En marge du Forum des Premières Dames d’Afrique de l’Ouest et du Centre, Madame Dominique Ouattara a rencontré, le vendredi 07 octobre 2011, au Radisson Blu hôtel de Bamako, les Ivoiriens vivant au Mali. Lors des échanges, la Première Dame a invité ses sœurs à mettre un terme à leur exil. Puis elle a offert 6 millions Fcfa à ses concitoyennes en présence de Madame Raymonde Goudou Coffie, Ministre de la Famille de la Femme et de l’Enfant et de SEM Samuel Ouattara, ambassadeur de Côte d’Ivoire au Mali. Nous vous proposons l’intégralité de son discours.
Je vous remercie de cet accueil magnifique et chaleureux. Je me sens bien avec vous chères sœurs. J’ai l’impression de venir vraiment en terre amie. Et je sais que vous aimez tous vraiment le président Alassane Ouattara à travers votre accueil, vos gestes et vos paroles. Mon époux Alassane Ouattara vous embrasse chaleureusement chères sœurs. Je l’ai eu tout à l’heure et il m’a dit de vous dire bien de choses. Je suis venue à l’invitation de ma sœur la Première Dame du Mali, Madame Lobbo Traoré Touré pour participer à la lutte pour la réduction du taux de la mortalité maternelle et néo-natale. C’est un sujet important. Il me tient à cœur parce que comme vous le savez, je me soucie particulièrement du bien-être des enfants et de leurs mamans. Vous savez, ce sujet était important parce que nous avons avec mes autres sœurs Premières Dames pu traiter de ce qui nous intéressent. C’est-à-dire de savoir pourquoi nos sœurs meurent à l’accouchement. Et nous avons vu qu’il y avait plusieurs raisons. Il y a des raisons médicales d’abord parce qu’il n y avait pas d’environnement médical propice qui leur permette parfois d’accoucher dans de meilleures conditions. Il y a des problèmes de moyens. Il y a également des problèmes d’éducation parce qu’on s’est rendu compte que lorsque les femmes sont moins éduquées, elles arrivent moins à comprendre la protection et la contraception. Ces insuffisances de formation peuvent être source de problèmes. Donc, les travaux étaient extrêmement intéressants. Et nous avons fait du très bon travail. Nous avons aussi émis des recommandations que vous verrez certainement dans la presse. Et je voulais vous dire que c’était une très bonne chose. Je voudrais dire aussi que pour le cas de la Côte d’Ivoire, vous savez que le Président Alassane Ouattara veut que l’accouchement des femmes soit gratuit. Donc, cette politique est en train d’être mise en place. Et également que les soins et les médicaments en Côte d’Ivoire soient gratuits. Et ça, ce sera une avancée formidable pour notre pays. Ce serait merveilleux si nous réussissons ce pari. Ce sera comme autrefois au temps du Président Félix Houphouët-Boigny où les soins et les médicaments étaient gratuits. Je voudrais vous féliciter chères sœurs pour votre dynamisme et votre courage. Vous êtes extraordinaires. Vous êtes venues pour la plupart pendant la crise parce que vous deviez subvenir aux besoins de vos familles et de vos foyers. Et vous vous battez tous les jours. Vous vous battez chacune dans son domaine. Et c’est extraordinaire. Je vous félicite. Je voulais vous dire comme l’a dit Madame la ministre de la Famille de la Femme et de l’Enfant, Raymonde Goudou Coffie que le moment est venu que vous rentriez au pays. Je sais que vous êtes bien accueillies au Mali. Vous êtes dans un pays ami. Un pays frère. Vous êtes ici comme en Côte d’Ivoire. Mais, nous avons vraiment besoin de vous chères sœurs. On voudrait que vous veniez ajouter votre pierre à l’édifice. Et que vous veniez nous aider. Je ne sais pas si vous avez vu, mais hier, (mercredi 05 octobre 2011, ndlr) nous avons fait le lancement d’un répertoire dédié aux compétences féminines. Qu’il s’agisse de la Côte d’Ivoire ou de la diaspora. Et à ce sujet, nous allons essayer de déceler les plus compétentes pour le travail qui sera offert. N’hésitez donc pas à vous faire connaître. Allez déposer vos dossiers à la Présidence car vous pourrez postuler pour les postes qui seront offerts. Au sujet des doléances que j’ai entendues, je voudrais vous rassurer que je les transmettrai fidèlement au Président de la République. Mais comme vous le savez, il viendra bientôt. Il viendra avant la fin du mois. Il pourra vous rencontrer. Mais sachez que vous avez une oreille attentive ici, puisque sa représentante au Gouvernement est là. Et croyez-moi, elle a bien entendu vos doléances. (…). Je voudrais vous remercier pour votre accueil. Je voudrais vous dire que je reviendrai. C’était mon premier voyage au Mali. Je peux vous dire que vu la façon dont j’ai été reçue par vous, mes amis Maliens et le Président ATT (Amadou Toumani Touré, ndlr) que par son épouse Touré Lobbo Traoré, je vais revenir chers frères et sœurs.
