De 1960 à 2011, la Côte d’Ivoire a connu cinq (5) Présidents de la République. Aux côté de ces hommes, se trouvaient des Premières dames. Chacune a marqué l’histoire de la Côte d’Ivoire par des actes. Si certaines d’entre elles ont décidé de se mettre au service des femmes et des enfants, d’autres ont préféré faire la politique aux côtés de leurs époux respectifs.
7 Août 1960-7 Août 1993
Il était une fois Thérèse Houphouët Boigny, épouse du père fondateur de la nation feu Félix Houphouët Boigny, Thérèse était souvent aux côtés de son époux lors des rencontres officielles. Elle avait tous les atouts pour faire la politique auprès de celui qu’on appelait affectueusement « le Sage de l’Afrique ». Mais, elle a décidé de se mettre au service de la population à travers des actions de bienfaisance. Elle met donc sur pied, une organisation apolitique pour aider les démunis de la société. Les actions de cette organisation dépasseront même les frontières ivoiriennes. « N’daya Internationale » restera à jamais gravée dans l’esprit des ivoiriens. Du nord au Sud en passant par l’Est et l’Ouest, les enfants des quartiers précaires, ceux qui ne pouvaient avoir de cadeaux pendant les fêtes de fin d’année, les malades… seront comblés par l’ONG de Mme Thérèse Houphouët Boigny. Au-delà des actions de bienfaisance, N’daya Internationale a participé à la construction de centre de santé, des écoles et autres premières pouponnières.
1993 : Henriette Konan Bédié, la mère au cœur sensible
A la suite du décès du père fondateur de la nation, Henri Konan Bédié devient le deuxième Président de la République de Côte d’Ivoire. Son épouse Henriette, dame au cœur sensible s’est aussitôt au service des démunis. Pour aider les femmes, les enfants et les plus pauvres dans un cadre formel, elle met en place l’ONG « SERVIR ». Elle va donc parcourir toute la Côte d’Ivoire pour faire parler son cœur. Au milieu des populations des quartiers précaires, elle ne cesse de faire des dons, d’apporter son soutien moral et matériel et surtout de lutter pour améliorer leurs conditions de vie. Malgré le coup d’Etat militaire qui a emporté son époux, son organisation continuait ses actions. Pendant longtemps, cette ONG n'a cessé d'illuminer le cœur des Ivoiriens. Jusqu'à ce jour, elle est proche des populations. ''Servir" s'est surtout fait remarquer par son soutien aux femmes, aux enfants des quartiers précaires, par la construction de maternités, de centre de santé et par plusieurs autres actions humanitaires. A ce jour, Mme Bédié et son équipe continuent d'aider les victimes de la crise postélectorale. L'épouse du Président Aimé Henri Konan Bédié a octroyé plusieurs dons et des prises en charge aux Ivoiriens.
Décembre 1999 : Feu Rose Guéi
Elle était l'épouse du Général Guéi Robert, arrivé au pouvoir suite à un coup d'Etat. Si l'épouse de feu Robert Guéi, fondateur de L'Union pour la Démocratie et la paix (Udpci) n'a pas mis en place une organisation en charge d'aider les plus démunis, il faut reconnaître qu'elle a mené activement le combat pour l'éradication définitive de la poliomyélite. Pendant les différentes campagnes de vaccination contre cette maladie, Doudou Rose Guéi était toujours présente, et son rêve était de voir cette pandémie boutée une fois pour toute hors du territoire ivoirien. Malheureusement, son combat n'a pas connu d'aboutissement.
