Le candidat à la présidence de la fédération ivoirienne de basket-ball (FIBB), Coulibaly Mahama a échangé, hier avec Touré Mamadou, le conseiller spécial du Président de la République chargé de la jeunesse et des sports au Palais présidentiel. Il s'agissait pour le candidat du renouveau de la balle au panier d'informer les hautes autorités du pays de sa volonté de briguer le fauteuil présidentiel et surtout de les instruire sur sa vision de révolutionner cette discipline. «Nous sommes venus vous dire que nous rêvons d'un basket-ball ivoirien qui gagne à l'instar d'autres disciplines. Nous entendons renouveler le basket-ball avec une nouvelle méthode et avec des hommes compétents à la place qu'il faut. Il est important que la Côte d'Ivoire ne participe plus aux compétitions internationales pour le principe de participer. Et cela passe par des structures adéquates, des hommes de conviction avec des méthodes révolutionnaires», a déclaré Coulibaly Mahama. «Je loue la qualité du programme. Le Président de la République est pour le sport et les études. Nous y réfléchissons sérieusement et nous comptons adjoindre les ministères concernés pour le mettre en marche.», a déclaré Touré Mamadou. Convaincu de l'impartialité du chef de l'Etat dans cette jouté électorale, Touré s'est engagé à recevoir les deux autres candidats afin que la compétition se déroule dans la fraternité et le respect des règles.
Djadji Clément appelle à voter Touré
A la veille de l'élection du nouveau patron du basket-ball ivoirien, l'ancienne star du basket-ball ivoirien, Djadji Clément, ancien entraîneur national donne clairement sa position et invite les clubs à un choix responsable. «Nous sommes à un moment critique. Faut-il choisir de se lancer dans une aventure dont on ne connaît pas l'issue où choisir la femme qu'on connaît et qu'on peut façonner», interroge l'ancien tri-pointeur des Eléphants de Côte d'Ivoire, qui a décidé d'apporter son soutien au candidat Touré a livré ensuite, les raisons de son choix. «En tant que président de club, Touré a tout prouvé. Dans les années 80, avec l'Africa sport, il était au sommet du basket-ball ivoirien. A l'époque déjà, il avait trouvé des sponsors pour son équipe. Quand ils ont créé l'Abc en 1988, un club qu'il préside depuis sa création, Touré a gravi toutes les marches. L'Abc est champion de Côte d'Ivoire depuis 2003. Le club est même monté sur la plus haute marche du podium continental en 2005. Vice- champion d'Afrique (hommes) en 2004, au Caire et en 2009, chez les dames, à Cotonou. Et puis son club est le seul de notre championnat à avoir des sponsors. Ceux qui font miroiter des sponsors aux clubs aujourd'hui doivent d'abord en trouver pour leur équipe», souligne coach Djadji, qui réfute avec force les arguments tendant à faire croire que le président Touré a mal géré l'Abc.
Savoir raison garder
L'élection à la Fibb a pris un tournant dangereux. Certainement par la faute d'un candidat qui veut tirer plus vite que son ombre. L'ambition, ne dit-on pas d'elle qu'elle légitime. Mais quand elle sort du cadre sportif pour des attaques de personnes, des insultes injustifiées et des interprétations politiques, elle devient démesurée et malsaine. Sinon comment comprendre cet élan de nuisance aussi inutile qu'injustifié d'un camp contre l'autre ? Le sport est le domaine de saine rivalité par excellence où on combat pour gagner ou perdre sainement. Avec honneur et dignité. Ce n'est pas en salissant l'autre de la boue du mensonge et de la délation qu'on triomphera. Même si c'était le cas cette victoire sera sans gloire. IL faut arrêter ces pratiques et surtout mettre en avant les différents programmes. Car si sur cette base, et rien d'autre, que les clubs feront leur choix. Ne pas le comprendre, c'est foncer tout droit dans le mur.
KL
Djadji Clément appelle à voter Touré
A la veille de l'élection du nouveau patron du basket-ball ivoirien, l'ancienne star du basket-ball ivoirien, Djadji Clément, ancien entraîneur national donne clairement sa position et invite les clubs à un choix responsable. «Nous sommes à un moment critique. Faut-il choisir de se lancer dans une aventure dont on ne connaît pas l'issue où choisir la femme qu'on connaît et qu'on peut façonner», interroge l'ancien tri-pointeur des Eléphants de Côte d'Ivoire, qui a décidé d'apporter son soutien au candidat Touré a livré ensuite, les raisons de son choix. «En tant que président de club, Touré a tout prouvé. Dans les années 80, avec l'Africa sport, il était au sommet du basket-ball ivoirien. A l'époque déjà, il avait trouvé des sponsors pour son équipe. Quand ils ont créé l'Abc en 1988, un club qu'il préside depuis sa création, Touré a gravi toutes les marches. L'Abc est champion de Côte d'Ivoire depuis 2003. Le club est même monté sur la plus haute marche du podium continental en 2005. Vice- champion d'Afrique (hommes) en 2004, au Caire et en 2009, chez les dames, à Cotonou. Et puis son club est le seul de notre championnat à avoir des sponsors. Ceux qui font miroiter des sponsors aux clubs aujourd'hui doivent d'abord en trouver pour leur équipe», souligne coach Djadji, qui réfute avec force les arguments tendant à faire croire que le président Touré a mal géré l'Abc.
Savoir raison garder
L'élection à la Fibb a pris un tournant dangereux. Certainement par la faute d'un candidat qui veut tirer plus vite que son ombre. L'ambition, ne dit-on pas d'elle qu'elle légitime. Mais quand elle sort du cadre sportif pour des attaques de personnes, des insultes injustifiées et des interprétations politiques, elle devient démesurée et malsaine. Sinon comment comprendre cet élan de nuisance aussi inutile qu'injustifié d'un camp contre l'autre ? Le sport est le domaine de saine rivalité par excellence où on combat pour gagner ou perdre sainement. Avec honneur et dignité. Ce n'est pas en salissant l'autre de la boue du mensonge et de la délation qu'on triomphera. Même si c'était le cas cette victoire sera sans gloire. IL faut arrêter ces pratiques et surtout mettre en avant les différents programmes. Car si sur cette base, et rien d'autre, que les clubs feront leur choix. Ne pas le comprendre, c'est foncer tout droit dans le mur.
KL
