Si la chute de l’ex-président de la République, Laurent Gbagbo, a été un soulagement pour les Ivoiriens, elle renferme cependant de nombreuses révélations. Au nombre desquelles l’achat d’armes de guerre redoutables d’une valeur de 33 milliards de Fcfa. Pendant ce temps, la jeunesse, cette chair à canon bon marché, nourrie aux mamelles d’espoirs perdus, s’abreuvait à la source de «parlements» créés ça et là. Ainsi, dressée et gonflée à bloc contre d’autres jeunes ivoiriens diabolisés par la machine de la refondation, cette jeunesse dite patriotique était sans pitié. Elle détruisait tout sur son passage. Avec les milliards du contribuable, le régime déchu a réussi à semer tristesse et désolation au sein de nombreuses familles, marquées à jamais par le passage de cet autre ouragan au cortège funeste et macabre. Le 25 mars 2003, le 16 janvier 2011…Voici quelques dates inoubliables de ces jours de triste mémoire, où des armes achetées à hauteur de plusieurs milliards, malgré l’embargo international, ont fait leur entrée très fracassante en Côte d’Ivoire. Et pourtant ! La jeunesse, gage de tout développement, a été laissée pour compte par ces refondateurs caractérisés par une boulimie financière qui se passe de commentaire. Comment comprendre, selon leur propre slogan, « Il n’y a rien en face », que Laurent Gbagbo et ses conseillers du même acabit aient eu la diabolique idée d’acheter autant d’armes pour endeuiller la Côte d’Ivoire. Quel gâchis pour si peu ! Pour une cause pourtant perdue d’avance. Tant de milliards de F cfa, qui auraient pu servir à créer des emplois pour la jeunesse et diminuer le taux de chômage. Hélas, mille fois hélas.
D.F.
D.F.
