Alassane Ouattara ne sera pas dans l’Ouest le 13 octobre prochain. La visite d’Etat qu’il y projetait est reportée à une date ultérieure. Selon Albert Mabri Toikeusse, vice-président du comité d’organisation, il s’agit pour les organisateurs de se donner le temps de mieux organiser la tournée. « Le comité d’organisation a pris la décision de proposer au président de la République de lui donner un peu plus de temps pour organiser cette première visite d’Etat que nous devons réussir à tous les coups. Nous avons besoin de temps notamment pour que les commissions mènent leurs activités sur le terrain. Nous avons besoin de temps pour que le programme présidentiel d’urgence dont les Ivoiriens connaissent un peu le montant, 45 milliards dont une partie à la région de l’Ouest, pour que le Cci ait le temps d’achever les travaux qui viennent d’être engagés », a justifié Mabri Toikeusse. Qui a expliqué que le report permettra également à la commission chargée de la mobilisation de mieux faire passer le message. A l’en croire, la nouvelle date sera publiée une fois que le président aura présenté « ses contraintes de calendrier ». Après le conseil des ministres qui s’est tenu dans la matinée, le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, avait annoncé la probabilité du report de la tournée.
Le conseil a également fait le point de la gratuité des soins dans les établissements publics. Bruno Koné a regretté que cette décision gouvernementale ne soit pas appliquée partout sur le terrain. « Jusqu’à nouvel ordre, le président de la République a décidé de la gratuité des soins », a soutenu le porte-parole du gouvernement. « Ceux qui continuent à faire payer ou ceux qui refusent les soins aux malades risquent de subir des sanctions », a-t-il prévenu. Sur le plan sécuritaire, les ministres à charge de la question ont pris un arrêté interministériel qui réglemente les contrôles aux barrages et les perquisitions dans les domiciles afin d’éviter les abus. La semaine prochaine, se tiendra un séminaire gouvernemental pour analyser les cent jours d’Alassane Ouattara.
Bamba K. Inza
Le conseil a également fait le point de la gratuité des soins dans les établissements publics. Bruno Koné a regretté que cette décision gouvernementale ne soit pas appliquée partout sur le terrain. « Jusqu’à nouvel ordre, le président de la République a décidé de la gratuité des soins », a soutenu le porte-parole du gouvernement. « Ceux qui continuent à faire payer ou ceux qui refusent les soins aux malades risquent de subir des sanctions », a-t-il prévenu. Sur le plan sécuritaire, les ministres à charge de la question ont pris un arrêté interministériel qui réglemente les contrôles aux barrages et les perquisitions dans les domiciles afin d’éviter les abus. La semaine prochaine, se tiendra un séminaire gouvernemental pour analyser les cent jours d’Alassane Ouattara.
Bamba K. Inza