Motus : Mensonges

Les Ivoiriens ont été fortement heureux de voir les journaux afficher des photos récentes de l’ancien couple présidentiel. La joie est d’autant plus grande que les relais de la refondation ont également montré ces images qui viennent mettre un terme aux nombreux mensonges distillés par les camarades socialistes. Ils sont nombreux, les frontistes qui affirmaient, la main sur le cœur, que Laurent Gbagbo et son épouse étaient maltraités à Korhogo et à Odienné. On nous a même dit que le grand chef des refondateurs dormait carrément dans une bicoque de 2 m2 et que sa santé se dégradait considérablement. Quant à Simone Gbagbo, les mêmes individus avaient dit qu’elle était brandie comme un animal de cirque et que les enfants payaient des piécettes pour la contempler. Les images publiées par la presse ivoirienne, dans sa grande majorité, achèvent de rabattre le caquet aux ergoteurs et aux menteurs à deux sous. Comme un château de cartes, leurs mensonges se sont écroulés, parce que sans contenance ni consistance. A regarder ces images, on remarque aisément que les illustres prisonniers de luxe ont choisi librement de prendre les photos. Bien plus, on les voit tout sourire et bien rayonnants. Quand Laurent Gbagbo pose dans un superbe jardin, Simone, elle, est bien dans une superbe villa, à faire pâlir de jalousie, bien de cadres de ce pays. A les voir si joyeux, on peut sans risque de se tromper affirmer qu’ils sont dans des prisons vraiment dorées. Il faut bien rendre hommage au Président Alassane Ouattara, au Premier ministre Guillaume Soro et à l’ensemble du gouvernement, qui montrent si besoin en est encore, leur respect pour la vie humaine et la dignité des anciens tenants du pouvoir d’Etat. La preuve est là, pour attester le caractère bien grotesque et ridicule des mandarins de la refondation. Fidèles à leur habitude à travestir les faits et à transformer la réalité, ils sont pris en flagrant délit de mensonges. Toute la gouvernance du FPI a été bâtie sur la culture de la menterie et de la manipulation des consciences. Ils sont bienheureux nos amis de la refondation, en diffusant les images de Gbagbo et de son épouse, de reconnaitre que la vérité n’a jamais été leur tasse de thé. On ne peut donc pas avoir de la compassion pour des personnes qui se sont vaincues elles-mêmes !