Octobre 2000 : Simone Ehivet Gbagbo
Elle est l'épouse du Président Laurent Gbagbo qui est arrivé de manière calamiteuse à la tête du pays en 2000 après des élections présidentielles face au Général Robert Guéi. Durant son règne, elle a préféré s'adonner plutôt à la politique, contrairement à ses devancières. Il se racontait même qu'elle était en train de se positionner pour succéder à son époux. Cette Première Dame préférait faire de la politique. Elle était député à l'Assemblée nationale et présidente du groupe parlementaire Fpi. Elle est même membre fondatrice du Congrès national pour la Résistance et la démocratie (Cnrd), organisation proche du Fpi, parti du président Laurent Gbagbo. Dans le milieu des refondateurs, oh l'a craignait beaucoup. Elle serait au cœur des décisions concernant non seulement son parti, mais aussi la Nation. Vu toutes ces fonctions, pouvait-elle avoir un regard particulier pour les pauvres ? Des sources bien introduites font état de ce qu'elle serait parmi les personnes qui auraient encouragé son époux, battu dans les urnes, à refuser le résultat proclamé par la Commission électorale indépendante (Cei) lors du scrutin présidentiel du 28 novembre dernier. Simone Ehivet Gbagbo, en quittant le pouvoir, n'a rien laissé aux pauvres.
6 mai 2011 : Dominique Ouattara
C'est l'épouse de l'actuel Président de la République Alassane Ouattara. Tout comme Thérèse Houphouët- Boigny et Henriette Konan Bédié, elle est souvent auprès de son époux lors des cérémonies solennelles. Dominique Ouattara n'a pas attendu d'être Première dame pour voler au secours des populations démunies. Son organisation non gouvernementale Children of Africa a démarré ses activités en Côte d'Ivoire au moment où son époux était premier ministre du père fondateur de la Nation. Même au moment où la situation était très difficile, cette organisation poursuivait ses actions de bienfaisance et n'a jamais cessé d'aider les Ivoiriens. Même sous la refondation où l'opposition était persécutée, elle a continué ses actions en faveur des démunis. Aujourd'hui au pouvoir, Dominique Ouattara n’a pas changé de trajectoire, elle poursuit en toute tranquillité ses actions de bienfaisance. Il ne se passe un jour sans qu'elle ne pose un acte de générosité. A l'intérieur du pays et dans la Capitale économique Abidjan, Dominique Ouattara est elle-même sur le terrain. Peu bavarde, elle pose des actes concrets pour apaiser les souffrances des populations qui ont connu une grave crise postélectorale qui a endeuillée et appauvrit les populations. Au moment où elle distribue les kits scolaires aux élèves dans tout le pays, une source fait savoir qu’elle s’apprêterait à combler les enfants de cadeaux en cette fin d’année.
Source : Le démocrate du 29 Novembre 2011
7 Août 1960-7 Août 1993
Il était une fois Thérèse Houphouët Boigny, épouse du père fondateur de la nation feu Félix Houphouët Boigny, Thérèse était souvent aux côtés de son époux lors des rencontres officielles. Elle avait tous les atouts pour faire la politique auprès de celui qu’on appelait affectueusement « le Sage de l’Afrique ». Mais, elle a décidé de se mettre au service de la population à travers des actions de bienfaisance. Elle met donc sur pied, une organisation apolitique pour aider les démunis de la société. Les actions de cette organisation dépasseront même les frontières ivoiriennes. « N’daya Internationale » restera à jamais gravée dans l’esprit des ivoiriens. Du nord au Sud en passant par l’Est et l’Ouest, les enfants des quartiers précaires, ceux qui ne pouvaient avoir de cadeaux pendant les fêtes de fin d’année, les malades… seront comblés par l’ONG de Mme Thérèse Houphouët Boigny. Au-delà des actions de bienfaisance, N’daya Internationale a participé à la construction de centre de santé, des écoles et autres premières pouponnières.
1993 : Henriette Konan Bédié, la mère au cœur sensible
A la suite du décès du père fondateur de la nation, Henri Konan Bédié devient le deuxième Président de la République de Côte d’Ivoire. Son épouse Henriette, dame au cœur sensible s’est aussitôt au service des démunis. Pour aider les femmes, les enfants et les plus pauvres dans un cadre formel, elle met en place l’ONG « SERVIR ». Elle va donc parcourir toute la Côte d’Ivoire pour faire parler son cœur. Au milieu des populations des quartiers précaires, elle ne cesse de faire des dons, d’apporter son soutien moral et matériel et surtout de lutter pour améliorer leurs conditions de vie. Malgré le coup d’Etat militaire qui a emporté son époux, son organisation continuait ses actions. Pendant longtemps, cette ONG n'a cessé d'illuminer le cœur des Ivoiriens. Jusqu'à ce jour, elle est proche des populations. ''Servir" s'est surtout fait remarquer par son soutien aux femmes, aux enfants des quartiers précaires, par la construction de maternités, de centre de santé et par plusieurs autres actions humanitaires. A ce jour, Mme Bédié et son équipe continuent d'aider les victimes de la crise postélectorale. L'épouse du Président Aimé Henri Konan Bédié a octroyé plusieurs dons et des prises en charge aux Ivoiriens.
