Le porte parole de Laurent Gbagbo, convaincu qu’il a perdu la bataille postélectorale a ouvert un autre front. Il demande à l’Onu d’ouvrir une enquête internationale qui remonterait jusqu’aux événements du 19 septembre 2002. Aujourd’hui, l’homme se tourne vers l’organisation mondiale, oubliant que le régime Gbagbo avait chassé ses représentants de Côte d’Ivoire. Il était interdit aux fonctionnaires onusiens de circuler, de prendre du carburant, de faire du shopping dans Abidjan et tout le pays. Comment après avoir chassé l’Onu, et rejeté son verdict sur les élections, on peut encore se tourner vers elle pour demander des enquêtes. Va-t-on maintenant accepter le fruit de son enquête ? Quelle inconséquence !
Coulisses Publié le jeudi 29 septembre 2011 | L’expression
La fausse note : L’inconséquence de Katinan
© L’expressionJustin Koné Katinan, Ministre du Budget du Gouvernment du Président Laurent Gbagbo