Des changements vont intervenir dans le secteur des télécommunications et des services postaux pour redynamiser les services du secteur.
Le premier responsable du département des Postes et des technologies de l’information et de la communication a eu, hier, une rencontre avec la presse pour parler des ambitions du gouvernement pour son département. Le thème retenu pour le déjeuner de presse est : « Vision à moyen terme du gouvernement en matière de services postaux et TIC, et axes de développement ». Pour ce qui est de l’état des lieux, le ministre Koné Bruno a indiqué « un développement remarquable depuis la réforme de 1995 marquée par la libéralisation sectorielle du marché des Tics ». Un développement qu’il juge de mitigé au vu des lacunes en la matière. Pour faire face à la situation, le ministre, après avoir pris la pleine mesure des capacités du gouvernement, a arrêté son plan d’action qui se décline en plusieurs points. Au niveau de la Poste de Côte d’Ivoire, le gouvernement entend assurer son développement. Cela passera par la mise en place d’un nouveau code postal. L’entreprise sera ensuite engagée à assurer ses missions d’intérêt et redevenir un service apprécié des populations ivoiriennes. Au niveau structurel, l’entreprise sera restructurée, à cela il faut ajouter un plan de développement commercial, financier, et des ressources humaines de la Poste. Toutes ces mesures doivent permettre à la société de parvenir à un équilibre financier dans un délai raisonnable. Mieux, la Poste va diversifier ses activités, améliorer ses services afin de rivaliser avec la concurrence. Le ministre estime qu’avec ses 179 bureaux de postes et son important patrimoine immobilier, la Poste de Côte d’Ivoire peut redresser la barre et mettre à profit les technologies de la communication. Au niveau des Tics, le ministre annonce la réforme du cadre institutionnel réglementaire qui va tenir compte de la réalité actuelle et des textes internationaux en vigueur. Car le secteur de la téléphonie à lui seul représente 6.000 emplois directs, 700 milliards Fcfa de chiffres d’affaires dont 200 pour le budget de l’Etat. « En la matière, l’ambition du gouvernement est de voir transformer le pays, à horizon d’une décennie, en une société dont l’économie est basée sur le savoir, grâce à l’appropriation forte et durable des Tics, et à l’éclosion d’une véritable économie numérique ».
Mamadou Doumbes
Le premier responsable du département des Postes et des technologies de l’information et de la communication a eu, hier, une rencontre avec la presse pour parler des ambitions du gouvernement pour son département. Le thème retenu pour le déjeuner de presse est : « Vision à moyen terme du gouvernement en matière de services postaux et TIC, et axes de développement ». Pour ce qui est de l’état des lieux, le ministre Koné Bruno a indiqué « un développement remarquable depuis la réforme de 1995 marquée par la libéralisation sectorielle du marché des Tics ». Un développement qu’il juge de mitigé au vu des lacunes en la matière. Pour faire face à la situation, le ministre, après avoir pris la pleine mesure des capacités du gouvernement, a arrêté son plan d’action qui se décline en plusieurs points. Au niveau de la Poste de Côte d’Ivoire, le gouvernement entend assurer son développement. Cela passera par la mise en place d’un nouveau code postal. L’entreprise sera ensuite engagée à assurer ses missions d’intérêt et redevenir un service apprécié des populations ivoiriennes. Au niveau structurel, l’entreprise sera restructurée, à cela il faut ajouter un plan de développement commercial, financier, et des ressources humaines de la Poste. Toutes ces mesures doivent permettre à la société de parvenir à un équilibre financier dans un délai raisonnable. Mieux, la Poste va diversifier ses activités, améliorer ses services afin de rivaliser avec la concurrence. Le ministre estime qu’avec ses 179 bureaux de postes et son important patrimoine immobilier, la Poste de Côte d’Ivoire peut redresser la barre et mettre à profit les technologies de la communication. Au niveau des Tics, le ministre annonce la réforme du cadre institutionnel réglementaire qui va tenir compte de la réalité actuelle et des textes internationaux en vigueur. Car le secteur de la téléphonie à lui seul représente 6.000 emplois directs, 700 milliards Fcfa de chiffres d’affaires dont 200 pour le budget de l’Etat. « En la matière, l’ambition du gouvernement est de voir transformer le pays, à horizon d’une décennie, en une société dont l’économie est basée sur le savoir, grâce à l’appropriation forte et durable des Tics, et à l’éclosion d’une véritable économie numérique ».
Mamadou Doumbes
