Après, la crise, place à la diplomatie active pour repositionner la Côte d’Ivoire. Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara a pris son bâton de pèlerin pour parcourir l’Afrique et des capitales occidentales depuis son investiture. Le pays d’Houphouët-Boigny a retrouvé sa place dans le concert mondial des Nations.
La Côte d’Ivoire est désormais présente là où se décide le destin du monde.
L’une des instances les plus importantes de la diplomatie internationale, reste la tribune de l’ONU. Alassane Ouattara sera encore devant ses pairs, ce jeudi pour donner sa vision du monde tel qu’il va, mais surtout pour rassurer la communauté internationale sur sa volonté de conduire la Côte d’Ivoire sur les sentiers de la réconciliation. Ce sera lors d’une allocution solennelle, la première du genre, devant une session ordinaire de l’Assemblée générale des
Nations unies. L’Assemblée générale qui ouvre sa 66 ème session, ce mercredi, en présence de nombreux chefs d’Etats, est le principal organe de délibération des Nations Unies. Les décisions sur des sujets importants tels que la paix et la sécurité internationales, l’admission de nouveaux Membres et les questions budgétaires seront discutées. Le Thème retenu par cette session est « Le rôle de la médiation dans le règlement des litiges par des moyens pacifiques ». C’est dire que les travaux ne manqueront pas d’intérêts. En effet,
des sujets d’importance comme les crises libyenne et syrienne et la demande de
reconnaissance d’un Etat palestinien formulée par Mahmoud Abbas, ces derniers jours, meubleront cette session dont l’ouverture sera marquée par les discours de Ban Ki-Moon, Barack Obama, Medvedev, Sarkozy, Obiang ou Goodluck Jonathan. Car le président palestinien l’a encore confirmé hier: quand il prendra la parole ce vendredi à la tribune de l’ONU, ce sera pour réclamer
l’adhésion d’un nouvel Etat de Palestine. La bataille fait déjà rage dans les
couloirs de New York sur la demande d’adhésion de la Palestine à l’ONU, car
les Etats Unis se sont déclarés opposés à cette éventualité. Quel est ‘ à ce
propos, le point de vue des pays africains ? L’Afrique ira-t-elle à cette Session
ordinaire de l’Assemblée général avec une position commune ? Rien n’est sûr.
Ce qui l’est, sans aucun doute, c’est la volonté des pays africains à réclamer un
siège au moins parmi les membres permanents du Conseil de sécurité des
Nations unies. Préoccupation légitime, s’il en est. L’ordre du jour de cette
session qui clôt ses travaux en décembre en tient compte. Le Président de la
session de l’Assemblée générale de l’ONU, le qatari Nassir Abdulaziz Al-
Nasser, a inscrit au cœur de ses priorités, la résolution des conflits par le
dialogue et la négociation et la reforme des organes de l’ONU pour épouser
l’évolution de la géopolitique mondiale. Quelle place l’Afrique en particulier
devra-t-elle occuper ? Un enjeu d’importance. Le point de vue d’Alassane
Ouattara est attendu et son discours sera donc suivi de partout.
Mais, le chef de l’Etat ne se limitera pas qu’à ce discours, dans sa volonté de
repositionnement de son pays. Selon son programme, ADO qui a atterri dans
le New Jersey tard dans la nuit d’hier, en compagnie de son épouse Dominique
Ouattara, a rencontré deux heures plus tard, le président de l’Union Africaine,
Obiang Nguema. Les deux chefs d’Etat ont certainement discuté des crises qui
secouent l’Afrique. Mais, surtout de la position de l’UA à propos de la reforme
de l’ONU.
Ce mardi, le chef de l’Etat participe à une réunion de haut niveau consacrée
à la crise en Libye, avant de recevoir son homologue gabonais et le directeur
exécutif de Human rights watch. Les rencontres bilatérales du Président
Ouattara, l’amèneront à échanger avec Goodluck Jonathan, président du Nigéria
et le président du Liban dont le pays assume la présidence du Conseil de sécurité
des Nations unies. Au plan économique, le Président de la République mettra
son séjour à profit pour rencontrer des personnalités du monde diplomatique, de
la finance, des affaires et la communauté ivoirienne résidant au Etats-Unis.
