Jean-Pierre Raffarin en visite à Abidjan a animé une conférence publique sur le thème : « l’Etat, la crise et le citoyen ». L’ancien Premier ministre français croit en la réussite du gouvernement du président Ouattara.
“Aux Etats-Unis et en Europe, l’objectif est aujourd’hui de se focaliser sur les défis internes, où les ennemis ont pour nom dette, déficits, marchés financiers erratiques. Mais sur les bords de la lagune Ebrié, les victoires sont à chercher sur les fronts de l’emploi, d’une confiance à restaurer dans les moteurs économiques et de la crédibilité des responsables politiques”. Ces mots du sénateur de la Vienne (région Poitou-Charentes) donnent à espérer dans le futur ivoirien. «Dans l’avenir, on parlera de réussite de la Côte d’ Ivoire qui ne sera pas miraculeux, mais elle sera méritée», explique Jean-Pierre Raffarin à l’occasion de la 6ème édition des grands horizons, organisée par le ministère de l’Economie et des Finances. Mais, s’empresse-t-il, d’ajouter, les défis requièrent le sang froid, le courage, la solidarité. D’ores et déjà, la France peut se féliciter d’avoir su prendre une initiative féconde que beaucoup considéraient comme arbitraire et hégémonique, allusion au soutien de Paris à la démocratie que Laurent Gbagbo voulait dévoyer. Mais pour M. Raffarin, cette réussite est tributaire du retour de l’Etat et de la satisfaction des attentes des populations. « L’Etat doit être en réforme permanente. Un pays qui veut se développer ne doit pas maltraiter ses fonctionnaires. Il doit avoir une administration efficace et juste. C’est-à-dire, partager l’intérêt national, diffuser les nouvelles technologies et affirmer l’exigence éthique», égrène l’ancien Premier ministre français. Toutefois, les pouvoirs publics doivent fédérer toutes les couches des populations aux réformes afin d’en garantir le caractère participatif. D’où la nécessité pour Jean-Pierre Raffarin d’impliquer la société civile. «La Côte d’Ivoire détient une équation d’avenir avec sa jeunesse, sa population et ses matières premières. Le pays a vécu avec beaucoup de difficultés, des crises qui ont freiné son développement mais le potentiel est là », fait-il observer. En tout état de cause, le vice-président du sénat français ne doute pas de la capacité des autorités ivoiriennes à redresser la barre. Quant au ministre de l’Economie et des finances, il a assuré de l’engagement du gouvernement Ouattara à faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. «Nous avons entrepris des réformes judicieuses. A partir de 2013, nous allons maintenir la croissance. Oui, nous allons réussir», tente de convaincre Charles Diby Koffi.
Lanciné Bakayoko
“Aux Etats-Unis et en Europe, l’objectif est aujourd’hui de se focaliser sur les défis internes, où les ennemis ont pour nom dette, déficits, marchés financiers erratiques. Mais sur les bords de la lagune Ebrié, les victoires sont à chercher sur les fronts de l’emploi, d’une confiance à restaurer dans les moteurs économiques et de la crédibilité des responsables politiques”. Ces mots du sénateur de la Vienne (région Poitou-Charentes) donnent à espérer dans le futur ivoirien. «Dans l’avenir, on parlera de réussite de la Côte d’ Ivoire qui ne sera pas miraculeux, mais elle sera méritée», explique Jean-Pierre Raffarin à l’occasion de la 6ème édition des grands horizons, organisée par le ministère de l’Economie et des Finances. Mais, s’empresse-t-il, d’ajouter, les défis requièrent le sang froid, le courage, la solidarité. D’ores et déjà, la France peut se féliciter d’avoir su prendre une initiative féconde que beaucoup considéraient comme arbitraire et hégémonique, allusion au soutien de Paris à la démocratie que Laurent Gbagbo voulait dévoyer. Mais pour M. Raffarin, cette réussite est tributaire du retour de l’Etat et de la satisfaction des attentes des populations. « L’Etat doit être en réforme permanente. Un pays qui veut se développer ne doit pas maltraiter ses fonctionnaires. Il doit avoir une administration efficace et juste. C’est-à-dire, partager l’intérêt national, diffuser les nouvelles technologies et affirmer l’exigence éthique», égrène l’ancien Premier ministre français. Toutefois, les pouvoirs publics doivent fédérer toutes les couches des populations aux réformes afin d’en garantir le caractère participatif. D’où la nécessité pour Jean-Pierre Raffarin d’impliquer la société civile. «La Côte d’Ivoire détient une équation d’avenir avec sa jeunesse, sa population et ses matières premières. Le pays a vécu avec beaucoup de difficultés, des crises qui ont freiné son développement mais le potentiel est là », fait-il observer. En tout état de cause, le vice-président du sénat français ne doute pas de la capacité des autorités ivoiriennes à redresser la barre. Quant au ministre de l’Economie et des finances, il a assuré de l’engagement du gouvernement Ouattara à faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. «Nous avons entrepris des réformes judicieuses. A partir de 2013, nous allons maintenir la croissance. Oui, nous allons réussir», tente de convaincre Charles Diby Koffi.
Lanciné Bakayoko
