Le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida a organisé hier mardi 4 octobre 2011 à Koumassi, la 6ème Semaine nationale de lutte contre le sida. A cette occasion, la Première dame, Mme Dominique Ouattara, a livré un important message sur la transmission mère-enfant.
Ses propos sont d’abord allés à l’endroit des personnes infectées. « Chers frères et sœurs, il fut un temps où les malades du VIH étaient stigmatisés et abandonnés de leurs proches. Ce temps, il est derrière nous. Ne vous laissez pas aller au découragement », a indiqué la Première dame. Mme Ouattara a rappelé que la pandémie du VIH/SIDA est un fléau contre lequel elle s’investit tout particulièrement. Les personnes qu’elle ronge, les familles qu’elle brise et les nations qu’elle fragilise sont autant de facteurs qui ont milité en faveur de son engagement dans la lutte pour son éradication. «Pourrions-nous baisser les bras, quand les statistiques, elles, ne baissent pas ? Comment pourrions-nous rester sans nous battre, quand nos enfants, ceux-là mêmes qui sont nos sources de bonheur et de fierté, sont les innocentes victimes d’une pandémie à laquelle nous pouvons faire face. Là où nous ne pouvons accepter l’infection d’un seul enfant, nous ne devons pas rester passifs devant ces milliers d’autres qui risquent d’être exposés à la maladie si nous n’agissons pas », a-t-elle souligné. C’est pourquoi, elle a demandé d’agir contre la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Mme Ouattara dit se réjouir de la tenue de cette 6ème Semaine nationale de lutte contre le Sida et plus particulièrement du choix du thème qui retient leur attention cette année à savoir : «mobilisons-nous, pour l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant». Pour elle, c’est l’implication personnelle et sans réserve de chaque membre de la société, qui fera la différence. Et de déplorer que la féminisation de la pandémie est de plus en plus inquiétante dans le pays, quand plus grave, les femmes, sont un vecteur de la transmission de la maladie à leurs bébés. « Pour autant, nous ne devons pas accepter cette situation comme une fatalité. Nous pouvons constituer un bouclier efficace contre la propagation du virus, en allant en consultations prénatales et en suivant les conseils des équipes médicales », a-t-elle conseillé. Afin de relever le défi d’un taux de 100% de fréquentation des services de santé cette année, un facteur essentiel auquel elle accorde aussi un grand intérêt, est la scolarisation des femmes. Elle a assuré que son époux le Président Alassane Ouattara prête une attention toute particulière à cette question et est disposé à mettre en place tous les instruments juridiques et institutionnels nécessaires, pour faire de la lutte contre le VIH en Côte d’Ivoire une réussite.
Olivier Guédé
Ses propos sont d’abord allés à l’endroit des personnes infectées. « Chers frères et sœurs, il fut un temps où les malades du VIH étaient stigmatisés et abandonnés de leurs proches. Ce temps, il est derrière nous. Ne vous laissez pas aller au découragement », a indiqué la Première dame. Mme Ouattara a rappelé que la pandémie du VIH/SIDA est un fléau contre lequel elle s’investit tout particulièrement. Les personnes qu’elle ronge, les familles qu’elle brise et les nations qu’elle fragilise sont autant de facteurs qui ont milité en faveur de son engagement dans la lutte pour son éradication. «Pourrions-nous baisser les bras, quand les statistiques, elles, ne baissent pas ? Comment pourrions-nous rester sans nous battre, quand nos enfants, ceux-là mêmes qui sont nos sources de bonheur et de fierté, sont les innocentes victimes d’une pandémie à laquelle nous pouvons faire face. Là où nous ne pouvons accepter l’infection d’un seul enfant, nous ne devons pas rester passifs devant ces milliers d’autres qui risquent d’être exposés à la maladie si nous n’agissons pas », a-t-elle souligné. C’est pourquoi, elle a demandé d’agir contre la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Mme Ouattara dit se réjouir de la tenue de cette 6ème Semaine nationale de lutte contre le Sida et plus particulièrement du choix du thème qui retient leur attention cette année à savoir : «mobilisons-nous, pour l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant». Pour elle, c’est l’implication personnelle et sans réserve de chaque membre de la société, qui fera la différence. Et de déplorer que la féminisation de la pandémie est de plus en plus inquiétante dans le pays, quand plus grave, les femmes, sont un vecteur de la transmission de la maladie à leurs bébés. « Pour autant, nous ne devons pas accepter cette situation comme une fatalité. Nous pouvons constituer un bouclier efficace contre la propagation du virus, en allant en consultations prénatales et en suivant les conseils des équipes médicales », a-t-elle conseillé. Afin de relever le défi d’un taux de 100% de fréquentation des services de santé cette année, un facteur essentiel auquel elle accorde aussi un grand intérêt, est la scolarisation des femmes. Elle a assuré que son époux le Président Alassane Ouattara prête une attention toute particulière à cette question et est disposé à mettre en place tous les instruments juridiques et institutionnels nécessaires, pour faire de la lutte contre le VIH en Côte d’Ivoire une réussite.
Olivier Guédé