«En vous recevant ici, nous accueillons un ami de l’Union européenne ». Ces mots du président de la Commission européenne José Manuel BARROSO résume le séjour du président de la République à Bruxelles. Car plus qu’une visite de travail ordinaire, il s’agissait d’un rendez-vous avec les honneurs, les hommages et le succès pour le chef de l’Etat ivoirien et sa délégation. Du siège du Conseil au Parlement de l’Union en passant par la Commission, les portes de Bruxelles et les bras de l’Union européenne se sont grandement ouverts pour la Côte d’Ivoire. Et les mots pour traduire ce renouveau, cette embellie diplomatique sont arrivés avec l’aisance la plus parfaite, de la bouche des plus importantes autorités de l’Union européenne à Bruxelles
Tout a commencé, hier, par la visite du chef de l’Etat au siège du Conseil de l’Union européenne, l’instance qui sert de cadre de rencontres aux 27 chefs d’Etat et aux chefs de gouvernement de l’Union européenne, c’est-à-dire là où les décisions les plus importantes de l’Union se prennent. Cette institution est dirigée par Herman Van Rompuy. La rencontre entre ce dernier et le président ivoirien s’est déroulée dans le strict respect des usages quand l’Union Européenne reçoit un hôte de marque de l’envergure d’Alassane Ouattara, le tapis rouge a été déroulé, M. Van Rompuy est personnellement descendu jusqu’au seuil de la porte principale pour accueillir le président de la République. Les deux hommes ont échangé une chaude et longue poignée de main avec beaucoup de sourires devant les caméras et les journalistes avant de prendre la direction des bureaux du président du Conseil de l’Union. Ils s’entretiendront pendant trois quarts d’heure avant de réapparaître devant la presse pour faire le point de leurs entretiens. Convergence de vue totale sur tous les sujets évoqués et surtout volonté réaffirmée de renforcer la coopération bilatérale (voir encadrés). Pour M. Van Rompuy, la Côte d’Ivoire avait désormais entre ses mains toutes les cartes pour amorcer son plein développement.
Après cette audience importante, le de l’Etat Alassane Ouattara va mettre le cap sur le majestueux building de verre que domine le centre de Bruxelles, le siège de la Commission européenne sis à Berlaymont. Ici également, c’est le même rituel d’accueil pour le président Ouattara. Mieux, José Manuel Barroso est descendu pour accueillir le chef de l’Etat.
A la fin de leurs entretiens, les premiers résultats ne se font pas attendre, le ministre des Finances ivoiriens et l’Union signent cinq accords de coopération d’un montant de 120 millions d’Euros, environ 82 milliards de nos francs, ce qui porte à 260 millions d’euros, hormis les programmes déjà en cours, la contribution de l’Ue depuis la fin de la crise postélectorale.
Dans son intervention, le président de la Commission a permis de se faire une juste idée de l’opinion que le monde se fait de l’homme qui préside désormais aux destinées de la Côte d’Ivoire : «Je suis très heureux d’accueillir M. Ouattara le président de la Côte d’Ivoire, lors du sommet de Dauvilles, je vous ai rencontré et j’ai été impressionné par votre conviction, votre détermination, votre sang-froid qui a permis à votre pays de sortir par le haut de la récente crise qu’a traversée votre pays. Vous savez, vous êtes ici à Bruxelles un ami, la Commission européenne a toujours été à votre côté, aux côtés de votre pays, de tous les Ivoiriens qui ont choisi la voie de la paix, de la démocratie et de la réconciliation.
Aujourd’hui, nous souhaitons voir une Cote d’Ivoire démocratique, forte politiquement mais aussi économiquement qui va jouer le rôle de moteur sous régional, qui va participer à la stabilisation et au développement de l’Afrique de l’Ouest». Comme le président du Conseil, M. Barroso a encouragé le chef de l’Etat à renforcer ses efforts dans le sens de la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit, à travers la bonne tenue des élections législatives, la lutte contre l’impunité et la Commission dialogue vérité et réconciliation que l’Ue soutient «Nous vous avons accompagné lors des difficiles moments qu’a connus votre pays, nous sommes heureux de vous recevoir aujourd’hui en tant que le président d’un grand pays africain démocratiquement élu. A travers vous, je voudrais assurer le peuple ivoirien de notre soutien sans faille sur le chemin du développement que vous venez d’emprunter, j’ai promis, monsieur le président, d’analyser très sérieusement les sollicitations que vous avez faites au cours de nos entretiens de ce jour. Mes collaborateurs et les vôtres le feront avec diligence et hauteur dans la volonté d’aller plus loin», a promis M. BARROSO. Après avoir réitéré son engagement à renforcer les bases de la démocratie, à promouvoir la paix et le développement, le Chef de l’Etat s’est rendu au parlement Européen.
