CONAKRY, 1 déc 2011 (AFP) - Le président ivoirien Alassane Ouattara a effectué jeudi une visite d'un jour à Conakry, en partie consacrée aux processus de réconciliation en Côte d'Ivoire et en Guinée, pays où des élections fin 2010 ont été marquées par des violences meurtrières, a constaté un journaliste de l'AFP.
Pays voisins, "la Guinée et la Côte d'Ivoire partagent un même destin", note un communiqué de la présidence guinéenne, soulignant que "les deux pays ont tenu des élections présidentielles en fin d'année 2010, sous très hautes tensions sociopolitiques".
"Au sortir de ces consultations, les deux chefs d'Etat démocratiquement élus se sont lancés dans un vaste processus de réconciliation nationale, bien que les motivations de réconciliation ne soient pas les mêmes", ajoute le\ texte en précisant que ce sujet sera "à l'ordre du jour" de leur rencontre.
La Côte d'Ivoire a créé une Commission dialogue, vérité et réconciliation, tandis que la Guinée a mis en place une Commission provisoire chargée de la réconciliation nationale.
La visite du chef de l'Etat ivoirien est survenue au lendemain du transfèrement à La Haye de son prédecesseur Laurent Gbagbo, qui doit y comparaître devant la Cour pénale internationale (CPI).
M. Gbagbo est accusé de crimes contre l'humanité dans son pays pendant les violences post-électorales de 2010-2011, à savoir meurtres, viols, actes inhumains et persécutions commis entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril, après le second tour de la présidentielle du 28 novembre 2010.
Son refus de reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara avait provoqué des violences ayant fait quelque 3.000 morts.
"Maintenant, il est aux mains de la justice internationale, nous avons préféré cela, nous l'avons dit dès le départ" car "on voulait nous accuser de mettre en oeuvre une justice des vainqueurs: il n'y a pas mieux que la justice internationale impartiale", a déclaré M. Ouattara à la presse dans son premier commentaire public depuis le transfèrement de M. Gbagbo à La Haye.
Le second tour du 7 novembre 2010 de la présidentielle en Guinée, remporté par M. Condé, avait également provoqué des violences pré et post-électorales ayant fait une dizaine de morts, sans aucune commune mesure avec celles enregistrées en Côte d'Ivoire.
Mais la Guinée, pays au passé marqué par la violence et les dictatures, reste régulièrement secouée par des affrontements politico-ethniques et des pratiques brutales, y compris la torture, des forces de sécurité dénoncées par les organisations de défense des droits de l'Homme.
MM. Ouattara et Condé ont signé avec le Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR) un accord tripartite relatif au rapatriement volontaire des réfugiés ivoiriens qui avaient fui le conflit en Côte d'Ivoire pour se réfugier en Guinée.
Ils ont également décidé de renforcer leur coopération dans "la lutte contre le terrorisme, la criminalité transfrontalière, ainsi que la vente illicite de drogue, la traite des personnes, la piraterie maritime et la circulation illicite d'armes légère et de petits calibres", selon un
communiqué commun.
Sur le plan économique ils ont également projeté "la construction de routes entre les préfectures riveraines de la frontière commune aux deux pays", ainsi que "le renforcement de l'interconnexion électrique entre la Guinée et la Côte d'Ivoire".
Pays voisins, "la Guinée et la Côte d'Ivoire partagent un même destin", note un communiqué de la présidence guinéenne, soulignant que "les deux pays ont tenu des élections présidentielles en fin d'année 2010, sous très hautes tensions sociopolitiques".
"Au sortir de ces consultations, les deux chefs d'Etat démocratiquement élus se sont lancés dans un vaste processus de réconciliation nationale, bien que les motivations de réconciliation ne soient pas les mêmes", ajoute le\ texte en précisant que ce sujet sera "à l'ordre du jour" de leur rencontre.
La Côte d'Ivoire a créé une Commission dialogue, vérité et réconciliation, tandis que la Guinée a mis en place une Commission provisoire chargée de la réconciliation nationale.
La visite du chef de l'Etat ivoirien est survenue au lendemain du transfèrement à La Haye de son prédecesseur Laurent Gbagbo, qui doit y comparaître devant la Cour pénale internationale (CPI).
M. Gbagbo est accusé de crimes contre l'humanité dans son pays pendant les violences post-électorales de 2010-2011, à savoir meurtres, viols, actes inhumains et persécutions commis entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril, après le second tour de la présidentielle du 28 novembre 2010.
Son refus de reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara avait provoqué des violences ayant fait quelque 3.000 morts.
"Maintenant, il est aux mains de la justice internationale, nous avons préféré cela, nous l'avons dit dès le départ" car "on voulait nous accuser de mettre en oeuvre une justice des vainqueurs: il n'y a pas mieux que la justice internationale impartiale", a déclaré M. Ouattara à la presse dans son premier commentaire public depuis le transfèrement de M. Gbagbo à La Haye.
Le second tour du 7 novembre 2010 de la présidentielle en Guinée, remporté par M. Condé, avait également provoqué des violences pré et post-électorales ayant fait une dizaine de morts, sans aucune commune mesure avec celles enregistrées en Côte d'Ivoire.
Mais la Guinée, pays au passé marqué par la violence et les dictatures, reste régulièrement secouée par des affrontements politico-ethniques et des pratiques brutales, y compris la torture, des forces de sécurité dénoncées par les organisations de défense des droits de l'Homme.
MM. Ouattara et Condé ont signé avec le Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR) un accord tripartite relatif au rapatriement volontaire des réfugiés ivoiriens qui avaient fui le conflit en Côte d'Ivoire pour se réfugier en Guinée.
Ils ont également décidé de renforcer leur coopération dans "la lutte contre le terrorisme, la criminalité transfrontalière, ainsi que la vente illicite de drogue, la traite des personnes, la piraterie maritime et la circulation illicite d'armes légère et de petits calibres", selon un
communiqué commun.
Sur le plan économique ils ont également projeté "la construction de routes entre les préfectures riveraines de la frontière commune aux deux pays", ainsi que "le renforcement de l'interconnexion électrique entre la Guinée et la Côte d'Ivoire".