Mme Dominique Ouattara a officiellement ouvert la campagne mondiale 2011-2012 de la lutte contre le Sida en Côte d’Ivoire et les Journées de promotion et de dépistage du Vih, à Yamoussoukro. C’était à l’occasion de la 24e Journée mondiale de la lutte contre le Sida. Une occasion pour la Première Dame d’appeler ses sœurs à s’investir dans le combat.
« Tant que le Vih ne disparaîtra pas des frontières ivoiriennes, notre devoir sera de continuer la lutte. Pour ma part, je m’y engage, pour l’avenir de nos enfants et je voudrais appeler une fois de plus toutes les femmes, femmes leaders, femmes au foyer, femmes de toutes régions et de toutes conditions sociales à une mobilisation sans pareille pour mettre nos enfants à l’abri du Sida », a déclaré Mme Dominique Ouattara, Place Jean Paul II, devant une nombreuse foule. A ses yeux, les femmes devraient redoubler de vigilance et, sachant mieux que quiconque : « le sens de la vie, sensibiliser nos hommes et notre jeunesse à briser la chaîne de la transmission du Vih. Nous devons faire de la lutte contre le sida un combat de femmes. » Elle a aussi rappelé son engagement, le 3 juin dernier à Bamako aux côtés des Premières Dames d’Afrique, « à œuvrer pour une nouvelle génération sans Sida dans leurs pays respectifs d’ici à 2015. » Pour Mme Ouattara, les véritables personnes à risque aujourd’hui sont celles qui ignorent leurs statuts sérologiques. C’est pourquoi elle exhorte : « osons parler du Sida autour de nous. C’est notre action individuelle qui nous permettra de gagner ce combat collectif. »
Auparavant, Pr Thérèse N’Dri Yoman, ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida avait dépeint le tableau encore peu reluisant du Sida en Côte d’Ivoire. « En Côte d’Ivoire, la prévalence de 4,7% en 2005, est descendue à 3,4% en 2010 selon les estimations de l’Onusida. Le nombre de personnes sous Arv (antirétroviraux) est passé de 2.203 en 2003 à 72.011 en 2010. » Des données certes encourageantes, mais qui ne doivent pas occulter qu’en 2010, ce sont 19.000 personnes qui ont nouvellement été affectées par le VIH, a signalé la ministre. Dans le pays, 440.000 personnes vivent avec le Vih (Pv-Vih) dont 70.000 enfants. Par ailleurs, la prévalence reste élevée au sein de certaines populations comme les professionnelles du sexe chez qui on notait en 2009 une prévalence de 27%. Chez les femmes enceintes, la prévalence était de 4,5% en 2008. « Pourtant, peu de femmes ont accès à des services de prévention de qualité dans le cadre de la transmission du Vih de la mère à l’enfant», regrette Pr N’Dri Yoman. Pour elle, il faut désormais chercher de nouvelles méthodes de prévention pour inverser l’épidémie du Vih-Sida. « Ces mesures, dit-elle, devront répondre aux besoins les plus fondamentaux des populations en matière d’éducation, de dignité et de respect des droits de l’Homme. Le district de Yamoussoukro donne 3 millions FCFA par an au comité régional de lutte contre le Sida. Le gouverneur, Dr Augustin Thiam, souhaite le renouvellement du protocole d’accord qui a lié sa structure à la Fondation Elizabeth Glazer de 2009 à 2011. Une collaboration qui a permis de dépister 21.364 personnes et d’enregistrer 1.120 séropositifs avec la somme de 51, 031 500 Francs dégagée par cette fondation. « Dans le cadre de la lutte contre le Sida, notre district collabore avec la Fondation Elizabeth Glazer pédiatrique à travers un protocole d’accord signé le 1er octobre 2009 dont l’un des objectifs majeurs demeure la prévention et la prise en charge du Vih-Sida chez les populations de la région des Lacs. Cette collaboration a permis de dépister 21.364 personnes et d’enregistrer 1.120 séropositifs. A l’occasion, cette fondation a dégagé la somme de 51, 031 500 Francs…
Les partenaires du ministère, Onusida, Unfpa et le Pepfar ont promis, dans la mesure de leurs possibilités, d’aider la Côte d’Ivoire dans la lutte contre la pandémie. Unfpa a, à l’occasion, offert deux voitures pick-up au ministère de la santé pour son combat contre la pandémie. Des kits alimentaires et des non-vivres ont été offerts aux personnes vivant avec le virus.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
