Il y avait du beau monde, hier matin, au centre Mathieu Ray de Koumassi. La raison ? Il abritait la cérémonie officielle du lancement de la 6ème Semaine nationale de lutte contre le sida. L`événement s`articule autour du thème, « Mobilisons-nous pour éliminer la transmission du VIH de la Mère à l`Enfant ». Pour l`occasion, Mme Dominique Ouattara, Première Dame de Côte d`Ivoire, a tenu à effectuer le déplacement. D`entrée, elle a réitéré son engagement à lutter contre la pandémie du VIH/SIDA. Pour Mme Ouattara, il est impensable de rester « sans nous battre », quand, fera t-elle remarquer, « nos enfants, ceux-là même qui sont nos sources de bonheur et de fierté, sont les innocentes victimes d`une pandémie à laquelle nous pouvons faire face ». C`est pourquoi, a exhorté le présidente-fondatrice de Children Of Africa, « là où nous ne pouvons pas accepter un seul enfant infecté, nous ne devons pas rester passifs devant ces milliers d`autres qui risquent d`être exposés à la maladie si nous n`agissons pas». Avant de marteler : « Contre la transmission du VIH de la mère à l`enfant, agissons ! Agissons aujourd`hui, pour une enfance sans VIH, une enfance épanouie, gage de la vitalité de nos nations, et d`un développement durable. »
S`adressant particulièrement aux femmes de Côte d`Ivoire, la Première Dame a rappelé que la féminisation de la pandémie est de plus en plus inquiétante dans notre pays. Ensuite, elle les a invitées à se mobiliser pour constituer un bouclier efficace contre la propagation du virus, en allant en consultations prénatales et en suivant les conseils des équipes médicales. « Ensemble, relevons le défi d`atteindre, un taux de 100% de fréquentation des services de santé cette année », a-t-elle insisté. Cela passe, à ses yeux, par la scolarisation des femmes, afin qu`elles soient de meilleurs remparts contre la transmission de la maladie à leurs enfants. Et aussi une forte implication des hommes, pour conseiller leurs femmes et les accompagner dans les actions de dépistage de la maladie. Enfin, Mme Ouattara a conseillé aux malades du VIH/Sida de ne pas céder au découragement. « Aujourd`hui, nous sommes tous engagés pour faire échec à la maladie et ensemble, nous la vaincrons », a-t-elle professé. Peu avant, le Pr N`Dri Yoman Thérèse, ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida avait souligné que l`élimination radicale de la transmission du VIH de la mère à l`enfant était possible si « nos conjoints acceptent d`accompagner les femmes aux consultations prénatales ». Notons que la Première Dame a offert des kits alimentaires pour un montant de 15 millions de FCFA à des personnes souffrantes du VIH/Sida.
Y. Sangaré
S`adressant particulièrement aux femmes de Côte d`Ivoire, la Première Dame a rappelé que la féminisation de la pandémie est de plus en plus inquiétante dans notre pays. Ensuite, elle les a invitées à se mobiliser pour constituer un bouclier efficace contre la propagation du virus, en allant en consultations prénatales et en suivant les conseils des équipes médicales. « Ensemble, relevons le défi d`atteindre, un taux de 100% de fréquentation des services de santé cette année », a-t-elle insisté. Cela passe, à ses yeux, par la scolarisation des femmes, afin qu`elles soient de meilleurs remparts contre la transmission de la maladie à leurs enfants. Et aussi une forte implication des hommes, pour conseiller leurs femmes et les accompagner dans les actions de dépistage de la maladie. Enfin, Mme Ouattara a conseillé aux malades du VIH/Sida de ne pas céder au découragement. « Aujourd`hui, nous sommes tous engagés pour faire échec à la maladie et ensemble, nous la vaincrons », a-t-elle professé. Peu avant, le Pr N`Dri Yoman Thérèse, ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida avait souligné que l`élimination radicale de la transmission du VIH de la mère à l`enfant était possible si « nos conjoints acceptent d`accompagner les femmes aux consultations prénatales ». Notons que la Première Dame a offert des kits alimentaires pour un montant de 15 millions de FCFA à des personnes souffrantes du VIH/Sida.
Y. Sangaré
