Un grand coup de serpillère du Président Alassane Ouattara dans l’appareil judiciaire ivoirien. La page Laurent Gbagbo avec une justice ivoiritaire, affairiste et aux ordres est définitivement tournée depuis le 17 octobre 2011 avec les nominations opérées par le Chef de l’Etat, sur proposition du ministre d’Etat, garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Ahoussou Kouadio Jeannot. Que retenir aujourd’hui de ce grand chamboulement ou démantèlement du système Tchimou Féhou Raymond, ex-procureur de la République qui prenait ses ordres chaque semaine chez Laurent Gbagbo ? La moralisation d’un service public gangréné par le zèle amer de magistrats militants, partisans et aux ordres est bien en marche. Le mal était profond. Le Président de la République, Alassane Ouattara, vient donc par ces nominations, de mettre en marche sa machine de moralisation de la vie publique en commençant par un secteur décrié par tous : l’appareil judiciaire. A qui le prochain tour ? Il y a déjà une peur panique dans les autres structures de l’Etat. Voici pour cette grande ‘’opération coup de balai’’ du chef de l’Etat ivoirien, les juridictions passées au scanner.
Les 40 juridictions
touchées
Examen minutieux des actes posés par les magistrats qui ont dirigé hier ces juridictions, les juges-militants, partisans et aux ordres démasqués. Les ivoiritaires et affairistes également cochés. C’est à ce travail de fourni que s’est attelé le gouvernement avant de procéder à ces nominations. Les maux qui minent l’appareil judiciaire diagnostiqués, ce sont 40 juridictions au total qui ont enregistré des changements à leur tête. Il s’agit du Tribunal de première instance d’Abidjan, le Tribunal du Travail, les juges d’instruction du premier, 2e, 3e, 4e, 5e , 6e, et 7e cabinet. Les juges des tutelles des enfants, le parquet, les procureurs Adjoints, substituts. Les tribunaux de Grand-Bassam, Adzopé, Agboville, Aboisso, Yopougon, Dabou, Tiassalé, Abengourou, Bondoukou, Bouna, Bouaké, M’bahiakro, Toumodi, Dimbokro, Bongouanou, Katiola, Korhogo, Boundiali, Odienné, Daloa, Soubré, Sassandra, Tabou, Gagnoa, Divo, Lakota, Oumé, Bouaflé, Sinfra, Man, Danané, Séguéla, Touba, la Cour d’Appel d’Abidjan, de Bouaké et Daloa. Au total, plus de 40 juridictions ont reçu le coup de serpillère du chef de l’Etat. De nouvelles têtes ont été donc nommées. Ce sont 450 magistrats qui ont reçu de nouvelles affectations dont 60 femmes.
450 magistrats dont
60 femmes pour donner un nouveau look à
la justice ivoirienne
Une relecture des deux décrets de nominations signés par le chef de l’Etat ivoirien, montre que ce sont 450 magistrats qui ont été redéployés. Parmi eux, on dénombre. 60 femmes. Ce qui donne un pourcentage de 87% pour les hommes et 13 % pour les femmes. Un bon score qui milite en faveur du point d’achèvement de 30% réclamé par les femmes-leaders de ce pays. Le président Alassane Ouattara a mis en avant la promotion des femmes-magistrats, minoritaires hier dans toutes les instances de décisions au niveau de l’appareil judiciaire. On note aujourd’hui à ce niveau, une forte promotion du monde féminin, une ascension fulgurante, une montée en puissance du sexe dit faible. Bons points pour les associations de défense des droits des femmes qui donnaient hier de la voix quant à la faible proportion des femmes dans les instances de décisions. C’est désormais une affaire réglée avec le président Ouattara qui vient de privilégier dans l’appareil judiciaire, la promotion de toutes les femmes.
Maxime Wangué
Les 40 juridictions
touchées
Examen minutieux des actes posés par les magistrats qui ont dirigé hier ces juridictions, les juges-militants, partisans et aux ordres démasqués. Les ivoiritaires et affairistes également cochés. C’est à ce travail de fourni que s’est attelé le gouvernement avant de procéder à ces nominations. Les maux qui minent l’appareil judiciaire diagnostiqués, ce sont 40 juridictions au total qui ont enregistré des changements à leur tête. Il s’agit du Tribunal de première instance d’Abidjan, le Tribunal du Travail, les juges d’instruction du premier, 2e, 3e, 4e, 5e , 6e, et 7e cabinet. Les juges des tutelles des enfants, le parquet, les procureurs Adjoints, substituts. Les tribunaux de Grand-Bassam, Adzopé, Agboville, Aboisso, Yopougon, Dabou, Tiassalé, Abengourou, Bondoukou, Bouna, Bouaké, M’bahiakro, Toumodi, Dimbokro, Bongouanou, Katiola, Korhogo, Boundiali, Odienné, Daloa, Soubré, Sassandra, Tabou, Gagnoa, Divo, Lakota, Oumé, Bouaflé, Sinfra, Man, Danané, Séguéla, Touba, la Cour d’Appel d’Abidjan, de Bouaké et Daloa. Au total, plus de 40 juridictions ont reçu le coup de serpillère du chef de l’Etat. De nouvelles têtes ont été donc nommées. Ce sont 450 magistrats qui ont reçu de nouvelles affectations dont 60 femmes.
450 magistrats dont
60 femmes pour donner un nouveau look à
la justice ivoirienne
Une relecture des deux décrets de nominations signés par le chef de l’Etat ivoirien, montre que ce sont 450 magistrats qui ont été redéployés. Parmi eux, on dénombre. 60 femmes. Ce qui donne un pourcentage de 87% pour les hommes et 13 % pour les femmes. Un bon score qui milite en faveur du point d’achèvement de 30% réclamé par les femmes-leaders de ce pays. Le président Alassane Ouattara a mis en avant la promotion des femmes-magistrats, minoritaires hier dans toutes les instances de décisions au niveau de l’appareil judiciaire. On note aujourd’hui à ce niveau, une forte promotion du monde féminin, une ascension fulgurante, une montée en puissance du sexe dit faible. Bons points pour les associations de défense des droits des femmes qui donnaient hier de la voix quant à la faible proportion des femmes dans les instances de décisions. C’est désormais une affaire réglée avec le président Ouattara qui vient de privilégier dans l’appareil judiciaire, la promotion de toutes les femmes.
Maxime Wangué
