Y a-t-il acte plus criminel que celui d’ôter la vie à son prochain ? En dehors des atrocités que l’on fait subir à la victime, la douleur que l’on cause à ses parents, est-elle supportable ? Celui qui tue, volontairement, n’est pas un être humain. Il est à peine comparable à un animal. Même dans la forêt, certains fauves ne tuent que quand ils ont faim. C’est dire qu’ils ne tuent pas pour tuer. La vie, le souffle que Dieu-le-Père a donné à l’homme, est sacrée. Or, sous l’ancien régime, tuer était devenu un jeu d’enfant où toutes les formes étaient pratiquées. La mort brutale, le disputait à la mort lente. Et le chef était là. Il ne disait rien. Parfois, il applaudissait des deux mains les exploits de ses exterminateurs qui agissaient comme des chiens enragés. Il se délectait en public de ces spectacles odieux. Attitudes qui ont faire dire, au bon peuple de Côte d’Ivoire, que le locataire de notre palais était un adorateur patenté de fétiches ayant besoin de sang frais, à tout moment. A tour de bras, ses sacrificateurs immolaient des Ivoiriens ou des étrangers venus chercher le bonheur dans notre carré. Ainsi, ils endeuillaient de milliers et de milliers de familles. Jeudi, le nouveau président de la République a rendu hommage à une partie des victimes au nom de toutes les autres. Si le chef de la refondation n’avait pas été capturé, c’est sûr qu’à l’avenir, les cimetières seraient plus peuplés que nos villes, nos villages et nos campagnes. Tellement sa machine à massacrer tournait à plein régime. Récemment, un de leurs porte-voix a fait rire la république de colère, en président l’actuel locataire de notre palais comme étant celui dont le cœur est dur comme une pierre, en comparaison avec celui du prisonnier de Korhogo. Comment quelqu’un qui n’a jamais eu un seul mot de compassion à l’endroit des nombreux morts et de leurs familles, peut-il être un homme à grand cœur. Non, le chef de la refondation a un gros cœur, celui des défis inutiles, celui qui n’éprouve aucune pitié et qui se réjoui des malheurs des autres. Quel cœur a-t-on quand on crie : « Mille morts à gauche, mille morts à droite, moi j’avance » ? Quelqu’un qui est capable d’enjamber tant de morts sans remord, ne peut pas être un ange. Si la mort ne lui dit rien, ce n’est pas la misère de son peuple qui rencontrerait sa compassion. C’est évident et cela s’est démontré. Au lieu de doter notre carré d’infrastructures pour améliorer les conditions de vie du bon peuple de Côte d’Ivoire, il a opté pour l’achat d’engins de la mort. Les orgues de Staline, des kalachnikovs, des munitions de toutes dimensions. Où sont donc les preuves d’amour de l’ancien opposant historique retourné à sa nature première ? Nulle part !l
Société Publié le samedi 15 octobre 2011 | Le Patriote