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Coulisses Publié le lundi 24 octobre 2011 | Le Patriote

Motus : Gouvernance

Ainsi donc, le « guide » de la Libye s’en est allé ! « Le père de la révolution » a été emporté par la bourrasque populaire. L’homme qui incarnait l’espoir en 1967 a été happé par le désir de changement de son peuple, fatigué de l’immobilisme et de l’absence d’alternance. Qu’est- ce qui a bien pu se passer, pour que l’espoir incarné par Mouammar Kadhafi se transforme en un cauchemar ? Certainement, la longévité au pouvoir a fini par user son détenteur et à le détourner des nobles objectifs qui ont guidé sa prise du pouvoir. A force de vouloir être le leader du continent, le guide a oublié les nouvelles aspirations de son peuple qui prennent ancrage sur la démocratie, la liberté d’expression et la justice. L’homme s’est sans doute mépris sur les nouveaux choix de ses compatriotes. Ce qui arrive au « guide » n’est pas nouveau, malheureusement, sur le continent noir. Très souvent, les grands discours dans l’opposition, de nos dirigeants n’ont pas prospéré une fois qu’ils sont arrivés aux affaires. En parvenant au pouvoir, beaucoup ont oublié les promesses faites aux populations. S’ils annoncent avoir fait le changement pour mettre le peuple au centre de leurs préoccupations, c’est pour mieux se dérober. On a trop vu cela sur le continent et c’est pourquoi, les pronunciamientos se sont succédé à une vitesse vertigineuse. Il faut donc retenir, avec l’exemple libyen, que le peuple est le véritable détenteur du pouvoir et rien ne peut se faire en dehors de lui. En exerçant le pouvoir, la classe politique doit se souvenir des engagements pris et ne pas s’en détourner. Comme le dit la sagesse africaine, « la parole est comme un lion, elle peut rattraper son auteur ». Pour gérer la cité, il faut nécessairement une symbiose entre les déclarations et les actions. Quand les seconds ne suivent pas les premières, les populations finissent par réaliser qu’on les a dupées et tournées en bourrique. Au contraire du FPI qui pensait qu’un peuple ne se nourrit que de paroles, de discours et de slogans, le pouvoir Ouattara a mis les actes au cœur de sa gouvernance. Ses concitoyens sont tout heureux de voir s’ouvrir les chantiers de développement. C’est le message à retenir par les gouvernants
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