La visite du président ivoirien Alassane Ouattara prévue mi-octobre dans l'ouest du pays, meurtri par la récente crise post-électorale, a été reportée "de quelques semaines" pour des raisons d'organisation, a annoncé jeudi le gouvernement.
"La visite est reportée de quelques semaines" afin de "mieux l'organiser", a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné.
"Cette région a été profondément troublée. Il faut mettre des routes en état, des infrastructures sociales en état, il y a un certain nombre de choses à faire pour que cette visite joue complètement son rôle", a-t-il expliqué.
Il s'agit de "faire sécher les larmes, d'amener à la réconciliation" et cela ne peut se faire "à un moment où les esprits ne sont pas complètement apaisés", a ajouté M. Koné.
Le chef de l'Etat devait effectuer du 13 au 15 octobre dans l'ouest sa première visite dans l'intérieur du pays.
Frontalier du Liberia, l'ouest fut le théâtre des pires tueries de la crise de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts, dont un millier dans la région selon l'ONU.
En proie depuis des années à de vives tensions interethniques et des problèmes fonciers, la zone reste frappée par l'insécurité. Vingt-trois personnes ont été tuées le 18 septembre dans une attaque contre un village, attribuée par les autorités à des "mercenaires libériens".
L'ouest compte encore quelque 170.000 personnes déplacées par les combats, d'après les Nations unies.
"La visite est reportée de quelques semaines" afin de "mieux l'organiser", a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné.
"Cette région a été profondément troublée. Il faut mettre des routes en état, des infrastructures sociales en état, il y a un certain nombre de choses à faire pour que cette visite joue complètement son rôle", a-t-il expliqué.
Il s'agit de "faire sécher les larmes, d'amener à la réconciliation" et cela ne peut se faire "à un moment où les esprits ne sont pas complètement apaisés", a ajouté M. Koné.
Le chef de l'Etat devait effectuer du 13 au 15 octobre dans l'ouest sa première visite dans l'intérieur du pays.
Frontalier du Liberia, l'ouest fut le théâtre des pires tueries de la crise de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts, dont un millier dans la région selon l'ONU.
En proie depuis des années à de vives tensions interethniques et des problèmes fonciers, la zone reste frappée par l'insécurité. Vingt-trois personnes ont été tuées le 18 septembre dans une attaque contre un village, attribuée par les autorités à des "mercenaires libériens".
L'ouest compte encore quelque 170.000 personnes déplacées par les combats, d'après les Nations unies.