Coulibaly Mahama ne veut pas se détourner de l’essentiel. Convaincu de la qualité de son programme, il demande aux présidents de clubs de faire le bon choix pour le renouveau du basket-ball ivoirien, ce samedi lors de l’élection à la salle de conférence du ministère des Affaires Etrangères.
Le Patriote : Au moment où se termine la campagne, quel bilant peut-on faire ?
Coulibaly Mahama : Ce qu’on retient de cette campagne, c’est la maturité des acteurs du basket-ball et surtout la volonté affichée de changement. En décidant de briguer la présidence de la fédération ivoirienne de basket-ball, nous ambitionnons d’apporter quelque chose de nouveau. Le constat est clair. Le basket-ball ivoirien est dans un état de décrépitude. Et il faut le sauver. Nous avons donc fait la campagne pour promouvoir notre programme et nos compétences. Parce que nous sommes convaincus de ce que nous voulons faire dès notre élection. Et les présidents de clubs, de centres et de ligues ont épousé notre programme. Parce que, nous allons travailler pour les clubs. Sans clubs forts, il ne peut avoir de sélections nationales fortes. Les présidents de clubs qui se battent chaque jour par passion ont besoin d’être soutenus. A travers le sponsoring, nous allons leur donner des subventions. Dans notre souci de promouvoir l’excellence, des prix collectifs et individuels seront décernés chaque année aux meilleurs clubs et athlètes. Nous allons permettre à chaque club d’avoir un terrain à travers notre politique de réhabilitation et de la construction d’infrastructures en collaboration avec les collectivités décentralisées. La réorganisation de la fédération sur le modèle d’entreprise contribuera à rendre encore plus efficiente et efficace la gestion. Sans oublier la formation des encadreurs et de l’élite. L’un mis dans l’autre a pour objectif d’offrir un basket-ball meilleur à la Côte d’Ivoire. Les présidents de clubs, de centres et de ligues l’ayant bien appréhendé, nous sommes très sereins et confiants. Parce que, c’est l’avenir du basket-ball ivoirien qui se joue. C’est pour cela que je tiens à leur dire que l’équipe constituée par Coulibaly Mahama a le meilleur profil pour diriger la FIBB. Je dis cela en m’adossant sur notre histoire professionnelle et de notre expérience dans le basket-ball. L’expérience du basket-ball ne se mesure pas au nombre d’années passées en tant que dirigeant dans un club. Mais, c’est l’expérience en résultats, l’expérience en management qualitatif selon les nouvelles normes. Nous avons montré toute notre compétence pendant notre campagne. Ça même surpris certaines personnes qui ne croyaient pas en nous. Par notre campagne de qualité, on est même parvenu à donner un intérêt à la discipline basket-ball en Côte d’Ivoire.
LP : A vous entendre, votre élection ne souffre d’aucun doute ?
CM : Je le disais tantôt. Nous sommes confiants et sereins. Au vu du programme qu’on propose, il serait étonnant que nous ne soyons pas élus. Permettez que les électeurs s’en rendent compte et qu’on puisse voir un vent nouveau souffler sur le basket-ball ivoirien. Je pense qu’on a assez démontré durant les treize jours de campagne ce qu’on était capable de faire à la tête de la Fédération. On met ces derniers jours à profit pour consolider les acquis et se concentrer au maximum pour parachever l’œuvre. On espère que les clubs, les centres, les ligues ils auront la géniale idée de donner une nouvelle dynamique au basket-ball ivoirien. C’est ensemble, avec toutes les compétences que nous pourrons développer le basket ivoirien. On a de l’ambition pour le basket-ball ivoirien. On a de la passion, on a un savoir-faire. Ce samedi, quand tout se passera bien, les gens auront l’occasion de juger nos compétences.
LP : Coulibaly Mahama est donc en phase avec les électeurs.
CM : Bien sûr. Mais cela ne nous empêche pas de rester prudents. Malgré les pressions qu’ils subissent, ils ont opté pour le changement. Certes, nous avons la même vision, mais tout est possible dans une élection pour plusieurs raisons. On reste humble et lucide. Le plus important est de tout faire pour permettre à la Fédération ivoirienne de basket-ball de renaitre. Quand on a échoué, comme c’est le cas de Touré (Boubakari, président de l’ABC et candidat, ndlr) et son équipe, il faut avoir l’honnêteté de se mettre de côté et laisser d’autres compétences apporter leur savoir-faire.