Il anime ce mardi une conférence sur le thème des « défis de la reconstruction post-crise ». Mme Madeleine Albright, ancienne ambassadrice américaine aux Nations unies sera la modératrice de cette conférence qui verra la participation des autorités sierra léonaises. Demain mercredi et jeudi, le président de la république sera aux côtés de ses pairs pour l’ouverture de la 66eme session de l’Assemblée général de l’ONU et participera à des rencontres d’échanges et réceptions offertes par Ban Ki Moon et Barack Obama. Le vendredi, le chef de l’Etat sera à Washington. A la tribune du Black Caucus, l'un des caucus du Congrès des États-Unis, représentant les élus Afro-américain, l’ancien Directeur général adjoint du FMI prononce un discours lors de la Conférence sur le thème : « l’importance du rôle de la sécurité dans le développement économique ». Il sera plus tard, l’invité du World affairs briefing du NDI pour parler de « la situation et des opportunités d’affaires en Côte d’Ivoire ». Tard dans la soirée il recevra notre compatriote Thierry Tanoh, Vice-président pour Afrique sub-saharienne, l’Amérique latine et Caraïbes, et Europe de l’Ouest de Société financière internationale, qui sera suivi dans la suite de l’hôtel qui abrite le chef de l’Etat, de Monique Barbut, PDG du Fonds mondial pour l’Environnement.
Cette visite de cinq jours du chef de l’Etat, ne passe pas inaperçue au pays de l’Oncle SAM. La presse et les médias américains se bousculent actuellement aux portes du service de communication de la présidence de la république. ADO accordera de nombreux entretiens à ces medias, parmi les plus puissants du monde. Avant de regagner son pays en fin de semaine, le chef de l’Etat, comme il en a pris l’habitude, rencontre ses compatriotes, ce samedi à 16 heures locales, au Waldorf Astoria, pour leur donner les nouvelles fraiches du pays. C’est un séjour pas de tout repos qui se présente devant le chef de l’Etat. La Côte est au travail. Cela se voit à travers son chef qui donne l’exemple.
Charles Sanga
(Envoyé spécial à New York)
La Côte d’Ivoire est désormais présente là où se décide le destin du monde.
L’une des instances les plus importantes de la diplomatie internationale, reste la tribune de l’ONU. Alassane Ouattara sera encore devant ses pairs, ce jeudi pour donner sa vision du monde tel qu’il va, mais surtout pour rassurer la communauté internationale sur sa volonté de conduire la Côte d’Ivoire sur les sentiers de la réconciliation. Ce sera lors d’une allocution solennelle, la première du genre, devant une session ordinaire de l’Assemblée générale des
Nations unies. L’Assemblée générale qui ouvre sa 66 ème session, ce mercredi, en présence de nombreux chefs d’Etats, est le principal organe de délibération des Nations Unies. Les décisions sur des sujets importants tels que la paix et la sécurité internationales, l’admission de nouveaux Membres et les questions budgétaires seront discutées. Le Thème retenu par cette session est « Le rôle de la médiation dans le règlement des litiges par des moyens pacifiques ». C’est dire que les travaux ne manqueront pas d’intérêts. En effet,
des sujets d’importance comme les crises libyenne et syrienne et la demande de
reconnaissance d’un Etat palestinien formulée par Mahmoud Abbas, ces derniers jours, meubleront cette session dont l’ouverture sera marquée par les discours de Ban Ki-Moon, Barack Obama, Medvedev, Sarkozy, Obiang ou Goodluck Jonathan. Car le président palestinien l’a encore confirmé hier: quand il prendra la parole ce vendredi à la tribune de l’ONU, ce sera pour réclamer
l’adhésion d’un nouvel Etat de Palestine. La bataille fait déjà rage dans les
couloirs de New York sur la demande d’adhésion de la Palestine à l’ONU, car
les Etats Unis se sont déclarés opposés à cette éventualité. Quel est ‘ à ce
propos, le point de vue des pays africains ? L’Afrique ira-t-elle à cette Session
ordinaire de l’Assemblée général avec une position commune ? Rien n’est sûr.
