Après les élections législatives, le chef de l`État compte remanier son équipe gouvernementale. De 36 membres, il veut passer à 27 voire moins ou un peu plus,
mais pas plus de 30 membres, selon certains de ses collaborateurs. C`est ce qui
justifie la consigne qu`il a donnée à ses ministres, à savoir se présenter comme
candidat aux élections législatives. De cette façon, au cas où ils ne seraient pas
retenus dans le nouveau gouvernement, ils auraient de quoi s`occuper. En fait, selon
notre source d`information, le président Ouattara compte mettre sur pied un
gouvernement avec de nouvelles têtes. Et pour cela, il compte se débarrasser de
plusieurs des ministres qui siègent dans le gouvernement actuel et qui ont fait partie
des gouvernements précédents. Le chef de l`État veut véritablement avoir à ses côtés
une équipe de jeunes compétents dont le rôle sera de mettre en musique son
programme de gouvernement qu`il compte lancer à partir de 2012. Voyant venir sans
doute la vague, plusieurs ministres se sont lancés dans la course pour les députations.
On enregistre parmi ceux-ci les ministres de l`Enseignement supérieur et de la
Recherche scientifique, Cissé Ibrahim Bacongo, de l`Intérieur, Hamed Bakayoko, des
Eaux et forêts, Bouéka Nabo Clément, de la promotion de la Jeunesse et du Service
civique, Alain Lobognon, de la promotion des PME, Konaté Sidiki, des Transports,
Gaoussou Touré, des Mines et du Pétrole, Adama Toungara. La liste est longue. Tous
ces ministres veulent se trouver un point un chute avant la formation du nouveau
gouvernement dont certains sont sûrs de ne pas y figurer. De plus, en remaniant son
équipe et en la réduisant, le président Alassane Ouattara prendra ainsi en compte la
préoccupation des Ivoiriens, qui avaient jugé pléthorique l’effectif du gouvernement
actuel. Une autre source bien informée révèle qu`il répondra également aux attentes
des bailleurs de fonds, qui souhaitent un gouvernement restreint et moins budgétivore, la Côte d`Ivoire étant actuellement soumis à des mesures d`ajustement économique. Joint hier pour en savoir davantage, un conseiller du chef de l`Etat, qui a requis l’anonymat, nous a confié qu’effectivement, le président Alassane Ouattara avait souhaité un gouvernement de 25 membres après sa prise du pouvoir. Mais confronté à l’immensité des défis immédiats à relever, il a dû faire marche arrière, remettant ses ambitions à plus tard. « En ce qui concerne les ministres, il leur dit que celui qui ne sera pas élu ne figurera pas dans le gouvernement prochain. Sinon pour le reste, ce sont des spéculations », nous a soufflé ce collaborateur du chef de l’Etat, pour qui la priorité du gouvernement, c’est d’améliorer les conditions de vie des populations. « C’est à partir de fin novembre qu’on parlera du futur gouvernement.
Pour l’heure, ce n’est pas à l’ordre du jour », nous a-t-il confié.
Y. DOUMBIA
mais pas plus de 30 membres, selon certains de ses collaborateurs. C`est ce qui
justifie la consigne qu`il a donnée à ses ministres, à savoir se présenter comme
candidat aux élections législatives. De cette façon, au cas où ils ne seraient pas
retenus dans le nouveau gouvernement, ils auraient de quoi s`occuper. En fait, selon
notre source d`information, le président Ouattara compte mettre sur pied un
gouvernement avec de nouvelles têtes. Et pour cela, il compte se débarrasser de
plusieurs des ministres qui siègent dans le gouvernement actuel et qui ont fait partie
des gouvernements précédents. Le chef de l`État veut véritablement avoir à ses côtés
une équipe de jeunes compétents dont le rôle sera de mettre en musique son
programme de gouvernement qu`il compte lancer à partir de 2012. Voyant venir sans
doute la vague, plusieurs ministres se sont lancés dans la course pour les députations.
On enregistre parmi ceux-ci les ministres de l`Enseignement supérieur et de la
Recherche scientifique, Cissé Ibrahim Bacongo, de l`Intérieur, Hamed Bakayoko, des
Eaux et forêts, Bouéka Nabo Clément, de la promotion de la Jeunesse et du Service
civique, Alain Lobognon, de la promotion des PME, Konaté Sidiki, des Transports,
Gaoussou Touré, des Mines et du Pétrole, Adama Toungara. La liste est longue. Tous
ces ministres veulent se trouver un point un chute avant la formation du nouveau
gouvernement dont certains sont sûrs de ne pas y figurer. De plus, en remaniant son
équipe et en la réduisant, le président Alassane Ouattara prendra ainsi en compte la
préoccupation des Ivoiriens, qui avaient jugé pléthorique l’effectif du gouvernement
actuel. Une autre source bien informée révèle qu`il répondra également aux attentes
des bailleurs de fonds, qui souhaitent un gouvernement restreint et moins budgétivore, la Côte d`Ivoire étant actuellement soumis à des mesures d`ajustement économique. Joint hier pour en savoir davantage, un conseiller du chef de l`Etat, qui a requis l’anonymat, nous a confié qu’effectivement, le président Alassane Ouattara avait souhaité un gouvernement de 25 membres après sa prise du pouvoir. Mais confronté à l’immensité des défis immédiats à relever, il a dû faire marche arrière, remettant ses ambitions à plus tard. « En ce qui concerne les ministres, il leur dit que celui qui ne sera pas élu ne figurera pas dans le gouvernement prochain. Sinon pour le reste, ce sont des spéculations », nous a soufflé ce collaborateur du chef de l’Etat, pour qui la priorité du gouvernement, c’est d’améliorer les conditions de vie des populations. « C’est à partir de fin novembre qu’on parlera du futur gouvernement.
Pour l’heure, ce n’est pas à l’ordre du jour », nous a-t-il confié.
Y. DOUMBIA