Les communes d’Abobo et de Yopougon, le moins qu’on puisse dire, ont payé un lourd tribut à la crise post-électorale. Les enfants, populations vulnérables, ont été affectés par les bruits assourdissants d’armes lourdes. Leur environnement n’est pas en reste. C’est fort de ce triste constat que la Fondation Orange Côte d’Ivoire Télécom et le Rotary club Abidjan Golf ont décidé d’exprimer leur solidarité. Dans ce cadre, la Fondation s’est engagée auprès du Rotary club Abidjan Golf, dans la prise en charge psychologique des élèves des groupes scolaires Epp Banco, à Abobo et Epp Plateau, à Yopougon. Ce projet vise également à réhabiliter et à équiper ces écoles. C’est ce qui ressort de la conférence de presse conjointe animée par Mme Henriette Gomis-Billon, Secrétaire générale de ladite Fondation, Pr. Delafosse Joseph, coordinateur du programme nationale de la santé mentale à l’Institut de la santé publique et Daniel Martre, président du Rotary club Abidjan Golf. Pour ce faire, un chèque de 37 millions de Fcfa, acompte des 75 millions Fcfa que devra coûter ce projet. Toutes choses qui réjouissent M. Martre pour qui, cette action entre parfaitement dans le moule des activités de sa structure. « Le Rotary, a-t-il fait savoir, agit dans les domaines de l’accès à l’eau potable, de l’éducation, de la santé, de la lutte contre la pauvreté et de la recherche de la paix ». La Fondation, a expliqué pour sa part, Mme Billon, a engagé plus de 75 millions de Fcfa pour la réalisation de ce projet. Ce financement a-t-elle poursuivi permettra de prendre en compte d’une part la thérapie et d’autre part la réhabilitation et l’équipement des écoles. Parce que, dira-t-elle, la santé physique mais également mentale sont des besoins fondamentaux pour l’éducation de la jeunesse ivoirienne. Le volet psychologique a été l’affaire du Pr. Delafosse qui a justifié le choix des dessins pour permettre aux tout-petits d’extérioriser ce qu’ils ont vécu lors de la crise post-électorale. La projection d’un film documentaire a permis à l’auditoire de se rendre compte de l’état de dégradation avancée de ces écoles, où des impactes de balles sont encores visibles.
Carmen Amoin (carmenamoin@yahoo.fr)
Carmen Amoin (carmenamoin@yahoo.fr)