Auteur d’un triplé face à Anzhi d’Eto’o Fils, Doumbia Seydou avait bien préparé son coup. Il était décidé à s’offrir le Lion indomptable, son idole.
Si le triplé de Doumbia Seydou en championnat, le week-end dernier, n’est pas le premier du genre dans sa carrière professionnelle il a, en revanche, un goût plus prononcé parce que réalisé face à un géant du football mondial : Eto’o Fils. Attaquant en plein essor sur le vieux continent, l’international ivoirien de 23 ans défiait une fine gâchette mondialement reconnue. Autant dire un duel entre David et Goliath. Et, comme dans l’histoire biblique, le David d’un soir a vaincu « Goliath ». Mais, cette victoire n’a rien d’un hasard aux yeux de l’intéressé. Doumbia Seydou que nous avons eu hier, au téléphone, était sûr de son fait. « J’ai prévenu Eto’o avant le match. Je lui ai dit : certes, tu es mon idole, mais je vais te battre ». Sans animosité, toujours selon Doumbia, le Lion indomptable a répondu par des mots d’encouragement à ce buteur patenté qui fait désormais la fierté de toute l’Afrique. On se rappelle, en effet, qu’avant ce choc, l’ancien canonnier de l’Axpo Super Ligue avait inscrit un doublé en Ligue des champions, portant ainsi à 4 unités son capital but dans l’épreuve. Mieux, il prenait seul la tête du classement des buteurs devant Alexander Frei (3 buts), Lionel Messi (2 buts)… Et pourtant, exit ses statistiques, le premier mot est revenu à Eto’o Fils. L’ancien barcelonais et milanais a dégainé en première mi-temps, en guise d’ouverture du score. Doumbia revient sur cette réalisation inaugurale. «J’étais à côté de lui sur son premier. J’étais celui qui devait l’attaquer. Hélas ! », raconte-t-il avec un soupçon de culpabilité. Mais, juste le temps d’aborder la seconde période que le renard de surfaces venu d’Adjamé met les pendules à l’heure. Imité, comme très souvent, par son alter ego Wagner Love. La machine moscovite était alors en marche pour ne plus s’arrêter jusqu’au terme du match. Au finish, l’Ivoirien inscrit un triplé, contre un doublé pour Eto’o, et permet aux siens de l’emporter 5-3. Les deux buteurs africains, dans un élan de fair-play, ont échangé leur tunique de scène à la fin du match.
MARTIAL GALE
Si le triplé de Doumbia Seydou en championnat, le week-end dernier, n’est pas le premier du genre dans sa carrière professionnelle il a, en revanche, un goût plus prononcé parce que réalisé face à un géant du football mondial : Eto’o Fils. Attaquant en plein essor sur le vieux continent, l’international ivoirien de 23 ans défiait une fine gâchette mondialement reconnue. Autant dire un duel entre David et Goliath. Et, comme dans l’histoire biblique, le David d’un soir a vaincu « Goliath ». Mais, cette victoire n’a rien d’un hasard aux yeux de l’intéressé. Doumbia Seydou que nous avons eu hier, au téléphone, était sûr de son fait. « J’ai prévenu Eto’o avant le match. Je lui ai dit : certes, tu es mon idole, mais je vais te battre ». Sans animosité, toujours selon Doumbia, le Lion indomptable a répondu par des mots d’encouragement à ce buteur patenté qui fait désormais la fierté de toute l’Afrique. On se rappelle, en effet, qu’avant ce choc, l’ancien canonnier de l’Axpo Super Ligue avait inscrit un doublé en Ligue des champions, portant ainsi à 4 unités son capital but dans l’épreuve. Mieux, il prenait seul la tête du classement des buteurs devant Alexander Frei (3 buts), Lionel Messi (2 buts)… Et pourtant, exit ses statistiques, le premier mot est revenu à Eto’o Fils. L’ancien barcelonais et milanais a dégainé en première mi-temps, en guise d’ouverture du score. Doumbia revient sur cette réalisation inaugurale. «J’étais à côté de lui sur son premier. J’étais celui qui devait l’attaquer. Hélas ! », raconte-t-il avec un soupçon de culpabilité. Mais, juste le temps d’aborder la seconde période que le renard de surfaces venu d’Adjamé met les pendules à l’heure. Imité, comme très souvent, par son alter ego Wagner Love. La machine moscovite était alors en marche pour ne plus s’arrêter jusqu’au terme du match. Au finish, l’Ivoirien inscrit un triplé, contre un doublé pour Eto’o, et permet aux siens de l’emporter 5-3. Les deux buteurs africains, dans un élan de fair-play, ont échangé leur tunique de scène à la fin du match.
MARTIAL GALE
