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Coulisses Publié le samedi 29 octobre 2011 | Le Patriote

Motus : Différence

Pendant dix ans, en Côte d’Ivoire, nous étions « les damnés de la terre » dont parlait Frantz Fanon, tant notre pays a été défiguré, balafré et lessivé par les hommes de la refondation. Pendant dix bonnes années usurpées, ils n’ont eu pour seul mérite que celui de nous conduire à la banqueroute. Avec eux, tous les acquis sont partis en lambeaux. Plus grave, ces frontistes ont installé au pays de Félix Houphouët Boigny, la culture de la violence, de la guerre, de la belligérance permanente, de l’affairisme, du laxisme, de la paresse et de la jouissance. Pendant dix ans sous le Seplou de Mama, les Ivoiriens ne travaillaient pas. Le grand chef de la refondation l’avait clairement dit à ses compatriotes. On n’a pas besoin de travailler, ni d’aller à l’école pour devenir quelqu’un. Ses partisans, l’ont pris au mot, qui aimaient se prélasser dans les maquis et n’allaient pas souvent au travail. Normal, leur chef de file lui-même, se réveillait tous les jours à 11h et ne restait pas longtemps au bureau. Sous leurs yeux, tout tombait en désuétude et en ruine, sans qu’ils ne bougent. Il a fallu sa défaite électorale et sa capture le 11 avril dernier, pour comprendre que la dynamique d’un peuple dépend en grande partie des dirigeants qui président à sa destinée. En cent jours, nos compatriotes et même les frontistes, en dépit de leur mauvaise foi, ont vu la nette différence entre Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo. Le travailleur a remplacé le destructeur et l’homme sans vision prospective. Depuis le 11 avril, les Ivoiriens se sont remis au travail et les signes sont bien visibles pour qui veut bien voir. Que de chantiers qui sortent de terre et d’ouvrages qui se dessinent agréablement, conformément aux promesses électorales du Président Alassane Ouattara ! Nous n’étions donc pas «les damnés de la terre » ou des gens qui trainent, comme des boulets aux pieds, des tares quasiment congénitales. Les peuples ont assurément les dirigeants qu’ils méritent. Cent jours de présence au sommet de l’Etat ont permis à Ouattara de nous faire oublier les dix ans de cauchemars et d’effroi sans fin incarné par le pensionnaire de Korhogo. C’est tant mieux pour la Côte d’Ivoire !
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