Après l’installation officielle du commandement de la police par le Premier ministre, Guillaume Soro, les agents de police ne sont pas encore de retour. Dans cet entretien, le commissaire principal, Antoine Gueu Flindé, s’explique.
Plusieurs semaines déjà que vous avez été installés mais point de policiers à l’horizon ?
J’apprends que c’est seulement hier (jeudi dernier, ndlr) que toutes les mutations ont été signées. Toutes les ex-zones CNO ont été pourvues en éléments. Nous espérons que d’ici la fin de ce mois au plus tard, les éléments qui ont été mutés dans cette région et ailleurs seront à leurs postes. Donc de ce point de vue, le problème est réglé.
Combien de policiers seront présents à Korhogo pour assurer la sécurité des populations?
Nos supérieurs savent très bien les problèmes auxquels sont confrontées les populations. Pour gérer ce problème au plan sécuritaire, ils savent quel est l’effectif qu’ils doivent mettre à notre disposition.
Qu’en est-il de la réhabilitation de vos locaux ?
C’est la même chose. Tout le monde sait que les locaux ont été pillés ou saccagés. De grandes réhabilitations de bâtiments seront entreprises. Pour l’instant, en matière de sécurité, nous disposons du minimum pour travailler. Mais d’ici-là, nous n’allons pas croiser les bras. Le manque de moyens ne doit pas être pris comme un prétexte pour rester passifs ou oisifs. Nous sommes déjà sur le terrain, nous avons notre petite idée de ce que nous avons à faire, d’après les consignes reçues de la hiérarchie. Et en venant ici, nous avons une haute opinion de notre mission.
Il se pose un problème de logement. Où vos éléments vont-ils loger ?
Le problème de logement est général. Ça ne concerne pas que la police seulement. Le préfet de région en a parlé de façon générique. En ce qui concerne la police, nous sommes en mission. C’est évident que tout ne sera pas rose, mais à partir du moment où nous sommes dotés d’un sens élevé de la responsabilité, nous devons trouver les voies et moyens pour régler les problèmes les plus immédiats. J’assume pour dire que les policiers qui ont été mutés ici, auront les coudées franches pour travailler. Ce n’est pas le problème de logement qui va les freiner. Parce que ceux qui viennent sont déjà galvanisés. La plupart se sont portés volontaire tout en sachant qu’il y a des difficultés sur le terrain. Et, ce n’est pas seulement un problème spécifique à la zone CNO. C’est comme ça partout sur l’étendue du territoire. Nous sommes en train de prendre des dispositions avec l’aide des autorités de cette région pour leur réserver l’accueil qu’il faut en attendant que tout aille pour le mieux.
Comment rassurer la population ?
Que nous nous mettions ensemble pour atteindre les objectifs au plan sécuritaire qui nous ont été assignés. Donc ensemble, nous avons les deux pieds engoncés dans les starking blocs pour un départ afin que nous sachions courir de manière à remporter le trophée de la sécurité dans cette région. Le premier ministre l’a dit. Il y a eu rupture entre la police et la population. La police a l’obligation morale de se faire aimer de la population. La balle est dans notre camp. Nous sommes de retour pour elle. Nos comportements, chaque jour sur le terrain, doivent être de nature à rassurer davantage cette population. Nous sommes venus pour restaurer la confiance perdue entre la population et sa police. Nous devons travailler dans cet esprit de respect mutuel. Je vous donne rendez-vous dans quelques mois et vous verrez ce qui va se passer.
Cheick Timité à Korhogo
Plusieurs semaines déjà que vous avez été installés mais point de policiers à l’horizon ?
J’apprends que c’est seulement hier (jeudi dernier, ndlr) que toutes les mutations ont été signées. Toutes les ex-zones CNO ont été pourvues en éléments. Nous espérons que d’ici la fin de ce mois au plus tard, les éléments qui ont été mutés dans cette région et ailleurs seront à leurs postes. Donc de ce point de vue, le problème est réglé.
Combien de policiers seront présents à Korhogo pour assurer la sécurité des populations?
Nos supérieurs savent très bien les problèmes auxquels sont confrontées les populations. Pour gérer ce problème au plan sécuritaire, ils savent quel est l’effectif qu’ils doivent mettre à notre disposition.
Qu’en est-il de la réhabilitation de vos locaux ?
C’est la même chose. Tout le monde sait que les locaux ont été pillés ou saccagés. De grandes réhabilitations de bâtiments seront entreprises. Pour l’instant, en matière de sécurité, nous disposons du minimum pour travailler. Mais d’ici-là, nous n’allons pas croiser les bras. Le manque de moyens ne doit pas être pris comme un prétexte pour rester passifs ou oisifs. Nous sommes déjà sur le terrain, nous avons notre petite idée de ce que nous avons à faire, d’après les consignes reçues de la hiérarchie. Et en venant ici, nous avons une haute opinion de notre mission.
Il se pose un problème de logement. Où vos éléments vont-ils loger ?
Le problème de logement est général. Ça ne concerne pas que la police seulement. Le préfet de région en a parlé de façon générique. En ce qui concerne la police, nous sommes en mission. C’est évident que tout ne sera pas rose, mais à partir du moment où nous sommes dotés d’un sens élevé de la responsabilité, nous devons trouver les voies et moyens pour régler les problèmes les plus immédiats. J’assume pour dire que les policiers qui ont été mutés ici, auront les coudées franches pour travailler. Ce n’est pas le problème de logement qui va les freiner. Parce que ceux qui viennent sont déjà galvanisés. La plupart se sont portés volontaire tout en sachant qu’il y a des difficultés sur le terrain. Et, ce n’est pas seulement un problème spécifique à la zone CNO. C’est comme ça partout sur l’étendue du territoire. Nous sommes en train de prendre des dispositions avec l’aide des autorités de cette région pour leur réserver l’accueil qu’il faut en attendant que tout aille pour le mieux.
Comment rassurer la population ?
Que nous nous mettions ensemble pour atteindre les objectifs au plan sécuritaire qui nous ont été assignés. Donc ensemble, nous avons les deux pieds engoncés dans les starking blocs pour un départ afin que nous sachions courir de manière à remporter le trophée de la sécurité dans cette région. Le premier ministre l’a dit. Il y a eu rupture entre la police et la population. La police a l’obligation morale de se faire aimer de la population. La balle est dans notre camp. Nous sommes de retour pour elle. Nos comportements, chaque jour sur le terrain, doivent être de nature à rassurer davantage cette population. Nous sommes venus pour restaurer la confiance perdue entre la population et sa police. Nous devons travailler dans cet esprit de respect mutuel. Je vous donne rendez-vous dans quelques mois et vous verrez ce qui va se passer.
Cheick Timité à Korhogo