Le président de la République, le président Bédié et le Premier ministre ont donné le coup de pioche du démarrage des travaux de la construction du 3è pont. C’était le 7 septembre dernier. Pour les Abidjanais, c’est le début d’une aventure qu’ils pensaient ne plus vivre, tant la construction du pont Riviera-Marcory avait été maintes fois reportée. Ça sera une œuvre futuriste, longue de 1.500 m et disposant d’échangeurs à trois niveaux. Le rêve accompagne l’aventure même si le plaisir, ici comme ailleurs, s’annonce payant (700Fcfa le passage).
Cependant, il y a lieu de dépasser le côté architectural de l’œuvre en même temps que l’aspect spectaculaire et médiatique de l’événement, c’est-à-dire, son sens direct et littéral pour y déceler un sens second, qui dit quelque chose d’autre que ce qu’il montre. En clair, il s’agit du puissant symbole qui entoure cet événement et dont le décodage ouvre des portes pour comprendre la marche de la politique nationale.
Le pont n’est pas qu’une simple œuvre d’art ; il est en analogie avec tout ce qui favorise l’union des forces physiques, morales et intellectuelles, ainsi que des actions convergentes et harmonisantes. Il exprime l’attirance de deux choses ou de deux personnes. Le pont, c’est la communauté, la solidarité, celle des efforts que traduit la densité de sa matérialité. C’est pourquoi, il se meut davantage dans le domaine du tangible et du concret. Et le concret se manifeste, dans le cas d’espèce, éloquemment dans la désignation. En le nommant pont Henri Konan Bédié, le président de la République ne s’acquitte d’aucune dette à l’égard de son aîné, il se tourne élégamment vers la source, la paternité et rafraîchit bien des mémoires. Car le nom tient au lieu, à l’origine. Motivé, ce nom prend en charge les étapes de l’histoire d’un pays apaisé et livre les éléments d’une relation sincère entre deux hommes aux fonctions essentielles : l’un dans son rôle de patriarche et de fédérateur, l’autre dans l’accomplissement de sa tâche au sommet de l’Etat.
Par ailleurs, sur un plan plus général, le pont dont les travaux ont été lancés après la crise, inaugure une mise à plat des épreuves encourues et traduit toute la capacité de résistance, de mobilité et d’adaptation des Ivoiriens dans un contexte de réconciliation. Le pont facilite les contacts et le dialogue. Il est matière et symbole.
Cependant, il y a lieu de dépasser le côté architectural de l’œuvre en même temps que l’aspect spectaculaire et médiatique de l’événement, c’est-à-dire, son sens direct et littéral pour y déceler un sens second, qui dit quelque chose d’autre que ce qu’il montre. En clair, il s’agit du puissant symbole qui entoure cet événement et dont le décodage ouvre des portes pour comprendre la marche de la politique nationale.
Le pont n’est pas qu’une simple œuvre d’art ; il est en analogie avec tout ce qui favorise l’union des forces physiques, morales et intellectuelles, ainsi que des actions convergentes et harmonisantes. Il exprime l’attirance de deux choses ou de deux personnes. Le pont, c’est la communauté, la solidarité, celle des efforts que traduit la densité de sa matérialité. C’est pourquoi, il se meut davantage dans le domaine du tangible et du concret. Et le concret se manifeste, dans le cas d’espèce, éloquemment dans la désignation. En le nommant pont Henri Konan Bédié, le président de la République ne s’acquitte d’aucune dette à l’égard de son aîné, il se tourne élégamment vers la source, la paternité et rafraîchit bien des mémoires. Car le nom tient au lieu, à l’origine. Motivé, ce nom prend en charge les étapes de l’histoire d’un pays apaisé et livre les éléments d’une relation sincère entre deux hommes aux fonctions essentielles : l’un dans son rôle de patriarche et de fédérateur, l’autre dans l’accomplissement de sa tâche au sommet de l’Etat.
Par ailleurs, sur un plan plus général, le pont dont les travaux ont été lancés après la crise, inaugure une mise à plat des épreuves encourues et traduit toute la capacité de résistance, de mobilité et d’adaptation des Ivoiriens dans un contexte de réconciliation. Le pont facilite les contacts et le dialogue. Il est matière et symbole.
