"Il n`y a pas mieux que la justice internationale impartiale" pour juger l`ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a déclaré jeudi à Conakry son successeur, Alassane Ouattara, au
lendemain du transfèrment de M. Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye.
"Maintenant, il est aux mains de la justice internationale, nous avons préféré cela, nous l`avons dit dès le départ" car "on voulait nous accuser de mettre en ouvre une justice des vainqueurs: il n`y a pas mieux que la justice internationale impartiale", a déclaré M. Ouattara à la presse dans son premier commentaire public depuis le transfèrement de M. Gbagbo à La Haye.
Il a noté que le départ de Côte d`Ivoire de Laurent Gbagbo s`est effectué "dans la plus grande discrétion". "Il n`y a pas eu d`images du président Gbagbo avec des menottes, nous avons voulu respecter sa dignité d`Ivoirien, la considération que nous devons avoir pour un ancien chef d`Etat", a-t-il dit.
"C`est pourquoi toute cette affaire a été menée avec discrétion, mais en respectant de manière rigoureuse toutes les procédures quand nous avons reçu le mandat d`arrêt de la CPI", a-t-il ajouté.
M. Gbagbo est accusé de crimes contre l`humanité commis dans son pays lors des violences post-électorales de 2010-2011, à savoir meurtres, viols, actes inhumains et persécutions commis entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril, après le second tour de la présidentielle du 28 novembre 2010.
Son refus de reconnaître la victoire d`Alassane Ouattara avait provoqué des violences ayant fait quelque 3.000 morts.
M. Ouattara est à Conakry pour une visite d`une journée aucours de laqulle il il a évoqué avec son homologue guinéen Alpha Condé les processus de réconciliation en cours dans ces deux pays voisins, la Guinée ayant elle aussi un passé de violences politiques et ethniques.
bm-stb/ej
lendemain du transfèrment de M. Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye.
"Maintenant, il est aux mains de la justice internationale, nous avons préféré cela, nous l`avons dit dès le départ" car "on voulait nous accuser de mettre en ouvre une justice des vainqueurs: il n`y a pas mieux que la justice internationale impartiale", a déclaré M. Ouattara à la presse dans son premier commentaire public depuis le transfèrement de M. Gbagbo à La Haye.
Il a noté que le départ de Côte d`Ivoire de Laurent Gbagbo s`est effectué "dans la plus grande discrétion". "Il n`y a pas eu d`images du président Gbagbo avec des menottes, nous avons voulu respecter sa dignité d`Ivoirien, la considération que nous devons avoir pour un ancien chef d`Etat", a-t-il dit.
"C`est pourquoi toute cette affaire a été menée avec discrétion, mais en respectant de manière rigoureuse toutes les procédures quand nous avons reçu le mandat d`arrêt de la CPI", a-t-il ajouté.
M. Gbagbo est accusé de crimes contre l`humanité commis dans son pays lors des violences post-électorales de 2010-2011, à savoir meurtres, viols, actes inhumains et persécutions commis entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril, après le second tour de la présidentielle du 28 novembre 2010.
Son refus de reconnaître la victoire d`Alassane Ouattara avait provoqué des violences ayant fait quelque 3.000 morts.
M. Ouattara est à Conakry pour une visite d`une journée aucours de laqulle il il a évoqué avec son homologue guinéen Alpha Condé les processus de réconciliation en cours dans ces deux pays voisins, la Guinée ayant elle aussi un passé de violences politiques et ethniques.
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