Cela fait 16 mois que l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Ugtci) devait tenir son 8ème congrès. Devant le silence radio de la Centrale, le Syndicat national des infirmiers et infirmières (Synici) a tapé du poing sur la table pour mettre fin à cette situation « illégale ».
Mercredi, devant la presse au Plateau, le secrétaire général de ce syndicat a dénoncé ce qu’il considère comme une violation des textes. Selon Boko Clément, le congrès devait se tenir le 20 mai 2010 qui marque la fin du mandat du patron de la première centrale syndicale du pays. « Depuis près de 16 mois, le SG, Adé Mensah, est en dépassement de mandat et se trouve par conséquent dans une situation d’illégalité d’exercice à la tête de l’Ugtci », a déploré l’infirmier. Pour lui, rien ne justifie ce dépassement de mandat ; pis, aucun motif n’a été avancé pour expliquer cette léthargie entretenue volontairement depuis plus d’un an. Sa colère est d’autant plus grande que le patron de l’Ugtci a sommé les syndicats de base de renouveler leurs instances avant la tenue du congrès. « La décision est indécente puisque le comité exécutif lui-même est forclos pour dépassement de mandat. De plus, les unions régionales n’ont jamais été renouvelées au cours du mandat écoulé », s’est plaint Boko Kouaho. Il lance un appel aux autres syndicats affiliés à sortir de leur sommeil pour exiger la tenue du congrès qui mettra fin à « l’imposture » qui nuit à l’image de la première centrale syndicale.
Nomel Essis
Mercredi, devant la presse au Plateau, le secrétaire général de ce syndicat a dénoncé ce qu’il considère comme une violation des textes. Selon Boko Clément, le congrès devait se tenir le 20 mai 2010 qui marque la fin du mandat du patron de la première centrale syndicale du pays. « Depuis près de 16 mois, le SG, Adé Mensah, est en dépassement de mandat et se trouve par conséquent dans une situation d’illégalité d’exercice à la tête de l’Ugtci », a déploré l’infirmier. Pour lui, rien ne justifie ce dépassement de mandat ; pis, aucun motif n’a été avancé pour expliquer cette léthargie entretenue volontairement depuis plus d’un an. Sa colère est d’autant plus grande que le patron de l’Ugtci a sommé les syndicats de base de renouveler leurs instances avant la tenue du congrès. « La décision est indécente puisque le comité exécutif lui-même est forclos pour dépassement de mandat. De plus, les unions régionales n’ont jamais été renouvelées au cours du mandat écoulé », s’est plaint Boko Kouaho. Il lance un appel aux autres syndicats affiliés à sortir de leur sommeil pour exiger la tenue du congrès qui mettra fin à « l’imposture » qui nuit à l’image de la première centrale syndicale.
Nomel Essis