Abidjan - Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) des Nations Unies annonce, dans un communiqué de presse transmis vendredi à l’AIP, la fin de la tournée européenne de soutien à l’action humanitaire en Côte d’Ivoire.
Le document note que dans le cadre du soutien du gouvernement ivoirien à l’action humanitaire, le coordonnateur humanitaire en Côte d`Ivoire, Ndolamb Ngokwey et le ministre d`État, ministre de l`Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité, Gilbert Kafana Koné, ont effectué une tournée européenne du 17 au 22 octobre.
La délégation a notamment rencontré le secrétaire d`État britannique au développement international à Londres, puis des représentants des États membres de la Turquie, du Qatar, des Emirats Arabes Unis, du Koweït, de l’Arabie Saoudite, mais aussi des agences des Nations Unies à Genève, et enfin les ministres français et belge de la Coopération ainsi que des représentants des services d’aide humanitaire et de développement de l’Union Européenne, respectivement à Paris et Bruxelles.
«La crise en Côte d’Ivoire est actuellement d`une ampleur gérable. Les défis principaux concernent la sécurité, le retour des personnes déplacées, des réfugiés, et l`accès aux services sociaux de base», a déclaré M. Ngokwey. « Un retrait prématuré des acteurs humanitaires aurait des conséquences dramatiques sur les populations les plus vulnérables», a estimé le coordonnateur humanitaire en Côte d’Ivoire.
Le soutien de la communauté internationale sera nécessaire tout au long de l`année 2012. Le gouvernement ivoirien et ses interlocuteurs ont déjà fait d’importants progrès dans l’amélioration de la situation sécuritaire, politique, économique et sociale.
L’élaboration en cours du Plan National de Développement (2012-2015) ainsi que du Programme National de Cohésion Sociale reflètent les orientations stratégiques du gouvernement qui a, par ailleurs, mis en place un Comité National de Coordination de l`Action Humanitaire qui rassemble des représentants des ministères, des agences des Nations Unies et des organisations non gouvernementales nationales et internationales.
« La communauté internationale s’est investie pour aider la Côte d’Ivoire à se relever, et nous l’en remercions», a déclaré le ministre d`État ivoirien. «Mais ses efforts pourraient être anéantis si ses actions n’étaient pas poursuivies», a-t-il ajouté, insistant sur l’importance de cette mission de mobilisation des fonds pour l’action humanitaire en Côte d’Ivoire.
Le manque de financement du Plan d`Action Humanitaire pour la Côte d’Ivoire et les pays voisins affectés par la crise (financé à hauteur de 31 pour cent, soit 91 millions de dollars des États-Unis sur une requête initiale de 292 millions) pourrait mettre en péril la sortie de crise, plus particulièrement dans l`Ouest du pays, et engendrer une nouvelle crise politique.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l’ONU a pour mission de mobiliser et de coordonner une action humanitaire efficace et guidée par des principes, en partenariat avec les acteurs nationaux et internationaux.
Le document note que dans le cadre du soutien du gouvernement ivoirien à l’action humanitaire, le coordonnateur humanitaire en Côte d`Ivoire, Ndolamb Ngokwey et le ministre d`État, ministre de l`Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité, Gilbert Kafana Koné, ont effectué une tournée européenne du 17 au 22 octobre.
La délégation a notamment rencontré le secrétaire d`État britannique au développement international à Londres, puis des représentants des États membres de la Turquie, du Qatar, des Emirats Arabes Unis, du Koweït, de l’Arabie Saoudite, mais aussi des agences des Nations Unies à Genève, et enfin les ministres français et belge de la Coopération ainsi que des représentants des services d’aide humanitaire et de développement de l’Union Européenne, respectivement à Paris et Bruxelles.
«La crise en Côte d’Ivoire est actuellement d`une ampleur gérable. Les défis principaux concernent la sécurité, le retour des personnes déplacées, des réfugiés, et l`accès aux services sociaux de base», a déclaré M. Ngokwey. « Un retrait prématuré des acteurs humanitaires aurait des conséquences dramatiques sur les populations les plus vulnérables», a estimé le coordonnateur humanitaire en Côte d’Ivoire.
Le soutien de la communauté internationale sera nécessaire tout au long de l`année 2012. Le gouvernement ivoirien et ses interlocuteurs ont déjà fait d’importants progrès dans l’amélioration de la situation sécuritaire, politique, économique et sociale.
L’élaboration en cours du Plan National de Développement (2012-2015) ainsi que du Programme National de Cohésion Sociale reflètent les orientations stratégiques du gouvernement qui a, par ailleurs, mis en place un Comité National de Coordination de l`Action Humanitaire qui rassemble des représentants des ministères, des agences des Nations Unies et des organisations non gouvernementales nationales et internationales.
« La communauté internationale s’est investie pour aider la Côte d’Ivoire à se relever, et nous l’en remercions», a déclaré le ministre d`État ivoirien. «Mais ses efforts pourraient être anéantis si ses actions n’étaient pas poursuivies», a-t-il ajouté, insistant sur l’importance de cette mission de mobilisation des fonds pour l’action humanitaire en Côte d’Ivoire.
Le manque de financement du Plan d`Action Humanitaire pour la Côte d’Ivoire et les pays voisins affectés par la crise (financé à hauteur de 31 pour cent, soit 91 millions de dollars des États-Unis sur une requête initiale de 292 millions) pourrait mettre en péril la sortie de crise, plus particulièrement dans l`Ouest du pays, et engendrer une nouvelle crise politique.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l’ONU a pour mission de mobiliser et de coordonner une action humanitaire efficace et guidée par des principes, en partenariat avec les acteurs nationaux et internationaux.