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Société Publié le mercredi 21 septembre 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Les centres verrouillés par les organisateurs

5066 élèves prennent part à l’examen du Bac à grand tirage dans le moyen Comoé à travers 8 centres d’examen. Pour la première journée du mardi 20 septembre 2011, les épreuves se sont déroulées dans une atmosphère de sécurité totale. C’est ce qui nous a été donné de constater lors de nos passages dans les 4 centres d’examen de la commune en compagnie du préfet de région, préfet du département d’Abengourou Fadi Ouattara ainsi que le directeur régional de l’Education nationale, Okei Okei. Au lycée moderne 1, première étape de cette tournée, le professeur Blédé Logbo, président du jury, interrogé sur les prétendues fraudes organisées avec le concours de certains responsables d’établissement et enseignants, a battu en brèche ces informations. « Ce n’est pas possible de tricher au Bac dans les centres d’examen. Les portables sont interdits. Chaque année, on améliore le système. On a verrouillé le système à toutes les étapes de sorte à réduire au maximum la tricherie. S’il y a tricherie, c’est que c’est pendant la composition. Mais nous avions pris les disposions à ce niveau », a rassuré ce président du jury à l’endroit des autorités venues s’imprégner du déroulement normal des examens. A l’ensemble du corps enseignant prenant part au déroulement des compositions, il a mis en garde contre toute velléité de tricherie. « Je ne veux pas que de l’intérieur ou de l’extérieur, vous soyez impliqués dans la tricherie. On n’est pas venu pour jouer, on est venu pour faire le Bac. Si j’apprends seulement avec une petite preuve que vous aviez aidé quelqu’un à acheter le Bac, le fautif va en prison ». Au terme de la visite, le directeur régional et le préfet se sont réjouis quant à la parfaite organisation qui entoure le déroulement des épreuves. Selon eux, les conditions de transparence sont suffisamment réunies jusqu’à la fin des épreuves. Aussi, ont-ils donné des instructions fermes aux forces de l’ordre pour renforcer la sécurité dans les différents centres d’examen.
Ernest Famin, correspondant régional
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