A l’initiative de l’ONG Terre Bénie, Mme Maïmouna Faber était dans la commune d’Abobo, le samedi 8 Octobre 2011. Face aux femmes qui ont exprimé leurs difficultés à la suite de l’opération pays propre, la présidente de la CGLP (Coordination générale pour la lutte contre la pauvreté) qui avait à ses côtés, comme invitée d’honneur, Mme Constance Yaï, leur a expliqué le bien-fondé de ce vaste mouvement d’assainissement de la ville d’Abidjan.
«Aujourd’hui, même si nous ne sommes pas opposées à l’opération Abidjan-ville propre, toutes les femmes et les jeunes sont dans le désarroi total », a fait remarquer la présidente de l’AFEPCI d’Akeïkoi. Cet état d’âme fait suite à leur déguerpissement des trottoirs et domaines publics qu’elles occupaient. Au cours de la rencontre avec la présidente de la Cglp dont elles ont sollicité l’appui pour obtenir un micro-crédit, les femmes ont émis le vœu d’accéder aux financements à travers les institutions et établissements bancaires pour la relance de leurs différentes activités. En réponse, la présidente de la CGLP, après avoir salué la bravoure de ces femmes, qui au plus fort de la crise, ont tenu leurs commerces pour éviter une crise alimentaire, a expliqué aux femmes, ce que doit être la nouvelle Côte d’Ivoire. « Notre intérêt personnel ne doit pas empêcher la réalisation de l’intérêt commun. La nouvelle Côte d’Ivoire ne va se construire dans l’incivisme et la discipline. En restant sur le trottoir, vous empêchez les piétons de passer. Vous êtes en danger face aux voitures. Il y a l’insalubrité aux abords des rues et les odeurs que vous respirez constituent un danger pour vous-mêmes. Tout ceci peut vous rendre malades », a-t-elle clarifié. Avant de donner des pistes de résolutions des difficultés exprimées. « La pauvreté est l’ennemie de la réconciliation. Quand tu n’as rien, personne ne te respecte. Le Président de la République a fait des promesses pour que nous ayons des activités génératrices de revenus. Il faudra vous arranger pour constituer de grands groupes afin de bénéficier des financements. Vous pouvez devenir des entreprises, être des Nanas Benz. Ne restez pas à la maison pour vous plaindre, constituez-vous en groupes et exposez vos problèmes. Dans la communication, on pourra trouver des solutions », a-t-elle conseillé aux femmes. Pour sa part, Mme Constance Yaï, en attendant que l’AICF qu’elle dirige, ait des projets en faveur des femmes, leur a remis la somme de 500.000 FCFA pour payer les honoraires d’un cabinet de formation pour apprendre la comptabilité simplifiée.
K.H
«Aujourd’hui, même si nous ne sommes pas opposées à l’opération Abidjan-ville propre, toutes les femmes et les jeunes sont dans le désarroi total », a fait remarquer la présidente de l’AFEPCI d’Akeïkoi. Cet état d’âme fait suite à leur déguerpissement des trottoirs et domaines publics qu’elles occupaient. Au cours de la rencontre avec la présidente de la Cglp dont elles ont sollicité l’appui pour obtenir un micro-crédit, les femmes ont émis le vœu d’accéder aux financements à travers les institutions et établissements bancaires pour la relance de leurs différentes activités. En réponse, la présidente de la CGLP, après avoir salué la bravoure de ces femmes, qui au plus fort de la crise, ont tenu leurs commerces pour éviter une crise alimentaire, a expliqué aux femmes, ce que doit être la nouvelle Côte d’Ivoire. « Notre intérêt personnel ne doit pas empêcher la réalisation de l’intérêt commun. La nouvelle Côte d’Ivoire ne va se construire dans l’incivisme et la discipline. En restant sur le trottoir, vous empêchez les piétons de passer. Vous êtes en danger face aux voitures. Il y a l’insalubrité aux abords des rues et les odeurs que vous respirez constituent un danger pour vous-mêmes. Tout ceci peut vous rendre malades », a-t-elle clarifié. Avant de donner des pistes de résolutions des difficultés exprimées. « La pauvreté est l’ennemie de la réconciliation. Quand tu n’as rien, personne ne te respecte. Le Président de la République a fait des promesses pour que nous ayons des activités génératrices de revenus. Il faudra vous arranger pour constituer de grands groupes afin de bénéficier des financements. Vous pouvez devenir des entreprises, être des Nanas Benz. Ne restez pas à la maison pour vous plaindre, constituez-vous en groupes et exposez vos problèmes. Dans la communication, on pourra trouver des solutions », a-t-elle conseillé aux femmes. Pour sa part, Mme Constance Yaï, en attendant que l’AICF qu’elle dirige, ait des projets en faveur des femmes, leur a remis la somme de 500.000 FCFA pour payer les honoraires d’un cabinet de formation pour apprendre la comptabilité simplifiée.
K.H
