En vue de s’enquérir de la réalité de l’offre touristique après la crise post-électorale, Charles Aké Atchimon s’est rendu dans les directions régionales et départementales de Daloa, de Séguéla et de Daoukro.
Séguéla-Daloa-Daoukro. Après avoir parcouru ce circuit, le ministre Charles Aké Atchimon en est arrivé à la conclusion suivante : le potentiel est là mais le tourisme ivoirien doit faire davantage pour gagner la bataille de l’attractivité. Premier argument commercial à développer, les réceptifs hôteliers publics. Si des efforts sont consentis avec des rénovations dont celle de l’hôtel «Carrefour» à Séguéla, la visibilité reste tout de même un peu floue, par exemple, à Daloa où l’hôtel des «Ambassadeurs», naguère joyau architectural, est aujourd’hui abandonné dans les broussailles. A l’hôtel «la Paix de Daoukro», l’établissement reste intact et poursuit ses activités, il n’y a que le Palais des congrès, en son sein, qui reste totalement inutilisable. Selon le ministre du Tourisme, Charles Aké Atchimon, pour le remettre sur pied, l’Etat a besoin de 2 milliards de Fcfa. «Pour trouver ce financement, nous allons nous tourner vers les partenaires au développement et des pays amis», dit-il. Au surplus, durant le périple, il a pu visiter plusieurs sites touristiques dont le centre artisanal de Daloa, le village de Siana, sur l’axe Séguéla-Mankono. Ces curiosités, conjuguées au retour de la sécurité devraient permettre de booster l’activité. En tout état de cause, il revient à l’Etat de trouver les solutions idoines aux préoccupations des acteurs afin de faire de ce domaine d’activités une véritable industrie. Par ailleurs, les participants ont planché sur le thème « Formation et emplois dans les secteurs du tourisme et de l’hôtellerie». Selon M. Atchimon, le choix du thème est dû au fort taux de chômage des jeunes. Selon lui, les statistiques de la CNPS indiquent que ce taux est de 19%. C’est pourquoi, dira-t-il, le secteur du tourisme doit contribuer à inverser cette tendance et prendre une part effective dans l’objectif du président Alassane Ouattara de créer un million d’emplois à l’horizon 2015. Dans ce sens, a-t-il ajouté, son département a lancé un programme de formation de jeunes et de création d’emplois. Les emplois touristiques directs qui vont être créés pourraient atteindre 18.000, tous métiers confondus En outre, plusieurs projets initiés faciliteront la création d’offices régionaux du tourisme et inciteront les élus locaux à intégrer le tourisme dans leurs stratégies de développement local. Une plate-forme de collaboration entre acteurs de la formation professionnelle, professionnels de ladite filière, populations jeunes, structures d’insertion et de financement afin de réaliser un diagnostic et apporter des solutions appropriées au bénéfice des populations locales sera créée.
Lanciné Bakayoko
Séguéla-Daloa-Daoukro. Après avoir parcouru ce circuit, le ministre Charles Aké Atchimon en est arrivé à la conclusion suivante : le potentiel est là mais le tourisme ivoirien doit faire davantage pour gagner la bataille de l’attractivité. Premier argument commercial à développer, les réceptifs hôteliers publics. Si des efforts sont consentis avec des rénovations dont celle de l’hôtel «Carrefour» à Séguéla, la visibilité reste tout de même un peu floue, par exemple, à Daloa où l’hôtel des «Ambassadeurs», naguère joyau architectural, est aujourd’hui abandonné dans les broussailles. A l’hôtel «la Paix de Daoukro», l’établissement reste intact et poursuit ses activités, il n’y a que le Palais des congrès, en son sein, qui reste totalement inutilisable. Selon le ministre du Tourisme, Charles Aké Atchimon, pour le remettre sur pied, l’Etat a besoin de 2 milliards de Fcfa. «Pour trouver ce financement, nous allons nous tourner vers les partenaires au développement et des pays amis», dit-il. Au surplus, durant le périple, il a pu visiter plusieurs sites touristiques dont le centre artisanal de Daloa, le village de Siana, sur l’axe Séguéla-Mankono. Ces curiosités, conjuguées au retour de la sécurité devraient permettre de booster l’activité. En tout état de cause, il revient à l’Etat de trouver les solutions idoines aux préoccupations des acteurs afin de faire de ce domaine d’activités une véritable industrie. Par ailleurs, les participants ont planché sur le thème « Formation et emplois dans les secteurs du tourisme et de l’hôtellerie». Selon M. Atchimon, le choix du thème est dû au fort taux de chômage des jeunes. Selon lui, les statistiques de la CNPS indiquent que ce taux est de 19%. C’est pourquoi, dira-t-il, le secteur du tourisme doit contribuer à inverser cette tendance et prendre une part effective dans l’objectif du président Alassane Ouattara de créer un million d’emplois à l’horizon 2015. Dans ce sens, a-t-il ajouté, son département a lancé un programme de formation de jeunes et de création d’emplois. Les emplois touristiques directs qui vont être créés pourraient atteindre 18.000, tous métiers confondus En outre, plusieurs projets initiés faciliteront la création d’offices régionaux du tourisme et inciteront les élus locaux à intégrer le tourisme dans leurs stratégies de développement local. Une plate-forme de collaboration entre acteurs de la formation professionnelle, professionnels de ladite filière, populations jeunes, structures d’insertion et de financement afin de réaliser un diagnostic et apporter des solutions appropriées au bénéfice des populations locales sera créée.
Lanciné Bakayoko