(Source : DIRCOM cabinet 1ère Dame)
Je vous remercie de cet accueil magnifique et chaleureux. Je me sens bien avec vous chères sœurs. J’ai l’impression de venir vraiment en terre amie. Et je sais que vous aimez tous vraiment le président Alassane Ouattara à travers votre accueil, vos gestes et vos paroles. Mon époux Alassane Ouattara vous embrasse chaleureusement chères sœurs. Je l’ai eu tout à l’heure et il m’a dit de vous dire bien de choses. Je suis venue à l’invitation de ma sœur la Première Dame du Mali, Madame Lobbo Traoré Touré pour participer à la lutte pour la réduction du taux de la mortalité maternelle et néo-natale. C’est un sujet important. Il me tient à cœur parce que comme vous le savez, je me soucie particulièrement du bien-être des enfants et de leurs mamans. Vous savez, ce sujet était important parce que nous avons avec mes autres sœurs Premières Dames pu traiter de ce qui nous intéressent. C’est-à-dire de savoir pourquoi nos sœurs meurent à l’accouchement. Et nous avons vu qu’il y avait plusieurs raisons. Il y a des raisons médicales d’abord parce qu’il n y avait pas d’environnement médical propice qui leur permette parfois d’accoucher dans de meilleures conditions. Il y a des problèmes de moyens. Il y a également des problèmes d’éducation parce qu’on s’est rendu compte que lorsque les femmes sont moins éduquées, elles arrivent moins à comprendre la protection et la contraception. Ces insuffisances de formation peuvent être source de problèmes. Donc, les travaux étaient extrêmement intéressants. Et nous avons fait du très bon travail. Nous avons aussi émis des recommandations que vous verrez certainement dans la presse. Et je voulais vous dire que c’était une très bonne chose. Je voudrais dire aussi que pour le cas de la Côte d’Ivoire, vous savez que le Président Alassane Ouattara veut que l’accouchement des femmes soit gratuit. Donc, cette politique est en train d’être mise en place. Et également que les soins et les médicaments en Côte d’Ivoire soient gratuits. Et ça, ce sera une avancée formidable pour notre pays. Ce serait merveilleux si nous réussissons ce pari. Ce sera comme autrefois au temps du Président Félix Houphouët-Boigny où les soins et les médicaments étaient gratuits. Je voudrais vous féliciter chères sœurs pour votre dynamisme et votre courage. Vous êtes extraordinaires. Vous êtes venues pour la plupart pendant la crise parce que vous deviez subvenir aux besoins de vos familles et de vos foyers. Et vous vous battez tous les jours. Vous vous battez chacune dans son domaine. Et c’est extraordinaire. Je vous félicite. Je voulais vous dire comme l’a dit Madame la ministre de la Famille de la Femme et de l’Enfant, Raymonde Goudou Coffie que le moment est venu que vous rentriez au pays. Je sais que vous êtes bien accueillies au Mali. Vous êtes dans un pays ami. Un pays frère. Vous êtes ici comme en Côte d’Ivoire. Mais, nous avons vraiment besoin de vous chères sœurs. On voudrait que vous veniez ajouter votre pierre à l’édifice. Et que vous veniez nous aider. Je ne sais pas si vous avez vu, mais hier, (mercredi 05 octobre 2011, ndlr) nous avons fait le lancement d’un répertoire dédié aux compétences féminines. Qu’il s’agisse de la Côte d’Ivoire ou de la diaspora. Et à ce sujet, nous allons essayer de déceler les plus compétentes pour le travail qui sera offert. N’hésitez donc pas à vous faire connaître. Allez déposer vos dossiers à la Présidence car vous pourrez postuler pour les postes qui seront offerts. Au sujet des doléances que j’ai entendues, je voudrais vous rassurer que je les transmettrai fidèlement au Président de la République. Mais comme vous le savez, il viendra bientôt. Il viendra avant la fin du mois. Il pourra vous rencontrer. Mais sachez que vous avez une oreille attentive ici, puisque sa représentante au Gouvernement est là. Et croyez-moi, elle a bien entendu vos doléances. (…). Je voudrais vous remercier pour votre accueil. Je voudrais vous dire que je reviendrai. C’était mon premier voyage au Mali. Je peux vous dire que vu la façon dont j’ai été reçue par vous, mes amis Maliens et le Président ATT (Amadou Toumani Touré, ndlr) que par son épouse Touré Lobbo Traoré, je vais revenir chers frères et sœurs.
(Source : DIRCOM cabinet 1ère Dame)