Le département de Toulépleu, l’un des plus touchés par la crise post-électorale, se remet difficilement de ses blessures.
«Un visage triste ». Mabri Toikeusse n’exagère aucunément lorsqu’il dépeint, ainsi, le spectacle qu’offre le département de Toulépleu. Le ministre du Plan et du développement échangeait, dimanche dernier, à la préfecture de la ville, avec la population à qui il a annoncé l’arrivée du président de la République le 14 octobre prochain. La première image qui frappe le nouveau venu à Toulépleu, c’est le nombre important d’habitations calcinées. Conséquence du refus à la différence politique. Par exemple, dans la sous-préfecture de Méo, village de l’ex-secrétaire général du gouvernement, Félix Tiéhoulou, un responsable local du Rassemblement des républicains (Rdr) a été ligoté et bastonné, selon des membres du parti à la case. Sa maison a également été incendiée. Comme lui, plusieurs personnes proches de l’actuel pouvoir ont perdu leurs maisons. Lorsque la roue a tourné, la loi du Talion a été appliquée. La résidence de Félix Tiéhoulou n’est plus qu’une ruine.
A Toulépleu et dans ses sous-préfectures, la broussaille se la dispute avec les habitants. A Péhé, le préfet Diarra Abdoul Karim n’a pas manqué d’interpeller la population sur cette situation : il a servi dans cette localité en tant que sous-préfet. L’eau courante est un luxe dans le département où les coupures sont régulières. Idem pour le courant. Le téléphone fixe est hors service. Et, à l’exception d’une seule, les sociétés de téléphonie mobile sont sur la messagerie. Les services de la présidence auront fort à faire à l’occasion de la visite officielle d’Alassane Ouattara.
Le département qui s’était vidé à cause de la crise post-électorale, selon les habitants, se remplit progressivement. A en croire les autorités administratives, certaines sous-préfectures dans lesquelles il n’y avait presque plus personne sont à nouveau peuplées à plus de la moitié. La situation sécuritaire est stable grâce aux actions des forces républicaines dirigées par Sangaré Aboubakar. Ce dernier envoie même ses hommes convaincre ceux qui ont trouvé refuge dans la forêt de revenir, confie une dame qui a regagné la ville suite à cette démarche.
Bamba K. Inza, envoyé spécial à Toulépleu
«Un visage triste ». Mabri Toikeusse n’exagère aucunément lorsqu’il dépeint, ainsi, le spectacle qu’offre le département de Toulépleu. Le ministre du Plan et du développement échangeait, dimanche dernier, à la préfecture de la ville, avec la population à qui il a annoncé l’arrivée du président de la République le 14 octobre prochain. La première image qui frappe le nouveau venu à Toulépleu, c’est le nombre important d’habitations calcinées. Conséquence du refus à la différence politique. Par exemple, dans la sous-préfecture de Méo, village de l’ex-secrétaire général du gouvernement, Félix Tiéhoulou, un responsable local du Rassemblement des républicains (Rdr) a été ligoté et bastonné, selon des membres du parti à la case. Sa maison a également été incendiée. Comme lui, plusieurs personnes proches de l’actuel pouvoir ont perdu leurs maisons. Lorsque la roue a tourné, la loi du Talion a été appliquée. La résidence de Félix Tiéhoulou n’est plus qu’une ruine.
A Toulépleu et dans ses sous-préfectures, la broussaille se la dispute avec les habitants. A Péhé, le préfet Diarra Abdoul Karim n’a pas manqué d’interpeller la population sur cette situation : il a servi dans cette localité en tant que sous-préfet. L’eau courante est un luxe dans le département où les coupures sont régulières. Idem pour le courant. Le téléphone fixe est hors service. Et, à l’exception d’une seule, les sociétés de téléphonie mobile sont sur la messagerie. Les services de la présidence auront fort à faire à l’occasion de la visite officielle d’Alassane Ouattara.
Le département qui s’était vidé à cause de la crise post-électorale, selon les habitants, se remplit progressivement. A en croire les autorités administratives, certaines sous-préfectures dans lesquelles il n’y avait presque plus personne sont à nouveau peuplées à plus de la moitié. La situation sécuritaire est stable grâce aux actions des forces républicaines dirigées par Sangaré Aboubakar. Ce dernier envoie même ses hommes convaincre ceux qui ont trouvé refuge dans la forêt de revenir, confie une dame qui a regagné la ville suite à cette démarche.
Bamba K. Inza, envoyé spécial à Toulépleu