L’ex-parti au pouvoir ne démord pas de ses accusations. Hier, il a formellement accusé le secrétaire général du Rassemblement des républicains d’avoir orchestré « l’attaque » du meeting qu’il a organisé samedi à Koumassi.
Dans sa déclaration dont la Rédaction a reçu copie, hier, la direction intérimaire du Front populaire ivoirien (Fpi) accuse le secrétaire général du Rassemblement des républicains (Rdr), Amadou Soumahoro, d’avoir fait « mater » ses militants. Cette sortie fait suite aux incidents enregistrés, samedi, lors du meeting qu’a organisé le Fpi à Koumassi-campement.
«A l’analyse, pour la direction du FPI, cette attaque d’une réunion publique pour laquelle toutes les formalités administratives, légales et réglementaires avaient été remplies est une tentative des ‘’ennemis de la démocratie‘’ de faire taire les opinions contraires à celles du pouvoir en place », écrit le Fpi. Et le parti de Laurent Gbagbo de poursuivre : « cet acte barbare et d’un autre âge tend à ramener la Côte d’Ivoire à la triste époque du parti unique. Il n’est que la mise à exécution de la menace de “mater tout meeting arrogant‘’ proférée par M. Amadou Soumahoro, secrétaire général du Rdr et ministre-conseiller» du président de la République. «M. Soumahoro vient de châtier ! », déduit-il. Les ‘’bleus‘’ échaudés entendent par ailleurs accorder une suite judiciaire à leur mésaventure. Ils ont déposé une plainte. « Dans le respect des règles républicaines, disent-ils, le député Jules Yao Yao dépêché dans les commissariats pour demander secours et porter plainte n’a pu trouver d’agents en place et s’est résigné à attendre 48 heures pour pouvoir porter plainte contre X ». La déclaration revient sur les circonstances du « saccage » du matériel et l’ « attaque » contre des ‘’frontistes ‘’.Les faits rapportés sont identiques à ceux relayés par Nord-Sud Quotidien dans sa parution, numéro 1885, du lundi 10 octobre dernier. Seulement au chapitre du bilan, il déplore ce qui suit : « le bilan provisoire fait état de plusieurs blessés graves, de la destruction de plusieurs véhicules dont celui du secrétaire général et porte-parole du parti et de toute la logistique mobilisée dans le cadre de ce meeting politique. Un cadre du Fpi, le camarade N’Guessan Lavry, secrétaire général de la fédération de Jacqueville, a été séquestré dans un domicile privé appartenant au “doyen” des militants Rdr de Koumassi, M. Ladji. Il n’a été libéré que plusieurs heures plus tard après de vives recherches et d’intenses négociations ». Pour finir, la direction du Fpi exhorte ses militants à se rendre massivement au meeting de la JFpi, le samedi 15 octobre à 09 heures à la place Cp1 à Yopougon.
Bidi Ignace
Dans sa déclaration dont la Rédaction a reçu copie, hier, la direction intérimaire du Front populaire ivoirien (Fpi) accuse le secrétaire général du Rassemblement des républicains (Rdr), Amadou Soumahoro, d’avoir fait « mater » ses militants. Cette sortie fait suite aux incidents enregistrés, samedi, lors du meeting qu’a organisé le Fpi à Koumassi-campement.
«A l’analyse, pour la direction du FPI, cette attaque d’une réunion publique pour laquelle toutes les formalités administratives, légales et réglementaires avaient été remplies est une tentative des ‘’ennemis de la démocratie‘’ de faire taire les opinions contraires à celles du pouvoir en place », écrit le Fpi. Et le parti de Laurent Gbagbo de poursuivre : « cet acte barbare et d’un autre âge tend à ramener la Côte d’Ivoire à la triste époque du parti unique. Il n’est que la mise à exécution de la menace de “mater tout meeting arrogant‘’ proférée par M. Amadou Soumahoro, secrétaire général du Rdr et ministre-conseiller» du président de la République. «M. Soumahoro vient de châtier ! », déduit-il. Les ‘’bleus‘’ échaudés entendent par ailleurs accorder une suite judiciaire à leur mésaventure. Ils ont déposé une plainte. « Dans le respect des règles républicaines, disent-ils, le député Jules Yao Yao dépêché dans les commissariats pour demander secours et porter plainte n’a pu trouver d’agents en place et s’est résigné à attendre 48 heures pour pouvoir porter plainte contre X ». La déclaration revient sur les circonstances du « saccage » du matériel et l’ « attaque » contre des ‘’frontistes ‘’.Les faits rapportés sont identiques à ceux relayés par Nord-Sud Quotidien dans sa parution, numéro 1885, du lundi 10 octobre dernier. Seulement au chapitre du bilan, il déplore ce qui suit : « le bilan provisoire fait état de plusieurs blessés graves, de la destruction de plusieurs véhicules dont celui du secrétaire général et porte-parole du parti et de toute la logistique mobilisée dans le cadre de ce meeting politique. Un cadre du Fpi, le camarade N’Guessan Lavry, secrétaire général de la fédération de Jacqueville, a été séquestré dans un domicile privé appartenant au “doyen” des militants Rdr de Koumassi, M. Ladji. Il n’a été libéré que plusieurs heures plus tard après de vives recherches et d’intenses négociations ». Pour finir, la direction du Fpi exhorte ses militants à se rendre massivement au meeting de la JFpi, le samedi 15 octobre à 09 heures à la place Cp1 à Yopougon.
Bidi Ignace