Le prix Nobel de la paix 2011 a été conjointement attribué, vendredi 7 octobre, à trois femmes : Ellen Johnson Sirleaf, présidente du Liberia, Leymah Gbowee, elle aussi libérienne, et à la Yéménite Tawakkul Karman pour leur lutte non violente pour la sécurité et les droits des femmes.
Ellen Johnson Sirleaf est la première femme à avoir été élue présidente d'un Etat africain. Sa compatriote Leymah Gbowee est récompensée pour son travail de mobilisation et d'organisation des femmes de toutes ethnies et de toutes religions pour mettre fin à la guerre civile et garantir la participation des femmes aux élections.
Avec la Yéménite Tawakkul Karman, le comité Nobel distingue une femme qui a œuvré pour la paix, la démocratie et les droits des femmes avant et pendant le "printemps arabe". Le comité Nobel espère que le prix décerné à ces trois femmes "contribuera à mettre fin à la répression dont les femmes sont toujours victimes dans de nombreux pays et à exprimer le grand potentiel que les femmes peuvent représenter pour la paix et la démocratie".
Ellen Johnson Sirleaf, 72 ans, qui briguera un second mandat lors de la présidentielle du 11 octobre au Liberia, est entrée dans l'histoire en devenant en 2005 la première femme élue chef de l'Etat sur le continent africain, à la tête d'un pays de quatre millions d'habitants traumatisé par des guerres civiles qui, de 1989 à 2003, ont fait quelque 250 000 morts, détruit ses infrastructures et son économie.
Ellen Johnson Sirleaf est la première femme à avoir été élue présidente d'un Etat africain. Sa compatriote Leymah Gbowee est récompensée pour son travail de mobilisation et d'organisation des femmes de toutes ethnies et de toutes religions pour mettre fin à la guerre civile et garantir la participation des femmes aux élections.
Avec la Yéménite Tawakkul Karman, le comité Nobel distingue une femme qui a œuvré pour la paix, la démocratie et les droits des femmes avant et pendant le "printemps arabe". Le comité Nobel espère que le prix décerné à ces trois femmes "contribuera à mettre fin à la répression dont les femmes sont toujours victimes dans de nombreux pays et à exprimer le grand potentiel que les femmes peuvent représenter pour la paix et la démocratie".
Ellen Johnson Sirleaf, 72 ans, qui briguera un second mandat lors de la présidentielle du 11 octobre au Liberia, est entrée dans l'histoire en devenant en 2005 la première femme élue chef de l'Etat sur le continent africain, à la tête d'un pays de quatre millions d'habitants traumatisé par des guerres civiles qui, de 1989 à 2003, ont fait quelque 250 000 morts, détruit ses infrastructures et son économie.