AKWABA SAINT CLAIR
Envoyé spécial à Bruxelles
Tout a commencé, hier, par la visite du chef de l’Etat au siège du Conseil de l’Union européenne, l’instance qui sert de cadre de rencontres aux 27 chefs d’Etat et aux chefs de gouvernement de l’Union européenne, c’est-à-dire là où les décisions les plus importantes de l’Union se prennent. Cette institution est dirigée par Herman Van Rompuy. La rencontre entre ce dernier et le président ivoirien s’est déroulée dans le strict respect des usages quand l’Union Européenne reçoit un hôte de marque de l’envergure d’Alassane Ouattara, le tapis rouge a été déroulé, M. Van Rompuy est personnellement descendu jusqu’au seuil de la porte principale pour accueillir le président de la République. Les deux hommes ont échangé une chaude et longue poignée de main avec beaucoup de sourires devant les caméras et les journalistes avant de prendre la direction des bureaux du président du Conseil de l’Union. Ils s’entretiendront pendant trois quarts d’heure avant de réapparaître devant la presse pour faire le point de leurs entretiens. Convergence de vue totale sur tous les sujets évoqués et surtout volonté réaffirmée de renforcer la coopération bilatérale (voir encadrés). Pour M. Van Rompuy, la Côte d’Ivoire avait désormais entre ses mains toutes les cartes pour amorcer son plein développement.
Après cette audience importante, le de l’Etat Alassane Ouattara va mettre le cap sur le majestueux building de verre que domine le centre de Bruxelles, le siège de la Commission européenne sis à Berlaymont. Ici également, c’est le même rituel d’accueil pour le président Ouattara. Mieux, José Manuel Barroso est descendu pour accueillir le chef de l’Etat.
A la fin de leurs entretiens, les premiers résultats ne se font pas attendre, le ministre des Finances ivoiriens et l’Union signent cinq accords de coopération d’un montant de 120 millions d’Euros, environ 82 milliards de nos francs, ce qui porte à 260 millions d’euros, hormis les programmes déjà en cours, la contribution de l’Ue depuis la fin de la crise postélectorale.
Dans son intervention, le président de la Commission a permis de se faire une juste idée de l’opinion que le monde se fait de l’homme qui préside désormais aux destinées de la Côte d’Ivoire : «Je suis très heureux d’accueillir M. Ouattara le président de la Côte d’Ivoire, lors du sommet de Dauvilles, je vous ai rencontré et j’ai été impressionné par votre conviction, votre détermination, votre sang-froid qui a permis à votre pays de sortir par le haut de la récente crise qu’a traversée votre pays. Vous savez, vous êtes ici à Bruxelles un ami, la Commission européenne a toujours été à votre côté, aux côtés de votre pays, de tous les Ivoiriens qui ont choisi la voie de la paix, de la démocratie et de la réconciliation.
Aujourd’hui, nous souhaitons voir une Cote d’Ivoire démocratique, forte politiquement mais aussi économiquement qui va jouer le rôle de moteur sous régional, qui va participer à la stabilisation et au développement de l’Afrique de l’Ouest». Comme le président du Conseil, M. Barroso a encouragé le chef de l’Etat à renforcer ses efforts dans le sens de la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit, à travers la bonne tenue des élections législatives, la lutte contre l’impunité et la Commission dialogue vérité et réconciliation que l’Ue soutient «Nous vous avons accompagné lors des difficiles moments qu’a connus votre pays, nous sommes heureux de vous recevoir aujourd’hui en tant que le président d’un grand pays africain démocratiquement élu. A travers vous, je voudrais assurer le peuple ivoirien de notre soutien sans faille sur le chemin du développement que vous venez d’emprunter, j’ai promis, monsieur le président, d’analyser très sérieusement les sollicitations que vous avez faites au cours de nos entretiens de ce jour. Mes collaborateurs et les vôtres le feront avec diligence et hauteur dans la volonté d’aller plus loin», a promis M. BARROSO. Après avoir réitéré son engagement à renforcer les bases de la démocratie, à promouvoir la paix et le développement, le Chef de l’Etat s’est rendu au parlement Européen.
AKWABA SAINT CLAIR
Envoyé spécial à Bruxelles
