Connu et reconnu pour son jeu dur, le milieu de terrain défensif de 24 ans des Magpies s’explique et affirme avoir changé. Avant la CAN 2012, il se félicite des absences de plusieurs grandes sélections (Ndlr, Cameroun, Egypte, Nigeria, Afrique du Sud, Algerie…)
et soutient que les Eléphants ont intérêt à aller le plus loin possible.
Paraît-il que vous êtes un joueur sanguin qui n’arrive pas à canaliser son plein d’énergie sur le terrain. Que répondez-vous à cela ?
(Sourire) Ce n’est pas faux. C’est une habitude que j’ai eue depuis ma petite enfance. J’ai toujours voulu gagner. Sur un terrain de football, je deviens un animal. Ceux qui le pensent ou le disent n’ont pas tort.
Il vous est également reproché de prendre trop de cartons lors des matches ?
Cette saison, par exemple, j’ai joué une dizaine de matches avant de me blesser pour seulement deux ou trois cartons jaunes écopés. La saison dernière, en revanche, ce n’était pas le cas car j’ai pris plusieurs cartons. Je me suis un peu calmé sur le terrain.
En dehors des terrains de football, vous semblez un mec sans histoires. Mais une fois dans le jeu, vous devenez une vraie bête…Comment l’expliquez-vous ?
Sur le terrain je me lâche. Je deviens une autre personne. Je me donne à fond dans les matches car je n’aime pas perdre. Et lorsque je perds un match, j’ai toujours les larmes aux yeux.
Vous avez déjà évolué en Belgique et en Hollande. Aujourd’hui, vous monnayez votre talent en Angleterre. Quelle comparaison faites-vous de ces trois championnats ?
Chaque championnat a sa philosophie. Mais le top, c’est la Premier League anglaise.
Pourquoi ?
On retrouve la technique, la force et la vitesse dans ce championnat. Or, le niveau de la Jupiler League de Belgique est moins relevé que celui de la Hollande. En tout cas pour moi, le championnat d’Angleterre reste le meilleur au monde.
En dehors de votre défaite, le week-end dernier devant Manchester City (2-1), Newcastle réalise un début de saison satisfaisant. Explications ?
Nous avons effectivement bien entamé ce début de saison et à ce jour, nous occupons la 3è place du classement. Notre groupe est de qualité. Mais le plus difficile est de maintenir le cap. Nous devons rester concentrés, prendre chaque match comme il se doit et essayer de gagner chaque week-end. C’est à la fin qu’on saura quelle est la place définitive qu’on occupera.
Où en êtes-vous avec la langue anglaise ?
(Rires) Par rapport à l’année dernière, je m’en sors mieux. A présent, j’arrive à communiquer avec mes coéquipiers sans intermédiaire.
Y a-t-il un joueur que vous respectez spécialement dans le championnat anglais ?
A mon poste, je dirais que le Ghanéen de Chelsea, Michael Essien, reste mon idole. C’est dommage qu’il soit blessé en ce moment.
Qu’appréciez-vous chez ce joueur ?
Michael Essien est un joueur de devoir. Il a la rage, joue avec son cœur et ne se fâche presque jamais. En dehors de lui, il y a mes aînés de la sélection nationale (Drogba, Zokora, Kolo Touré, Yaya Touré) que j’apprécie beaucoup.
Qui sera champion d’Angleterre cette saison à votre avis ?
Cela se jouera entre Manchester City, Manchester United et Chelsea. Ce sont les plus grosses écuries anglaises.
Abordons le chapitre Eléphants. Quel rôle François Zahoui vous confie-t-il sur le terrain ?
Chacun de nous a un rôle à jouer au cours du jeu. Personnellement, François Zahoui me demande spécialement de tout faire pour gagner les matches. Et je me bats pour cela.
Bientôt ce sera la CAN 2012 au Gabon et en Guinée-Equatoriale, les absences du Cameroun, de l’Afrique du Sud, du Nigeria, de l’Algérie et de l’Egypte constituent-elles un avantage pour la Côte d’Ivoire?
Nous connaissons tous la compétence de ces sélections absentes. C’est même une belle opportunité pour nous. Nous devons tout faire pour aller le plus loin dans cette compétition. Nous n’allons pas faire trop de commentaires autour de ce débat mais plutôt rester sereins et zens pour bien travailler afin d’affronter la CAN. Je ne souhaite pas dire des choses qui se retourneront après contre nous.
Que faites-vous avec tout l’argent que vous gagnez ?
