Cela fait aujourd’hui trente (30) ans que la Côte d’Ivoire rythmait sous les mélodies du « Zogoda-Zué ». Après une longue absence due à la mauvaise atmosphère socio-politique qui prévalait, le concepteur du style vestimentaire aux couleurs « rouge et noir », NST Cophie’s, est depuis quelque temps sur les bords de la lagune Ebrié avec un nouvel album intitulé « Djantraman », plus un Best of de deux (2) CD. La cérémonie officielle du « come back » de l’artiste a eu lieu dans la soirée du jeudi 3 novembre 2011 à la salle Abissa du Pullman hôtel. «Djantraman», «force nouvelle», «hymne national de Dimbokro» et «papa nouveau» sont, entre autres, des titres du nouvel album que Mister Zogoda-Zué a fait écouter au cours de cette cérémonie. La réalisation de cette œuvre a été rendue possible grâce à «Alpha Blondy production». Cependant, le retour de NST Cophie’s s’est fait grâce au soutien de la ville de Dimbokro et de la diaspora qui ont participé aux frais du voyage qui a permis le retour de l’artiste. L’artiste a profité de l’occasion pour faire part de la peur qu’il a vis-à-vis des journalistes qui, selon lui, ont du mal à faire la part entre la vie publique et la vie privée de « l’artiste». Ce Best of de 19 titres et «Djantraman» (17 titres) qu’il propose au public, se veut un cocktail à la portée de toutes les bourses. NST Cophie’s dit avoir par ailleurs réalisé « Djantraman » avec tout son cœur et attend des Ivoiriens qu’ils l’achètent sans toutefois se référer aux pirates mais s’approprier l’œuvre originale. «Souhaitez-vous voir certaines personnes mourir avant d’intervenir ?», a-t-il lancé. Alpha Blondy a apprécié le travail accompli par Nst Cophie’s avant de souhaiter plein succès à cet album. «Comme un vin, tu te bonifies», a-t-il déclaré. Ayant acquis 30 ans de carrière, Mister Zogoda-Zué a toujours gardé sa clarté d’esprit et son rythme qu’il a fait découvrir tout le long de la cérémonie. Le représentant de la diaspora ivoirienne, Ouattara Adama, a indiqué que suite à l’adresse du chef de l’Etat aux Ivoiriens de la diaspora, ceux-ci ont décidé de répondre à son appel. Par des actes concrets qu’ils ont commencés par poser en tenant compte de leur expérience afin de se mettre au service de la Côte d’Ivoire.
Larissa G
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