A l’écoute de l’actualité financière internationale, une rencontre importante a retenu l’attention de toute la sphère économique la semaine dernière. Il s’agit notamment du G20, qui s’est déroulé du 03 au 04 Novembre dernier, à Cannes, en France. Mais comme il fallait s’y attendre, en lieu et place de décisions importantes qui devaient en sortir, on a plutôt assisté à un véritable ballet diplomatique, ponctué de grands discours, avec à la clé, les mêmes promesses qui tardent à voir le jour.
Ce club des 20 pays les plus puissants de la planète a clos sa réunion depuis quelques jours, mais les acteurs des marchés financiers peinent à être véritablement rassurés. Il ne faut pas se le cacher, l’économie mondiale se porte très mal, au-delà des publications classiques du FMI et de la Banque Mondiale, brandissant des perspectives macro-économiques parfois loin de la réalité économique. On se rappelle que ces deux importantes institutions financières internationales, malgré toutes les données statistiques économiques dont elles disposent, n’ont pas vu venir la crise des subprimes, qui a semé la zizanie sur les financiers dès 2007.
Une crise grecque qui dévoile de grosses manipulations financières
La crise grecque, dont l’enlisement ne fait que s’approfondir, pourrait faire l’objet d’un excellent thriller financier très instructif pour les générations futures. Ce pays a jugé nécessaire de maquiller avec l’appui de la banque d’affaire Goldman Sachs, ses performances macro-économiques, afin de se retrouver au sein de l’Union Européenne. La supercherie a été découverte des années plus tard, dommage, l’infection était déjà entamée. Les créanciers de ce pays découvrent alors qu’au fil du temps, la Grèce présente une insolvabilité chronique, voir même, un défaut de paiement total. Le FMI, la Banque Centrale Européenne et l’Union Européenne, se mobilisent et viennent financièrement à son secours. Mais, des conditions très rigides de remboursement lui sont imposées. Notamment, les nombreuses mesures d’austérités que ce pays doit mettre en œuvre pour continuer de bénéficier de ces aides financières.
Les autorités gouvernementales, précisément, le premier ministre grecque se retrouve pris entre deux feux. La population refuse catégoriquement ses mesures d’austérité et se mobilise chaque jour à travers des manifestations gigantesques. De nombreux fonctionnaires sont mis au chômage, la tension sociale grimpe au fil des semaines. Le peuple souffre et crie à l’indignation totale. Et pendant ce temps, le financiers multiplient leur réunions classiques dans les hôtels feutrés, et renforcent leurs exigences vis-à-vis de la Grèce. Une menace sourdine de l’expulsion de ce pays de la zone Euro est désormais rendue plus officielle. Les intérêts des uns et des autres divergent et personnes ne veux voir l’économie de son pays sombrer à cause des perturbations en Grèce.
Les spéculateurs se frottent les mains
Les gros spéculateurs financiers se mêlent au débat, et profitent de cette grande confusion sur les marchés pour introduire des fausses rumeurs, afin de majorer leurs plus-values sur certains actifs financiers. Des parités de devises subissent une volatilité sans pareil. Le secteur bancaire encaisse tous les assauts, et les banques françaises ayant des engagements en Grèce, commencent à ne plus rassurer. Une liste noire de plus d’une vingtaine d’établissements bancaires serait en train d’être constitué, afin que le niveau de contrôle relatif à leur solidité y soit renforcé. Des pays comme, l’Italie, le Portugal, l’Irlande et l’Espagne sont dans le viseur de nombreux spéculateurs. Les dettes souveraines contractées par ces pays sont désormais adossées à des produits financiers de couvertures, aux allures très complexes, à l’image des Crédits Defaut Swap (CDS). Comme pour dire que l’ingénierie financière ne veut ne pas rester en marge de tous ces perturbations sur les marchés.
L’onde de choc pourrait gagner l’Afrique
C’est vrai que le développement des marchés financiers africains n’a pas encore atteint celui…
Ce club des 20 pays les plus puissants de la planète a clos sa réunion depuis quelques jours, mais les acteurs des marchés financiers peinent à être véritablement rassurés. Il ne faut pas se le cacher, l’économie mondiale se porte très mal, au-delà des publications classiques du FMI et de la Banque Mondiale, brandissant des perspectives macro-économiques parfois loin de la réalité économique. On se rappelle que ces deux importantes institutions financières internationales, malgré toutes les données statistiques économiques dont elles disposent, n’ont pas vu venir la crise des subprimes, qui a semé la zizanie sur les financiers dès 2007.
Une crise grecque qui dévoile de grosses manipulations financières
La crise grecque, dont l’enlisement ne fait que s’approfondir, pourrait faire l’objet d’un excellent thriller financier très instructif pour les générations futures. Ce pays a jugé nécessaire de maquiller avec l’appui de la banque d’affaire Goldman Sachs, ses performances macro-économiques, afin de se retrouver au sein de l’Union Européenne. La supercherie a été découverte des années plus tard, dommage, l’infection était déjà entamée. Les créanciers de ce pays découvrent alors qu’au fil du temps, la Grèce présente une insolvabilité chronique, voir même, un défaut de paiement total. Le FMI, la Banque Centrale Européenne et l’Union Européenne, se mobilisent et viennent financièrement à son secours. Mais, des conditions très rigides de remboursement lui sont imposées. Notamment, les nombreuses mesures d’austérités que ce pays doit mettre en œuvre pour continuer de bénéficier de ces aides financières.
Les autorités gouvernementales, précisément, le premier ministre grecque se retrouve pris entre deux feux. La population refuse catégoriquement ses mesures d’austérité et se mobilise chaque jour à travers des manifestations gigantesques. De nombreux fonctionnaires sont mis au chômage, la tension sociale grimpe au fil des semaines. Le peuple souffre et crie à l’indignation totale. Et pendant ce temps, le financiers multiplient leur réunions classiques dans les hôtels feutrés, et renforcent leurs exigences vis-à-vis de la Grèce. Une menace sourdine de l’expulsion de ce pays de la zone Euro est désormais rendue plus officielle. Les intérêts des uns et des autres divergent et personnes ne veux voir l’économie de son pays sombrer à cause des perturbations en Grèce.
Les spéculateurs se frottent les mains
Les gros spéculateurs financiers se mêlent au débat, et profitent de cette grande confusion sur les marchés pour introduire des fausses rumeurs, afin de majorer leurs plus-values sur certains actifs financiers. Des parités de devises subissent une volatilité sans pareil. Le secteur bancaire encaisse tous les assauts, et les banques françaises ayant des engagements en Grèce, commencent à ne plus rassurer. Une liste noire de plus d’une vingtaine d’établissements bancaires serait en train d’être constitué, afin que le niveau de contrôle relatif à leur solidité y soit renforcé. Des pays comme, l’Italie, le Portugal, l’Irlande et l’Espagne sont dans le viseur de nombreux spéculateurs. Les dettes souveraines contractées par ces pays sont désormais adossées à des produits financiers de couvertures, aux allures très complexes, à l’image des Crédits Defaut Swap (CDS). Comme pour dire que l’ingénierie financière ne veut ne pas rester en marge de tous ces perturbations sur les marchés.
L’onde de choc pourrait gagner l’Afrique
C’est vrai que le développement des marchés financiers africains n’a pas encore atteint celui…
