Gagnoa, Les cours n’ont toujours pas débuté dans les écoles primaires et secondaires publiques de Gagnoa, trois semaines après la rentrée officielle des classes.
Dans les écoles primaires publiques de la ville de Gagnoa, les enseignants sont en place et attendent vainement les élèves qui n’arrivent toujours pas.
Le point des présences fait, mardi, par le directeur de l’EPP Centre 1, Yapi Théodore, indique : "12 écoliers au CM2, 6 au CM1, 3 au CE2, 4 au CE1, et aucun écolier dans les classes de CP2 et CP1". Deux jours après, ces chiffres n’ont pas beaucoup varié.
Au secondaire, dans les lycées modernes 1, 2 et 3, l’ambiance est la même avec des cours d’école presque vides, des salles de classes fermées, et les administrations toujours occupées à préparer les emplois du temps.
Cette situation est jugée "inquiétante" par les directeurs d’établissements publics de Gagnoa.
Au niveau du secondaire, les raisons évoquées par les partenaires de l’école tiennent au nouveau mode de paiement des frais de la scolarité effectué en dehors des écoles, aux difficultés financières des parents d’élèves, surtout dans cette zone forestière où la commercialisation du cacao est pour le moment lente.
La longueur de la précédente année scolaire, due la crise postélectorale, serait également l’une des raisons qui justifieraient ce retard dans le démarrage des cours dans le public, contrairement aux établissements privés confessionnels où les cours sont dispensés depuis deux semaines.
(AIP)
Jmk/kp
Dans les écoles primaires publiques de la ville de Gagnoa, les enseignants sont en place et attendent vainement les élèves qui n’arrivent toujours pas.
Le point des présences fait, mardi, par le directeur de l’EPP Centre 1, Yapi Théodore, indique : "12 écoliers au CM2, 6 au CM1, 3 au CE2, 4 au CE1, et aucun écolier dans les classes de CP2 et CP1". Deux jours après, ces chiffres n’ont pas beaucoup varié.
Au secondaire, dans les lycées modernes 1, 2 et 3, l’ambiance est la même avec des cours d’école presque vides, des salles de classes fermées, et les administrations toujours occupées à préparer les emplois du temps.
Cette situation est jugée "inquiétante" par les directeurs d’établissements publics de Gagnoa.
Au niveau du secondaire, les raisons évoquées par les partenaires de l’école tiennent au nouveau mode de paiement des frais de la scolarité effectué en dehors des écoles, aux difficultés financières des parents d’élèves, surtout dans cette zone forestière où la commercialisation du cacao est pour le moment lente.
La longueur de la précédente année scolaire, due la crise postélectorale, serait également l’une des raisons qui justifieraient ce retard dans le démarrage des cours dans le public, contrairement aux établissements privés confessionnels où les cours sont dispensés depuis deux semaines.
(AIP)
Jmk/kp