LP : Parlant du candidat Touré, quelle analyse faites-vous de sa sortie de ce vendredi dans la presse ?
CM : Nous avons effectivement pris connaissance de ce qu’il a dit. C’est le dernier jour avant l’élection. C’est ce qui explique peut-être cette sortie de M. Touré. Nous sommes à l’heure du choix du futur président de la Fédération ivoirienne de basket-ball. On est à l’heure du choix du candidat idéal avec le meilleur programme. Les acteurs du basket sont à la recherche de celui qui peut faire leur affaire, celui qui peut faire rêver et faire entrer le basket ivoirien dans une autre dimension. L’heure n’est pas aux attaques et injures.
LP : Vous n’y accordez aucun crédit alors et pourtant vous êtes accusé de l’avoir diffamé?
CM : Je dis simplement qu’il faut rester serein et se concentrer sur l’essentiel, le plus important. En plus, ce n’est pas de mon éducation et de ma culture de diffamer des gens. Le camp adverse est aux abois. C’est la raison pour laquelle elle accuse à tout va. Touré et son équipe veulent se «victimiser» pour espérer avoir de la valeur auprès des votants. Je crois que cette attitude n’émouvra personne. Ce qui importe, est que les présidents de club prennent le courage de confier le basket-ball ivoirien à des dirigeants compétents, crédibles et fiables. L’équipe de M. Touré, n’est rien d’autre que cette même équipe de dirigeants qui ont géré le basket ivoirien sur les dix dernières années. Ils ont échoué et conduit notre basket-ball dans le gouffre. Ils veulent simplement renaitre d’une manière ou d’une autre. S’ils n’ont rien fait pendant dix ans, ce n’est pas maintenant qu’ils feront des miracles. Il faut qu’on change de dirigeants pour le bien même du basket-ball ivoirien. Que les présidents de clubs ne reconduisent pas une équipe qui a échoué non seulement pour le bien du basket mais aussi de celui de la Côte d’Ivoire.
Réalisée par OUATTARA Gaoussou
Le Patriote : Au moment où se termine la campagne, quel bilant peut-on faire ?
Coulibaly Mahama : Ce qu’on retient de cette campagne, c’est la maturité des acteurs du basket-ball et surtout la volonté affichée de changement. En décidant de briguer la présidence de la fédération ivoirienne de basket-ball, nous ambitionnons d’apporter quelque chose de nouveau. Le constat est clair. Le basket-ball ivoirien est dans un état de décrépitude. Et il faut le sauver. Nous avons donc fait la campagne pour promouvoir notre programme et nos compétences. Parce que nous sommes convaincus de ce que nous voulons faire dès notre élection. Et les présidents de clubs, de centres et de ligues ont épousé notre programme. Parce que, nous allons travailler pour les clubs. Sans clubs forts, il ne peut avoir de sélections nationales fortes. Les présidents de clubs qui se battent chaque jour par passion ont besoin d’être soutenus. A travers le sponsoring, nous allons leur donner des subventions. Dans notre souci de promouvoir l’excellence, des prix collectifs et individuels seront décernés chaque année aux meilleurs clubs et athlètes. Nous allons permettre à chaque club d’avoir un terrain à travers notre politique de réhabilitation et de la construction d’infrastructures en collaboration avec les collectivités décentralisées. La réorganisation de la fédération sur le modèle d’entreprise contribuera à rendre encore plus efficiente et efficace la gestion. Sans oublier la formation des encadreurs et de l’élite. L’un mis dans l’autre a pour objectif d’offrir un basket-ball meilleur à la Côte d’Ivoire. Les présidents de clubs, de centres et de ligues l’ayant bien appréhendé, nous sommes très sereins et confiants. Parce que, c’est l’avenir du basket-ball ivoirien qui se joue. C’est pour cela que je tiens à leur dire que l’équipe constituée par Coulibaly Mahama a le meilleur profil pour diriger la FIBB. Je dis cela en m’adossant sur notre histoire professionnelle et de notre expérience dans le basket-ball. L’expérience du basket-ball ne se mesure pas au nombre d’années passées en tant que dirigeant dans un club. Mais, c’est l’expérience en résultats, l’expérience en management qualitatif selon les nouvelles normes. Nous avons montré toute notre compétence pendant notre campagne. Ça même surpris certaines personnes qui ne croyaient pas en nous. Par notre campagne de qualité, on est même parvenu à donner un intérêt à la discipline basket-ball en Côte d’Ivoire.