Ce qui l’est, sans aucun doute, c’est la volonté des pays africains à réclamer un
siège au moins parmi les membres permanents du Conseil de sécurité des
Nations unies. Préoccupation légitime, s’il en est. L’ordre du jour de cette
session qui clôt ses travaux en décembre en tient compte. Le Président de la
session de l’Assemblée générale de l’ONU, le qatari Nassir Abdulaziz Al-
Nasser, a inscrit au cœur de ses priorités, la résolution des conflits par le
dialogue et la négociation et la reforme des organes de l’ONU pour épouser
l’évolution de la géopolitique mondiale. Quelle place l’Afrique en particulier
devra-t-elle occuper ? Un enjeu d’importance. Le point de vue d’Alassane
Ouattara est attendu et son discours sera donc suivi de partout.
Mais, le chef de l’Etat ne se limitera pas qu’à ce discours, dans sa volonté de
repositionnement de son pays. Selon son programme, ADO qui a atterri dans
le New Jersey tard dans la nuit d’hier, en compagnie de son épouse Dominique
Ouattara, a rencontré deux heures plus tard, le président de l’Union Africaine,
Obiang Nguema. Les deux chefs d’Etat ont certainement discuté des crises qui
secouent l’Afrique. Mais, surtout de la position de l’UA à propos de la reforme
de l’ONU.
Ce mardi, le chef de l’Etat participe à une réunion de haut niveau consacrée
à la crise en Libye, avant de recevoir son homologue gabonais et le directeur
exécutif de Human rights watch. Les rencontres bilatérales du Président
Ouattara, l’amèneront à échanger avec Goodluck Jonathan, président du Nigéria
et le président du Liban dont le pays assume la présidence du Conseil de sécurité
des Nations unies. Au plan économique, le Président de la République mettra
son séjour à profit pour rencontrer des personnalités du monde diplomatique, de
la finance, des affaires et la communauté ivoirienne résidant au Etats-Unis.
Il anime ce mardi une conférence sur le thème des « défis de la reconstruction post-crise ». Mme Madeleine Albright, ancienne ambassadrice américaine aux Nations unies sera la modératrice de cette conférence qui verra la participation des autorités sierra léonaises. Demain mercredi et jeudi, le président de la république sera aux côtés de ses pairs pour l’ouverture de la 66eme session de l’Assemblée général de l’ONU et participera à des rencontres d’échanges et réceptions offertes par Ban Ki Moon et Barack Obama. Le vendredi, le chef de l’Etat sera à Washington. A la tribune du Black Caucus, l'un des caucus du Congrès des États-Unis, représentant les élus Afro-américain, l’ancien Directeur général adjoint du FMI prononce un discours lors de la Conférence sur le thème : « l’importance du rôle de la sécurité dans le développement économique ». Il sera plus tard, l’invité du World affairs briefing du NDI pour parler de « la situation et des opportunités d’affaires en Côte d’Ivoire ». Tard dans la soirée il recevra notre compatriote Thierry Tanoh, Vice-président pour Afrique sub-saharienne, l’Amérique latine et Caraïbes, et Europe de l’Ouest de Société financière internationale, qui sera suivi dans la suite de l’hôtel qui abrite le chef de l’Etat, de Monique Barbut, PDG du Fonds mondial pour l’Environnement.
Cette visite de cinq jours du chef de l’Etat, ne passe pas inaperçue au pays de l’Oncle SAM. La presse et les médias américains se bousculent actuellement aux portes du service de communication de la présidence de la république. ADO accordera de nombreux entretiens à ces medias, parmi les plus puissants du monde. Avant de regagner son pays en fin de semaine, le chef de l’Etat, comme il en a pris l’habitude, rencontre ses compatriotes, ce samedi à 16 heures locales, au Waldorf Astoria, pour leur donner les nouvelles fraiches du pays. C’est un séjour pas de tout repos qui se présente devant le chef de l’Etat. La Côte est au travail. Cela se voit à travers son chef qui donne l’exemple.
Charles Sanga
(Envoyé spécial à New York)