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Politique Publié le lundi 3 octobre 2011 | Le Patriote

Cérémonie de réconciliation au Palais de la Culture/ Dominique Ouattara aux femmes Baoulé de Côte d’Ivoire : “Soyez les ambassadrices de la réconciliation nationale”

© Le Patriote Par Zamblé
Activités de la première Dame: Mme Dominique Ouattara avec les femmes du Grand-centre pour la réconciliation nationale
Samedi 1er octobre 2011. Abidjan. Palais de la culture de Treichville
Une communion parfaite et totale. C’est ce qui a été donné de voir à tous ceux qui ont fait le déplacement samedi dernier, au Palais de la Culture. La salle Anoumabo, à l’occasion de la cérémonie de réconciliation des femmes Baoulé de Côte d’Ivoire, a refusé du monde. Vêtues de leurs plus beaux habits, style traditionnel pour certaines et modernes pour d’autres, les femmes du grand Centre ont rivalisé de coquetterie pour marquer du sceau du mémorable, la cérémonie haut en couleurs, qu’elles ont organisée pour magnifier la réconciliation nationale. En parfaite symbiose avec leur marraine Mme Dominique Ouattara, Première dame de Côte d’Ivoire, les femmes venues de la savane baoulé ont dansé et chanté pour célébrer et louer la paix retrouvée en Côte d’Ivoire après la grave crise post-électorale. Les pas de danse esquissés par la « Blanche colombe », sous les ovations et les regards à la fois ravis et étonnés de l’assistance, vers la fin de la cérémonie sonnaient comme un signe prometteur plein d’espoir et d’espérance pour, non seulement, ces braves femmes venues nombreuses à cette cérémonie, mais aussi pour la Nation ivoirienne toute entière. Car Dominique Ouattara, marraine comblée de cette belle fête, reste convaincue d’une chose. « Si les femmes veulent aller à la réconciliation, les hommes suivront. Car ce que femme veut, Dieu veut », rappelle-t-elle quelques mois après l’avoir annoncé lors de la célébration de la fête des mères. « Soyez les ambassadrices de la réconciliation nationale dans notre pays », lance-t-elle à ses sœurs du Centre de la Côte d’Ivoire qui ont fait l’honneur de la choisir comme marraine de leur cérémonie. C’est donc à juste titre toujours dans le même esprit, qu’elle envoie ses filleules en mission : « Je vous invite donc à aller partout aux quatre coins du pays pour partager votre expérience en matière de réconciliation avec nos sœurs. Parlez-leur, vous qui êtes les filles de feu Félix Houphouët-Boigny, notre président, l’apôtre de la paix, lui qui disait à juste titre que « dans la recherche de la paix, de la vraie paix, de la paix juste et durable, on ne doit pas hésiter un seul instant à recourir, avec obstination, au dialogue ». La Première dame a également exprimé sa foi aux femmes de toute la Côte d’ivoire dans cette vaste entreprise de réconciliation nationale. « J’ai foi que toutes ensemble, nous pourrons arriver à une réconciliation sincère et éternelle », soutient-elle. En ce qui concerne la solidarité dont font preuve les membres de l’association des femmes Baoulé de Côte d’ivoire, Mme Dominique Ouattara, en femme d’affaires avisée et avertie, encourage ses filleules à persévérer dans cette voie pour pouvoir se prendre en charge. « Parce que vous êtes engagées à prendre un nouveau départ, fondé sur le pardon et la solidarité, vous êtes arrivées à mettre sur pied votre caisse d’épargne et de crédits qui vous permet de réaliser des activités génératrices de revenues et d’être plus autonomes », a-t-elle indiqué. Avant de formuler ce vœu : « Lutter contre la féminisation de la pauvreté doit être le combat de toutes les femmes. C’est mon combat ». Avant la première dame, Mme Kouadio Akissi Clémentine, présidente des femmes Baoulé de Côte d’ivoire, a loué le sens élevé du couple Ouattara pour la dignité humaine et pour son amour pour la Côte d’ivoire. Elle s’est réjouie du fait que Mme Dominique Ouattara et son époux, le président de la République, se sont juré de faire du bonheur des autres, leur bonheur. Mme Kouadio a rappelé que son association encadre environ 8000 femmes et a mis en place une micro-finance pour aider ses adhérentes. Elle a révélé que l’association envisage, également, de créer un centre de protection de la petite enfance à Abobo. Elle a, dans le cadre de la réconciliation nationale, invité ses sœurs du Centre au pardon mutuel nécessaire pour le retour à la paix sans laquelle on ne peut rien entreprendre. Quant à Mme Goudou Coffi Raymonde, ministre de la Famille, de la Femme et l’Enfant, elle s’est réjouie de constater que toutes les femmes de Côte d’Ivoire aiment le président Alassane Ouattara. Elle a, pour terminer, remis aux femmes du grand Centre la somme de 3 millions, don des cadres et élus du grand Centre et celle de 15 millions accordées par la Première dame à l’association.
Jean-Claude Coulibaly
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