50 millions de dollars pour le financement de l’emploi-jeunes) en faveur de la Côte d’Ivoire de la part de la Banque Mondiale, dont les administrateurs se sont réunis hier. Selon lui, ce décaissement n’est qu’une infime partie de ce que la Banque Mondiale entend apporter à la Côte d’Ivoire. Et qu’elle envisage faire plus, si les réformes sont bien appliquées. Charles Diby Koffi, ministre de l’Economie et des Finances dont le département est honoré à travers ces compliments, envisage une croissance de 9%. A condition que les réformes économiques et structurelles soient mises en œuvre.
Honoré Kouassi
Selon le chef de délégation, Mme Doris Ross, les autorités et les services de l’institution se sont entendus sur un dispositif macroéconomique couvrant la période jusqu’à fin 2014, qui devrait faciliter la transition de la sortie de crise à une croissance soutenue. Ce dispositif pourrait bénéficier d’un concours de 390 millions de DTS (614 millions de dollars EU) au titre de la Facilité de Crédit (FEC) du FMI, sous réserve de l’approbation de la Direction et du conseil d’administration de l’institution. Le conseil d’administration pourrait examiner début novembre la demande d’appui au titre de la FEC de la Côte d’Ivoire. En attendant cette approbation, Mme Doris Ross a reconnu les efforts inlassables du Président Alassane Ouattara ainsi que ceux de l’ensemble des membres du gouvernement qui ont travaillé d’arrache-pied pour que l’économie ivoirienne ne sombre pas. «La reprise a été plus rapide que prévue, la production industrielle de juin ayant atteint 95% du niveau de l’année précédente, contre 50% en avril. L’actuelle campagne agricole devrait également être solide. (..) Les prix à la consommation qui avaient accusé une forte poussée durant la crise, sont désormais en baisse», a déclaré Mme Doris Ross, chef de la mission. Qui a noté avec satisfaction, les réformes entreprises ou en cours de réalisation dans les secteurs dits clés, notamment l’énergie, l’eau, l’électricité, les mines et le pétrole, la filière café-cacao. Même si des efforts restent à faire, Doris Ross reste convaincue que les autorités ivoiriennes demeurent soucieuses du bien-être des populations, en mettant en avant la promotion du secteur privé. Pour réaliser les objectifs fixés dans leur programme, poursuit-elle, les autorités ivoiriennes devront assurer la mise en œuvre robuste des réformes, mais aussi améliorer l’environnement sécuritaire, notamment en ce qui concerne la circulation des biens et des personnes et mener à bien les élections législatives. «Pour atteindre le point d’achèvement de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), les autorités doivent miser sur les grandes réformes, en particulier dans les filières café-cacao», a-t-elle suggéré. Pour M. Emmanuel Noubissié, chargé principal des missions à la Banque Mondiale, si ‘’le train de la croissance est meilleur que prévu, cela est dû à des anticipations, quand bien même les réformes doivent être poursuivies. En soutien aux efforts des autorités ivoiriennes, dans la mise en œuvre des réformes, Emmanuel Noubissié a annoncé l’approbation d’un fonds (150 millions de dollars au titre de soutien budgétaire et 50 millions de dollars pour le financement de l’emploi-jeunes) en faveur de la Côte d’Ivoire de la part de la Banque Mondiale, dont les administrateurs se sont réunis hier. Selon lui, ce décaissement n’est qu’une infime partie de ce que la Banque Mondiale entend apporter à la Côte d’Ivoire. Et qu’elle envisage faire plus, si les réformes sont bien appliquées. Charles Diby Koffi, ministre de l’Economie et des Finances dont le département est honoré à travers ces compliments, envisage une croissance de 9%. A condition que les réformes économiques et structurelles soient mises en œuvre.
Honoré Kouassi