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Sport Publié le jeudi 29 septembre 2011 | L’expression

Africa sport / Après avoir signé à l’Ashante Kotoko : Blagnon, Kouakou Serges, Ban Ben bloqués à Abidjan

Les sociétaires de l’Africa sport d’Abidjan, Blagnon Goué Frédéric, Kouakou Serges Pacôme et Ban Ben Adama ne pourront pas honorer leur engament avec le club ghanéen de l’Ashante Kototko de Kumasi. Leurs contrats de deux ans signés, chacun, en faveur des Porc-et pics de Kumasi est voué à l’échec. Le nouveau comité exécutif de l’Africa sport que dirige Koné Cheick Oumar n’a pas jugé opportun de laisser ces trois éléments partir au Ghana au moment où le club est engagé en super division. C’est en juillet 2010 que ces athlètes verts et rouges ont posé leur signature au bas des contrats à eux proposés par les dirigeants ghanéens. C’était à la faveur d’un tournoi amical auquel l’Africa avait pris part au Ghana. Ces trois joueurs ayant ébloui les dirigeants ashantis, ils n’ont pas hésité à les faire signer. Mais faut-il le souligner, ces contrats ont été élaborés sous Eric Tiacoh qui assurait l’intérim de Kuyo Téa. Mais les données ont changé à l’Africa. Les décideurs aussi.

Conséquence, les décisions prises sous « l’ancien régime » ne sont pas forcément applicables. De source digne de foi, le montant des transferts proposé par l’Ashante Kotoko n’a pas rencontré l’assentiment des nouveaux dirigeants de l’Africa. La chose n’est pas prise de cette façon dans la maison verte. « L’Africa à besoin de tous ses éléments pour la super division, ce n’est pas pour l’argent que le président a décidé de les maintenir au club. C’est plutôt dans leur intérêt et dans celui du club. Le président a commis Alexis Vagba pour éplucher les dossiers du club. Et dans le dossier que lui a transmis Eric Tiacoh concernant le transfert de ces joueurs, il y avait trop de flou. C’est pourquoi il a préféré qu’ils restent en attendant de meilleures offres », explique un membre de la direction du club. Cette décision va-t-elle faire plaisir aux concernés ? Une chose est certaine, c’est le président Koné Cheick qui a le dernier mot.

Tibet Kipré
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