Cette saison, trois Eléphants ont déposé leurs valises dans le championnat turc. Les raisons de ces choix sont nombreuses mais ont un même coefficient : l’argent. Reste à savoir si leur compétitivité ne prendra pas un coup.
Connaissez-vous les stars de la SüperLig (Championnat turc) ? Pas sûr. Et on vous le concède car ce championnat reste peu médiatisé. Pas tout à fait en Europe mais franchement exotique, la destination Turquie arrive toutefois en tête des mouvements ivoiriens ces derniers mois. Contrairement à leurs coéquipiers et amis qui ne jurent que par l’Angleterre, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne, la France ou même la Belgique, quelques footballeurs ivoiriens (et non des moindres) ont préféré la chaleur et la passion des stades turcs. A la surprise générale. Tour à tour, Zokora Didier dit Maestro (30 ans) a quitté le FC Seville et s’est engagé avec Trabzonspor. Jean-Jacques Gosso Gosso (28 ans) l’a suivi en pliant ses bagages de Monaco pour signer avec Ordüspor. Le dernier a rallié la Turquie a pour nom Emmanuel Eboué (28 ans). Et il défend désormais les couleurs de Galatasaray d’Istambul. N’eussent été des soucis administratifs, N’Dri Koffi Romaric, aujourd’hui prêté à l’Espanyol Barcelone, serait aussi à Trabzonspor. Ce n’est pas tout puisque Djéhoua Serge Pacôme (Antalyaspor) et l’ex-attaquant de Neüchatel Xamax en Suisse, Gohou Bi Goua qui fait partie de l’effectif de Denizlispor animent plutôt bien le football turc. Que vont chercher les footballeurs ivoiriens sur les bords de la mer noire ? Seraient-ils désormais peu inspirés ? « Je pense que si des joueurs comme Zokora Didier ou Emmanuel Eboué vont en Turquie, c’est d’abord à cause de l’argent.
L’appel de l’aventure…
et un peu d’argent
Il ne faut pas se le cacher. Les clubs turcs sont détenus par des hommes riches qui payent très bien. Ces derniers ont les moyens de faire venir n’importe quel joueur », analyse un agent de joueur FIFA qui préfère garder l’anonymat. Une chose est sûre, si la Turquie n’est pas encore un eldorado pour nos footballeurs, ce pays n’en est plus très loin. Beaucoup n’y vont pas pour admirer les merveilles du détroit du Bosphore mais pour se remplir les poches. D’autres y vont, faute de mieux. L’agent FIFA interrogé, se montre méfiant : « C’est un peu inquiétant de voir des joueurs de la trempe de Zokora ou d’Eboué aller en Turquie. Est-ce à dire qu’on n’a pas voulu d’eux dans les cinq premiers grands championnats européens ? Même si ce n’est pas infamant de jouer en Turquie, il est aussi clair qu’il n’y a vraiment pas photo entre un pensionnaire de la SüperLig et un joueur qui évolue en Espagne, en France, en Angleterre, en Italie ou en Allemagne. Si d’aventure l’exil des internationaux ivoiriens se multiplie dans des championnats de seconde zone, on peut avoir peur pour la compétitivité des Eléphants ». Et il n’a pas tort.
Guy-Florentin Yaméogo
Connaissez-vous les stars de la SüperLig (Championnat turc) ? Pas sûr. Et on vous le concède car ce championnat reste peu médiatisé. Pas tout à fait en Europe mais franchement exotique, la destination Turquie arrive toutefois en tête des mouvements ivoiriens ces derniers mois. Contrairement à leurs coéquipiers et amis qui ne jurent que par l’Angleterre, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne, la France ou même la Belgique, quelques footballeurs ivoiriens (et non des moindres) ont préféré la chaleur et la passion des stades turcs. A la surprise générale. Tour à tour, Zokora Didier dit Maestro (30 ans) a quitté le FC Seville et s’est engagé avec Trabzonspor. Jean-Jacques Gosso Gosso (28 ans) l’a suivi en pliant ses bagages de Monaco pour signer avec Ordüspor. Le dernier a rallié la Turquie a pour nom Emmanuel Eboué (28 ans). Et il défend désormais les couleurs de Galatasaray d’Istambul. N’eussent été des soucis administratifs, N’Dri Koffi Romaric, aujourd’hui prêté à l’Espanyol Barcelone, serait aussi à Trabzonspor. Ce n’est pas tout puisque Djéhoua Serge Pacôme (Antalyaspor) et l’ex-attaquant de Neüchatel Xamax en Suisse, Gohou Bi Goua qui fait partie de l’effectif de Denizlispor animent plutôt bien le football turc. Que vont chercher les footballeurs ivoiriens sur les bords de la mer noire ? Seraient-ils désormais peu inspirés ? « Je pense que si des joueurs comme Zokora Didier ou Emmanuel Eboué vont en Turquie, c’est d’abord à cause de l’argent.
L’appel de l’aventure…
et un peu d’argent
Il ne faut pas se le cacher. Les clubs turcs sont détenus par des hommes riches qui payent très bien. Ces derniers ont les moyens de faire venir n’importe quel joueur », analyse un agent de joueur FIFA qui préfère garder l’anonymat. Une chose est sûre, si la Turquie n’est pas encore un eldorado pour nos footballeurs, ce pays n’en est plus très loin. Beaucoup n’y vont pas pour admirer les merveilles du détroit du Bosphore mais pour se remplir les poches. D’autres y vont, faute de mieux. L’agent FIFA interrogé, se montre méfiant : « C’est un peu inquiétant de voir des joueurs de la trempe de Zokora ou d’Eboué aller en Turquie. Est-ce à dire qu’on n’a pas voulu d’eux dans les cinq premiers grands championnats européens ? Même si ce n’est pas infamant de jouer en Turquie, il est aussi clair qu’il n’y a vraiment pas photo entre un pensionnaire de la SüperLig et un joueur qui évolue en Espagne, en France, en Angleterre, en Italie ou en Allemagne. Si d’aventure l’exil des internationaux ivoiriens se multiplie dans des championnats de seconde zone, on peut avoir peur pour la compétitivité des Eléphants ». Et il n’a pas tort.
Guy-Florentin Yaméogo