« Tant que le Vih ne disparaîtra pas des frontières ivoiriennes, notre devoir sera de continuer la lutte. Pour ma part, je m’y engage, pour l’avenir de nos enfants et je voudrais appeler une fois de plus toutes les femmes, femmes leaders, femmes au foyer, femmes de toutes régions et de toutes conditions sociales à une mobilisation sans pareille pour mettre nos enfants à l’abri du Sida », a déclaré Mme Dominique Ouattara, Place Jean Paul II, devant une nombreuse foule. A ses yeux, les femmes devraient redoubler de vigilance et, sachant mieux que quiconque : « le sens de la vie, sensibiliser nos hommes et notre jeunesse à briser la chaîne de la transmission du Vih. Nous devons faire de la lutte contre le sida un combat de femmes. » Elle a aussi rappelé son engagement, le 3 juin dernier à Bamako aux côtés des Premières Dames d’Afrique, « à œuvrer pour une nouvelle génération sans Sida dans leurs pays respectifs d’ici à 2015. » Pour Mme Ouattara, les véritables personnes à risque aujourd’hui sont celles qui ignorent leurs statuts sérologiques. C’est pourquoi elle exhorte : « osons parler du Sida autour de nous. C’est notre action individuelle qui nous permettra de gagner ce combat collectif. »
Auparavant, Pr Thérèse N’Dri Yoman, ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida avait dépeint le tableau encore peu reluisant du Sida en Côte d’Ivoire. « En Côte d’Ivoire, la prévalence de 4,7% en 2005, est descendue à 3,4% en 2010 selon les estimations de l’Onusida. Le nombre de personnes sous Arv (antirétroviraux) est passé de 2.203 en 2003 à 72.011 en 2010. » Des données certes encourageantes, mais qui ne doivent pas occulter qu’en 2010, ce sont 19.000 personnes qui ont nouvellement été affectées par le VIH, a signalé la ministre. Dans le pays, 440.000 personnes vivent avec le Vih (Pv-Vih) dont 70.000 enfants. Par ailleurs, la prévalence reste élevée au sein de certaines populations comme les professionnelles du sexe chez qui on notait en 2009 une prévalence de 27%. Chez les femmes enceintes, la prévalence était de 4,5% en 2008. « Pourtant, peu de femmes ont accès à des services de prévention de qualité dans le cadre de la transmission du Vih de la mère à l’enfant», regrette Pr N’Dri Yoman. Pour elle, il faut désormais chercher de nouvelles méthodes de prévention pour inverser l’épidémie du Vih-Sida. « Ces mesures, dit-elle, devront répondre aux besoins les plus fondamentaux des populations en matière d’éducation, de dignité et de respect des droits de l’Homme. Le district de Yamoussoukro donne 3 millions FCFA par an au comité régional de lutte contre le Sida. Le gouverneur, Dr Augustin Thiam, souhaite le renouvellement du protocole d’accord qui a lié sa structure à la Fondation Elizabeth Glazer de 2009 à 2011. Une collaboration qui a permis de dépister 21.364 personnes et d’enregistrer 1.120 séropositifs avec la somme de 51, 031 500 Francs dégagée par cette fondation. « Dans le cadre de la lutte contre le Sida, notre district collabore avec la Fondation Elizabeth Glazer pédiatrique à travers un protocole d’accord signé le 1er octobre 2009 dont l’un des objectifs majeurs demeure la prévention et la prise en charge du Vih-Sida chez les populations de la région des Lacs. Cette collaboration a permis de dépister 21.364 personnes et d’enregistrer 1.120 séropositifs. A l’occasion, cette fondation a dégagé la somme de 51, 031 500 Francs…
Les partenaires du ministère, Onusida, Unfpa et le Pepfar ont promis, dans la mesure de leurs possibilités, d’aider la Côte d’Ivoire dans la lutte contre la pandémie. Unfpa a, à l’occasion, offert deux voitures pick-up au ministère de la santé pour son combat contre la pandémie. Des kits alimentaires et des non-vivres ont été offerts aux personnes vivant avec le virus.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