LP : A vous entendre, votre élection ne souffre d’aucun doute ?
CM : Je le disais tantôt. Nous sommes confiants et sereins. Au vu du programme qu’on propose, il serait étonnant que nous ne soyons pas élus. Permettez que les électeurs s’en rendent compte et qu’on puisse voir un vent nouveau souffler sur le basket-ball ivoirien. Je pense qu’on a assez démontré durant les treize jours de campagne ce qu’on était capable de faire à la tête de la Fédération. On met ces derniers jours à profit pour consolider les acquis et se concentrer au maximum pour parachever l’œuvre. On espère que les clubs, les centres, les ligues ils auront la géniale idée de donner une nouvelle dynamique au basket-ball ivoirien. C’est ensemble, avec toutes les compétences que nous pourrons développer le basket ivoirien. On a de l’ambition pour le basket-ball ivoirien. On a de la passion, on a un savoir-faire. Ce samedi, quand tout se passera bien, les gens auront l’occasion de juger nos compétences.
LP : Coulibaly Mahama est donc en phase avec les électeurs.
CM : Bien sûr. Mais cela ne nous empêche pas de rester prudents. Malgré les pressions qu’ils subissent, ils ont opté pour le changement. Certes, nous avons la même vision, mais tout est possible dans une élection pour plusieurs raisons. On reste humble et lucide. Le plus important est de tout faire pour permettre à la Fédération ivoirienne de basket-ball de renaitre. Quand on a échoué, comme c’est le cas de Touré (Boubakari, président de l’ABC et candidat, ndlr) et son équipe, il faut avoir l’honnêteté de se mettre de côté et laisser d’autres compétences apporter leur savoir-faire.
LP : Parlant du candidat Touré, quelle analyse faites-vous de sa sortie de ce vendredi dans la presse ?
CM : Nous avons effectivement pris connaissance de ce qu’il a dit. C’est le dernier jour avant l’élection. C’est ce qui explique peut-être cette sortie de M. Touré. Nous sommes à l’heure du choix du futur président de la Fédération ivoirienne de basket-ball. On est à l’heure du choix du candidat idéal avec le meilleur programme. Les acteurs du basket sont à la recherche de celui qui peut faire leur affaire, celui qui peut faire rêver et faire entrer le basket ivoirien dans une autre dimension. L’heure n’est pas aux attaques et injures.
LP : Vous n’y accordez aucun crédit alors et pourtant vous êtes accusé de l’avoir diffamé?
CM : Je dis simplement qu’il faut rester serein et se concentrer sur l’essentiel, le plus important. En plus, ce n’est pas de mon éducation et de ma culture de diffamer des gens. Le camp adverse est aux abois. C’est la raison pour laquelle elle accuse à tout va. Touré et son équipe veulent se «victimiser» pour espérer avoir de la valeur auprès des votants. Je crois que cette attitude n’émouvra personne. Ce qui importe, est que les présidents de club prennent le courage de confier le basket-ball ivoirien à des dirigeants compétents, crédibles et fiables. L’équipe de M. Touré, n’est rien d’autre que cette même équipe de dirigeants qui ont géré le basket ivoirien sur les dix dernières années. Ils ont échoué et conduit notre basket-ball dans le gouffre. Ils veulent simplement renaitre d’une manière ou d’une autre. S’ils n’ont rien fait pendant dix ans, ce n’est pas maintenant qu’ils feront des miracles. Il faut qu’on change de dirigeants pour le bien même du basket-ball ivoirien. Que les présidents de clubs ne reconduisent pas une équipe qui a échoué non seulement pour le bien du basket mais aussi de celui de la Côte d’Ivoire.
Réalisée par OUATTARA Gaoussou