J’ai d’énormes projets. Par exemple, créer un grand centre de formation, investir dans l’immobilier. Et puis, on n’attend pas la retraite pour penser à son avenir. C’est maintenant qu’il faut le préparer.
Réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
et soutient que les Eléphants ont intérêt à aller le plus loin possible.
Paraît-il que vous êtes un joueur sanguin qui n’arrive pas à canaliser son plein d’énergie sur le terrain. Que répondez-vous à cela ?
(Sourire) Ce n’est pas faux. C’est une habitude que j’ai eue depuis ma petite enfance. J’ai toujours voulu gagner. Sur un terrain de football, je deviens un animal. Ceux qui le pensent ou le disent n’ont pas tort.
Il vous est également reproché de prendre trop de cartons lors des matches ?
Cette saison, par exemple, j’ai joué une dizaine de matches avant de me blesser pour seulement deux ou trois cartons jaunes écopés. La saison dernière, en revanche, ce n’était pas le cas car j’ai pris plusieurs cartons. Je me suis un peu calmé sur le terrain.
En dehors des terrains de football, vous semblez un mec sans histoires. Mais une fois dans le jeu, vous devenez une vraie bête…Comment l’expliquez-vous ?
Sur le terrain je me lâche. Je deviens une autre personne. Je me donne à fond dans les matches car je n’aime pas perdre. Et lorsque je perds un match, j’ai toujours les larmes aux yeux.
Vous avez déjà évolué en Belgique et en Hollande. Aujourd’hui, vous monnayez votre talent en Angleterre. Quelle comparaison faites-vous de ces trois championnats ?
Chaque championnat a sa philosophie. Mais le top, c’est la Premier League anglaise.
Pourquoi ?
On retrouve la technique, la force et la vitesse dans ce championnat. Or, le niveau de la Jupiler League de Belgique est moins relevé que celui de la Hollande. En tout cas pour moi, le championnat d’Angleterre reste le meilleur au monde.
En dehors de votre défaite, le week-end dernier devant Manchester City (2-1), Newcastle réalise un début de saison satisfaisant. Explications ?
Nous avons effectivement bien entamé ce début de saison et à ce jour, nous occupons la 3è place du classement. Notre groupe est de qualité. Mais le plus difficile est de maintenir le cap. Nous devons rester concentrés, prendre chaque match comme il se doit et essayer de gagner chaque week-end. C’est à la fin qu’on saura quelle est la place définitive qu’on occupera.
Où en êtes-vous avec la langue anglaise ?
(Rires) Par rapport à l’année dernière, je m’en sors mieux. A présent, j’arrive à communiquer avec mes coéquipiers sans intermédiaire.
Y a-t-il un joueur que vous respectez spécialement dans le championnat anglais ?
A mon poste, je dirais que le Ghanéen de Chelsea, Michael Essien, reste mon idole. C’est dommage qu’il soit blessé en ce moment.
Qu’appréciez-vous chez ce joueur ?
Michael Essien est un joueur de devoir. Il a la rage, joue avec son cœur et ne se fâche presque jamais. En dehors de lui, il y a mes aînés de la sélection nationale (Drogba, Zokora, Kolo Touré, Yaya Touré) que j’apprécie beaucoup.
Qui sera champion d’Angleterre cette saison à votre avis ?
Cela se jouera entre Manchester City, Manchester United et Chelsea. Ce sont les plus grosses écuries anglaises.
Abordons le chapitre Eléphants. Quel rôle François Zahoui vous confie-t-il sur le terrain ?
Chacun de nous a un rôle à jouer au cours du jeu. Personnellement, François Zahoui me demande spécialement de tout faire pour gagner les matches. Et je me bats pour cela.
Bientôt ce sera la CAN 2012 au Gabon et en Guinée-Equatoriale, les absences du Cameroun, de l’Afrique du Sud, du Nigeria, de l’Algérie et de l’Egypte constituent-elles un avantage pour la Côte d’Ivoire?
Nous connaissons tous la compétence de ces sélections absentes. C’est même une belle opportunité pour nous. Nous devons tout faire pour aller le plus loin dans cette compétition. Nous n’allons pas faire trop de commentaires autour de ce débat mais plutôt rester sereins et zens pour bien travailler afin d’affronter la CAN. Je ne souhaite pas dire des choses qui se retourneront après contre nous.
Que faites-vous avec tout l’argent que vous gagnez ?
J’ai d’énormes projets. Par exemple, créer un grand centre de formation, investir dans l’immobilier. Et puis, on n’attend pas la retraite pour penser à son avenir. C’est maintenant qu’il faut le préparer.
Réalisé par Guy-Florentin Yaméogo