Décembre 1999 : Feu Rose Guéi
Elle était l'épouse du Général Guéi Robert, arrivé au pouvoir suite à un coup d'Etat. Si l'épouse de feu Robert Guéi, fondateur de L'Union pour la Démocratie et la paix (Udpci) n'a pas mis en place une organisation en charge d'aider les plus démunis, il faut reconnaître qu'elle a mené activement le combat pour l'éradication définitive de la poliomyélite. Pendant les différentes campagnes de vaccination contre cette maladie, Doudou Rose Guéi était toujours présente, et son rêve était de voir cette pandémie boutée une fois pour toute hors du territoire ivoirien. Malheureusement, son combat n'a pas connu d'aboutissement.
Octobre 2000 : Simone Ehivet Gbagbo
Elle est l'épouse du Président Laurent Gbagbo qui est arrivé de manière calamiteuse à la tête du pays en 2000 après des élections présidentielles face au Général Robert Guéi. Durant son règne, elle a préféré s'adonner plutôt à la politique, contrairement à ses devancières. Il se racontait même qu'elle était en train de se positionner pour succéder à son époux. Cette Première Dame préférait faire de la politique. Elle était député à l'Assemblée nationale et présidente du groupe parlementaire Fpi. Elle est même membre fondatrice du Congrès national pour la Résistance et la démocratie (Cnrd), organisation proche du Fpi, parti du président Laurent Gbagbo. Dans le milieu des refondateurs, oh l'a craignait beaucoup. Elle serait au cœur des décisions concernant non seulement son parti, mais aussi la Nation. Vu toutes ces fonctions, pouvait-elle avoir un regard particulier pour les pauvres ? Des sources bien introduites font état de ce qu'elle serait parmi les personnes qui auraient encouragé son époux, battu dans les urnes, à refuser le résultat proclamé par la Commission électorale indépendante (Cei) lors du scrutin présidentiel du 28 novembre dernier. Simone Ehivet Gbagbo, en quittant le pouvoir, n'a rien laissé aux pauvres.
6 mai 2011 : Dominique Ouattara
C'est l'épouse de l'actuel Président de la République Alassane Ouattara. Tout comme Thérèse Houphouët- Boigny et Henriette Konan Bédié, elle est souvent auprès de son époux lors des cérémonies solennelles. Dominique Ouattara n'a pas attendu d'être Première dame pour voler au secours des populations démunies. Son organisation non gouvernementale Children of Africa a démarré ses activités en Côte d'Ivoire au moment où son époux était premier ministre du père fondateur de la Nation. Même au moment où la situation était très difficile, cette organisation poursuivait ses actions de bienfaisance et n'a jamais cessé d'aider les Ivoiriens. Même sous la refondation où l'opposition était persécutée, elle a continué ses actions en faveur des démunis. Aujourd'hui au pouvoir, Dominique Ouattara n’a pas changé de trajectoire, elle poursuit en toute tranquillité ses actions de bienfaisance. Il ne se passe un jour sans qu'elle ne pose un acte de générosité. A l'intérieur du pays et dans la Capitale économique Abidjan, Dominique Ouattara est elle-même sur le terrain. Peu bavarde, elle pose des actes concrets pour apaiser les souffrances des populations qui ont connu une grave crise postélectorale qui a endeuillée et appauvrit les populations. Au moment où elle distribue les kits scolaires aux élèves dans tout le pays, une source fait savoir qu’elle s’apprêterait à combler les enfants de cadeaux en cette fin d’année.
Source : Le démocrate du 29 Novembre 2011
